Suite à l'élection hier, avec 58% des voix, aux primaires UMP à la mairie de Paris de Nathalie Kosciusko-Morizet, sur Chris-Roi, nous avons notre petite idée de la vraie raison de l'élection de "NKM", qui n'avait pas voté contre la loi Taubira légalisant le mariage et l'adoption des homosexuels. A Paris, les bruits et les rumeurs de fraude électorale par manipulation des votes électroniques courent et vont bon train (certains ont voté plusieurs fois, d'autres participants n’ont pas réussi à voter, d'autres se sont vus simplement voler leurs identités, par votes en rafale sur Internet, etc....) NKM était la seule à vouloir du vote électronique.
Un article de L'Echo republicain évoque la fraude par :
- « la mise en évidence des faiblesses techniques du dispositif retenu --complexe d'utilisation, mal protégé contre les fraudes-- . Nombre de personnes ont témoigné ne pas parvenir à voter en raison de la configuration de leur ordinateur. Le site Metronews s'est amusé à voter cinq fois avec la même carte de paiement ou à établir un bulletin de vote au nom de Nicolas Sarkozy. "L'usurpation d'identité est un délit grave" et "si on considère que ces délits sont nombreux, il y aura des poursuites", a averti lundi M. Rufenacht, président du Conseil supérieur de cette primaire. Vendredi soir, quelques heures à peine après l'ouverture du vote, Pierre-Yves Bournazel avait exigé sa suspension, en raison de "défaillances" du système et de la poursuite de la campagne de NKM. »
Un article du Huffingtonpost est intitulé "Primaire UMP à Paris: les 4 bugs qui menacent la sincérité du scrutin".
Un autre article du Nouvl-Obs est titré : "Primaire UMP à Paris : "Un simulacre d'élection" :
- "L'UMP a créé une lessiveuse à voix qui accepte les fausses identités", critique l'Observatoire du vote, vent debout contre le vote par internet. ... Pour 33.787 euros, Jean-François Legaret, maire du Ier arrondissement de Paris et candidat à la primaire UMP, aurait pu être désigné tête de liste. Il a remporté 20,40% des votes, derrière Nathalie Kosciusko-Morizet, désignée dès le premier tour avec 58%. Mais en usurpant l'identité de 6.143 inscrits sur les listes électorales parisiennes, il aurait remporté le scrutin avec 51% des suffrages. Chaque vote lui aurait coûté 5,5 euros, le prix de la participation et d'une carte SIM. ... Monnayant une participation de 3 euros, n'importe quel internaute pouvait en quelques clics et recherches sur les réseaux sociaux se faire passer pour n'importe quel inscrit sur les listes électorales. Mais "le problème n'est pas les failles de sécurité, mais plutôt l'absence de transparence", explique Chantal Enguehard, chercheuse de l'Observatoire du vote et experte du sujet à l'Université de Nantes. Dans une élection classique, l'électeur peut contrôler le traitement réservé à son bulletin de vote glissé dans l'urne transparente. Mieux, en cas de doute, recompter les bulletins est toujours possible. Deux procédures impossibles avec le vote électronique. "Pour l'instant, il n'existe pas de procédure transparente de vote électronique", souligne Chantal Enguehard. "Or, la transparence est une caractéristique essentielle d'une élection démocratique. ... Néanmoins, les élections classiques sont aussi l'occasion d'observer des fraudes, comme en 2008 lors de la "fraude à la chaussette" à Perpignan ou les cafouillages l'an dernier pour la présidence UMP."
http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/elections-municipales-2014/20130603.OBS1781/primaire-ump-a-paris-un-simulacre-d-election.html
Les électeurs de cette primaire n'y sont donc pour rien dans cet échec tout relatif de la Manif pour tous à faire battre NKM, vu que, selon les cadres dirigeants de l'UMP, NKM demeurait "la favorite du scrutin, avec plus de 80% du soutien des sympathisants de l'UMP" (sic)... Un score digne des républiques bananières qui n'a été évité, précisément, que par les appels énergiques des résistants à la faire battre.
D'autre part, si lors des "débats" parlementaires sur le "mariage pour tous" en février, le député UMP Christian Jacob a pu expliquer calmement à l'Assemblée (vendant ainsi la mèche), que des députés de la majorité socialiste ont pu tricher lors des votes (je cite : "chacun vote sur son boîtier et pas sur celui du voisin : alors qu'il n'y avait que 60 parlementaires de la majorité PS, on est arrivé à "un résultat de 148 votes favorables"), à combien plus forte raison une misérable élection pour une primaire à la Ville de Paris a-t-elle pu être truquée et falsifiée par un parti totalement sous contrôle oligarchique et maçonnique ?
Eric Martin, directeur des publications des Nouvelles de France demande :
« La guerre, car il s’agit d’une guerre, pour sauver la civilisation ne mérite-t-elle pas mieux ? Force est de constater que nous n’en sommes pas capables pour l’instant, ayant sans doute matériellement et professionnellement trop à perdre – il y a un risque réel dès lors que nous sommes peu nombreux à agir, tétanisés par notre sentiment d’infériorité mais aussi par le dogme démocratique. ... Jeanne d’Arc n’a pas vaincu les Anglais en défilant avec des ballons roses ou en lisant Gandhi. Ouvrons les yeux, si nous tenions tous vraiment au mariage comme nous tenons par exemple à nos enfants, nous aurions, pour beaucoup, agi très différemment. Ni les manifestations à deux millions de personnes sages ni les veilleurs n’empêcheront la PMA, la GPA, et que sais-je, à l’avenir. »
D'abord, sainte Jeanne d'Arc vivait à une époque où la France était dirigée par des rois, ce n'est plus le cas. Elle vivait à une époque où les Français de l'époque pouvaient combattre l'Occupant parce que les armées françaises étaient fidèles à Charles VII. Aujourd'hui où se trouvent la fidélité de nos armées et des forces de police ? Elles se trouvent à Londres et à Wall street.
Dans ces conditions, en 1429, comme en 1940 ou 2013, nous l'avons déjà dit, mais répétons-le..., tant que nous n'aurons pas les forces armées de notre côté, ou du moins une partie d'entre elles, il est vain, dangereux, et illusoire d'appeler à aller au-delà d'une résistance pacifique et transgressive. Il faut laisser le Printemps français éclore dans les consciences, laisser le temps au temps et la nature fera le reste.
D'autant que certains policiers, sous le couvert de l'anonymat commencent à déclarer que leur allégeance pourrait rapidement changer de camp.
La prise de conscience de l'ampleur de la supercherie politique issue de 1789 et de la collaboration active de l'ensemble de la classe politique et des institutions à la marchandisation de l'homme est en train de se faire, lentement mais sûrement. La Contre-Révolution est en marche et rien ne pourra l'arrêter, car de la même manière que l'on n'arrête pas le vent, on n'arrête pas un Etat d'esprit ! Au sens propre comme au sens figuré. L'Etat que nous entendons bâtir est l'Etat de droit, fondé sur la justice, la raison et la foi. L'Etat totalitaire que nous entendons renverser est l'Etat fou où le nihiliste côtoie l'opportuniste pour déconstruire tout repère traditionnel et offrir aux Français comme horizon indépassable de la vie politique, les ventres aux enchairs !
Rappelons ici que l'effondrement de l'Urss se fit de l'intérieur et de l'extérieur. L'oligarchie soviétique avait été préalablement vidée de tout pouvoir réel par l'action externe d'hommes politiques qui lui ont ôté toute légitimité. La date du Putsch ne fut pas choisie au hasard, car c'est le 20 août que Gorbatchev devait signer un traité instaurant une nouvelle Union, appelée Union des républiques souveraines soviétiques (puis Union des républiques souveraines). Au cours de l'automne 1991, tandis que les républiques constituantes de l'URSS proclamaient, l'une après l'autre, leur indépendance sans que Gorbatchev ait la possibilité de s'y opposer par la force, le gouvernement russe prit peu à peu l'ascendant, reprenant les fonctions auparavant assurées par l'Urss. Ainsi, Gorbatchev tout en étant président de l'Union soviétique perdait rapidement prise. On disait à l'époque que l'Union soviétique se limitait aux murs du Kremlin. En novembre 1991, le président russe Eltsine publia un décret qui interdisait les activités du Parti communiste de l'Union soviétique sur le territoire de la Fédération de Russie. Le 8 décembre 1991, lors des accords de Minsk, les chefs de la Russie, de l'Ukraine et de la Biélorussie publièrent une déclaration selon laquelle l'Union soviétique était dissoute et remplacée par la Communauté des États indépendants (CEI), une organisation sans entité juridique forte, qui ne fonctionna pas réellement, malgré un renouveau récent avec de nouvelles organisations partenaires telles que l'OTSC ou la Communauté économique eurasiatique (Eurasec). Gorbatchev était encore président, mais sans pays, son pouvoir ne signifiait plus rien. Le 25 décembre 1991, Gorbatchev remit sa démission en tant que président de l'Union soviétique. Le jour suivant, l'Union soviétique était officiellement dissoute. La Fédération de Russie, elle-même constituée de républiques, allait désormais la remplacer, avec 14 autres républiques indépendantes, mais d'une importance moindre.
C'est ici que nous devons nous nourrir de la réflexion judicieuse d'un commentateur nommé Silvestrik sur Nouvelles de France (4 juin 2013 à 9:51 at 9 h 51 min) qui explique :
- "De plus, mettre en place un nouveau système de représentation ne peut pas s’improviser. Ceux qui sont descendus dans la rue ne sont pas les professionnels du pavé. Ce sont des familles, des hommes et des femmes ayant des responsabilités. Ils leur faut du temps pour admettre qu’ils vont devoir prendre en mains eux-mêmes le redressement du pays.
Cela passera obligatoirement par la constitution d’un réseau d’organisations locales qui se fédéreront et suppléront aux défaillances de la classe politique actuelle. Il n’est pas souhaitable que cela aille trop vite afin d’éviter des événements de type révolutionnaire qui sont la porte ouverte à toutes les débordements."
Il ne faut donc pas craindre de perdre des batailles d'ailleurs truquées sur le plan électoral, ce n'est là que supercherie et manipulations, ni souhaiter que le Printemps français se fasse trop vite. Le danger est de voir les évènements se transformer en un mouvement de type révolutionnaire sanglant et violent, récupéré par ceux qui nous ont détruit méthodiquement depuis trop longtemps (1789, 1792, 1797, 1830, 1848, 1870, 1905, 1940, 1968). Il s'agit d'abord de créer un contre-pouvoir dont les valeurs défendent la vraie démocratie (et non l'Oligarchie), un contre-pouvoir qui sur le modèle du Bon sens français, concurrencera directement le fantôme qui tient lieu de pouvoir central à Paris et dont la substance vitale se videra progressivement.
Add. Nous apprenons à l'instant que NKM va prêter allégeance au Grand Orient de France.
Lu ici :
"Sans perdre une minute, la candidate UMP à la mairie de Paris Nathalie Kosciusko-Morizet va plancher le 11 juin devant les frères du Grand Orient de France, dans le temple Arthur Groussier de la Rue Cadet à Paris. Les membres de cette obédience classée à gauche, et en présence du Grand Maître José Gulino (par ailleurs socialiste), vont écouter NKM -qui n'est pas maçonne-, et débattre avec elle sur le thème de "La Réciprocité". Un choix énigmatique. Ce qui l'est moins, c'est qu'elle accepte ce passage au siège de la première obédience française. Elle sait nécessairement que sa concurrente Anne Hidalgo va bénéficier de réseaux maçonniques parisiens."
Pour la justice, pour l'Etat de droit, pour la civilisation, ONLR. JJJ.
- Manuel Gaz envisage d'interdire le Printemps français : autant interdire le peuple !
- Le printemps français est "un état d'esprit de résistance non-violente" (Béatrice Bourges)
- Franc-maçonnerie "religion de la république" (Vincent Peillon)
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