A la question d'un journaliste de RTL le 24 juillet : « Ce dimanche 13 juillet (lors l'"attaque de la synagogue" rue de la Roquette à Paris, Ndlr.), certains affirment qu'il y a eu aussi des provocations de la Ligue de défense juive qui est un groupe d'activistes juifs, considérez-vous que la question de ce groupe est posée aujourd'hui ? », Valls Quand même devient rouge comme une tomate à la prononciation du mot "LDJ" par le journaliste. Cherchant visiblement dans sa tête la réponse qu'il donnerait, il répond (mentant les yeux dans les yeux ?) :
« Mais si ce groupe se livrait à des violences, évidemment il y aurait une réaction des autorités de l'Etat... Et que je sache, ce n'est pas cette organisation (la LDJ) qui a crié "mort aux Juifs"... Ce qu'il y a de plus grave dans cette affaire à Paris comme à Sarcelles, et c'est pour cela que ces manifestations ont été interdites par Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur... c'est que les services de police savaient qu'il y avait des risques de dérapages... Et donc quand on interdit une manifestation c'est parce qu'il y a des risques. C'est rare dans notre pays. »
Donc désormais, à partir du moment où il y a des risques de dérapages..., toute manifestation pourra être a priori interdite. Les casseurs et provocateurs de la LDJ interviendront en amont comme dimanche 13 juillet (video) avec la bénédiction de la police de Valls... qui les laissera passer... pour légitimer ensuite quelques jours plus tard l'interdiction de nouvelles manifestations sur la base de ces "dérapages antisémites"... Ingénieux, il fallait y penser !
On dirait juste que la jurisprudence Valls-Stirn se répand à vitesse grand V... et la liberté d'expression et de réunion, elle, d'être réduite à peau de chagrin.
Qui a lancé les cris antisémites en marge de l'"attaque de la synagogue" rue de la Roquette à Paris le 13 juillet ? L'enquête continue... avec à la clé un probable mensonge d'Etat de Manuel Valls !...