Money Masters, How international bankers gained control of America. Les maîtres de la monnaie, Comment les banquiers internationaux ont pris le contrôle de l'Amérique |
Abraham Lincoln |
[...] Peu importe si on fait passer une nouvelle loi constitutionnelle permettant d'équilibrer notre nouveau budget [Ndlr. en France par exemple, l'engagement du gouvernement le 27 octobre d'économiser 3,6 milliards pour le budget 2015, a pu donner l'impression d'une maîtrise du déficit alors que la cause du déficit budgétaire depuis 1973 - loi Rothschild Pompidou - n'est jamais dénoncée et que la dette ne cesse d'augmenter], notre situation ne va faire qu'empirer si l'on ne traite pas le problème à sa source.
Quelle est la solution à ce problème national ?
Premièrement, informer. C'est l'objectif de cette video.
Deuxièmement, nous devons absolument reprendre le contrôle de notre propre monnaie.
[...] C'est cette même solution qui a été envisagée à différents moments de l'histoire des Etats-Unis, par Benjamin Franklin, Thomas Jefferson, Andrew Jackson, Martin Van Buren et Abraham Lincoln.
En 1913, le Congrès a créé une Banque centrale indépendante mensongèrement dénommée ""Federal Reserve" (Réservé fédérale), un monopole permettant d'émettre la monnaie américaine. La dette générée par cette firme quasi privée tue l'économie américaine.
Qui sont des "trafiquants de monnaie" dont parlait James Madison ?
[...] 1000 ans après la mort de Jésus-Christ, les trafiquants de monnaie ont été actifs dans l'Angleterre médiévale. Ils manipulaient toute l'économie anglaise. Ils étaient les fondeurs d'or ou artisans appelés "goldsmiths". Ils ont été les premiers banquiers dans le sens où ils ont commencé à stocker l'or des autres dans leurs propres coffres.
Le premier papier monnaie était un simple reçu équivalent à l'or entreprosé par les goldsmiths. Le papier monnaie était utilisé car il évait de transporter avec soi d'importantes quantités de pièces d'or et d'argent.
Les goldsmiths se sont ensuite aperçus qu'une fraction seulement des déposants venait retirer leur or en même temps. Ils commençèrent à abuser du système. Ils s'aperçurent qu'ils pouvaient imprimer plus de billets qu'ils n'avaient d'or en leur possession et que personne ne s'en apercevrait. Ils purent ainsi utiliser ce surplus d'argent et recevoir les intérêts correspondants. C'est le début du système bancaire des "réserves fractionnaires".
Ils purent ainsi prêter beaucoup plus d'argent qu'ils n'en avaient en réalité dans leurs réserves.
Ainsi, si vous déposiez 1000 dollars en or dans leurs coffres, ils pouvaient faire crédit à d'autres personnes pour 10 000 $ en papier monnaie, et gagnaient encore des intérêts dessus. Et personne ne s'apercevaient de la supercherie.
Par ce procédé, les goldsmiths sont devenus de plus en plus riches et en ont profité pour acheter toujours plus d'or.
Aujourd'hui, ... toutes les banques des Etats-Unis ont le droit de proposer 10 fois plus d'argent qu'elles ne possèdent d'argent en réserve.
Sans compter les taux d'intérêt à 8% annuel, en réalité il ne s'agit donc pas de 8% de revenus par an mais bien de 80%.
Voilà pourquoi les immeubles bancaires sont toujours les plus grands des villes...
Abbaye de Westminster (Londres), construite dans le style gothique français au XIIIe siècle. |
Au "Moyen Âge", le droit canonique de l'Eglise catholique interdisait formellement de prêter de l'argent avec intérêt.
Ce concept avait déjà été édicté par Aristote et saint Thomas d'Aquin.
L'intérêt était contraire à la raison et à la justice.
En accord avec les règles de l'Eglise au "Moyen Âge", l'Europe a interdit les intérêts sur prêts de monnaie et qualifait ce délit d'"usure".
Pour tous les penseurs, quelque soit la religion, la fraude, l'oppression des pauvres, et l'injustice étaient clairement immoraux.
Comme nous allons le voir, le prêt des réserves fractionnaires correspond à une fraude, induit une augmentation de la pauvreté, et réduit la valeur de l'argent pour tous les utilisateurs de cette monnaie.
Dans les années 1500, le roi Henri VIII assouplit les règles contraignantes contre l'usure. Les trafiquants de monnaie sautèrent sur l'occasion. Ils mirent en ciculation de façon importante et durant des décennies des pièces d'or et d'argent. Mais quand la reine Marie I accéda au trône d'Angleterre, elle réactiva les anciennes lois contre l'usure. Les trafiquants de monnaie accumulèrent tout l'argent métallique en circulation, plongeant l'économie dans le chaos. Quand la soeur de Marie I, Elisabeth I fut couronnée, elle fut déterminée à reprendre le contrôle de la monnaie anglaise. Sa solution fut de mettre en circulation les pièces d'or et d'argent du trésor public et de contrôler l'approvisionnement, à l'abri des trafiquants de monnaie.
[...] La "révolution anglaise" de 1642.
Financé par les trafiquants de monnaie, Olivier Cromwell a détrôné le roi Charles Ier, purgé le parlement et fait exécuter le roi. Immédiatement cela a permis aux trafiquants de monnaie de consolider leur pouvoir financier. Le résultat fut que dans les 50 années suivantes, les trafiquants de monnaie plongèrent la Grande-Bretagne dans une série de guerres coûteuses. Ils s'approprièrent un terrain de 1000 miles carrés dans le centre de Londres, plus connu aujourd'hui sous le nom de City of London. Cette zone est encore considérée comme l'un des trois centres financiers majeurs du monde.
Le conflit avec la branche des Stuart permit aux trafiquants de monnaie de s'allier avec les Pays-Bas pour financer l'invasion de Guillaume d'Orange en 1688 dans le but de se débarrasser des Stuart du trône d'Angleterre.
La Banque d'Angleterre.
A la fin du XVIIe siècle, l'Angleterre était ruinée financièrement. 50 années de guerre continue contre la France et les Pays-Bas l'avait considérablement affaiblie. Désespérés, les membres du gouvernement se tournèrent vers les trafiquants de monnaie afin d'avoir des crédits leur permettant d'atteindre leurs objectifs politiques.
Le prix fut élevé: le gouvernement fonda une banque centrale privée pouvant émettre de la monnaie, créée à partir de rien.
C'est ainsi que naquit la première banque centrale possédés par des intérêts privés et sournoisement appelée la "Banque d'Angleterre" afin de faire croire à la population qu'elle faisait partie du gouvernement, alors que cela n'était pas le cas.
Les investisseurs dont les noms n'avaient jamais été révélés, étaient supposés apporter comme capital 1,25 millions de livres anglaises en pièces d'or, afin d'acheter leurs actions bancaires. Mais seulement 750 000 livres furent comptabilisées.
Malgré cela, la banque fut établie en 1694 et commença à proposer plusieurs fois la quantité d'argent, qu'elle ne possédait en réalité pas en réserve, le tout avec des intérêts bancaires. En échange, la Banque prêta aux politiciens britanniques tout l'argent dont ils avaient besoin aussi longtemps que la dette pourrait être remboursée par les impôts payés par le peuple britannique.
La légalisation de la Banque d'Angleterre équivaut en quelque sorte à une fraude permettant aux intérêts privés de la banque de s'emparer de la circulation monétaire nationale.
Malheureusement à présent, quasiment toutes les nations du monde ont une banque centrale aux mains d'intérêts privés, se servant de la "banque d'Angleterre comme modèle".
Le pouvoir de cette première banque centrale fut tel qu'il prit bientôt le contrôle total de l'économie nationale. Cela équivaut ni plus ni moins à une ploutocratie ou à une prise du pouvoir par les riches. C'est comme donner le pouvoir à l'armée ou à la mafia. Le danger de la tyrannie est extrême.
L'escroquerie d'une banque centrale privée est en fait un impôt déguisé.
La nation vend des obligations à la banque centrale, et les hommes politiques, alors qu'ils ne sont pas habilités à le faire, décident des hausses d'impôt pour rembourser la dette. Mais ces obligations sont achetées avec de l'argent que la banque centrale crée à partir de rien.
Plus d'argent en circulation signifie une diminution de la valeur de l'argent.
Le gouvernement obtient tout ce qu'il veut mais le peuple le paye par de l'inflation.
La nation britannique fut inondée de monnaie, les prix doublèrent dans tout le pays.
Inflation au Royaume-Uni entre 1750 et 1998 Source: History of UK inflation (ONS & House of Commons Research Paper 02/44, July 11, 2002) |
En 1698, la dette du gouvernement avait augmenté de 1,25 initialement à 16 millions de livres. Les impôts ont augmenté sans cesse afin de payer tout cela.
Avec la monnaie britannique assujettie, l'économie anglaise connut une succession de croissances et de dépressions. Exactement le genre d'inconvénients que la banque centrale était censée empêcher...
L'ascension des Rothschild.
Mayer Amschel Bauer Rothschild (1744-1812)
Son ascension s'accéléra lorsqu'il obtint les faveurs du prince Guillaume IX de Hesse, ami de la dynastie maçonnique de Hanovre et dont la mère était Marie de Hanovre, princesse de Grande-Bretagne
Il prit part, en sa présence, à des rencontres de francs-maçons en Allemagne. |
50 ans après que la Banque d'Angleterre ait ouvert des portes un goldmsith juif du nom de Mayer Amschel Bauer (1744-1812) ouvrit en 1743 à Francfort en Allemagne un commerce de négoce dont il était le comptable. Au-dessus de la porte d'entrée il plaça un blason représentant un aigle romain sur un bouclier rouge. Le commerce fut connu sous le nom de "bouclier rouge", en allemand "roten-schild". Quand son fils Amschel mayer Bauer (1773-1855) hérita du négoce il décida de changer le nom en "Rothschild".
Amschel se rendit compte que prêter de l'argent aux gouvernements et aux rois était plus rentable que de prêter à des individus privés. Les prêts sont non seulement plus importants mais ils sont garantis par les impôts nationaux.
Mayer eut 5 fils. Il les intia à toutes les possibilités permettant de faire de l'argent et les envoya dans les grandes capitales européennes dans le but d'ouvrir des succursales de l'entreprise familiale.
Son premier fils Amschel Mayer (1773-1855) resta dans l'établissement financier familial à Francfort.
Le second fils, Salomon, partit à Vienne en Autrice.
Le troisième fils, Nathan (1777-1836), le plus doué, fut envoyé à Londres à l'âge de 21 ans, en 1798, soit 100 ans après la fondation de la Banque d'Angleterre.
Karl, le quatrième fils, partir à Naples en Italie.
Le cinquième fils, Jacob, s'établit à Paris. [il participera avec sa famille au financement de l'effort de guerre de la coalition menée par la Grande-Bretagne contre Napoléon Ier. Ndlr.]
Avec Napoléon en action (et la Révolution "en marche" en Europe... Ndlr.), les opportunités d'investissement dans la guerre étaient illimitées. [Ndlr. Selon le livre de Jüri Lina, "Sous le signe du scorpion" (Stockholm 1998), c’est Mayer Amschel, fondateur de la dynastie des Rothschild, qui depuis Francfort, finança les Illuminés de Bavière d'Adam Weishaupt. Le contrôle des maçonneries fut solennellement scellé au château de Wilhelmsbad (relire le Balsamo d’A. Dumas), château propriété de... Mayer Amschel Rothschild, le 16 juillet 1782. C’est à l'occasion de ce "convent" de Wilhelmsbad que la Révolution dite "française" décida la mort de Louis XVI et de Gustave de Suède (cette information recoupe celle de l'abbé Barruel et de Mgr Delassus...) La tête de l’empereur Léopold d’Autriche fut également mise à prix. Ces trois assassinats furent exécutés. Un comité secret de la Révolution fut constitué. On y retrouve un certain nombre des futurs "vedettes" politiques de cette période, notamment Talleyrand, Mirabeau (qui voyant Louis XVI arriver aux Etats-Généraux déclara "voici la victime"...) côtoyant des magiciens ou philosophes tels que Mesmer, Cagliostro, Lavater, L.C. de St Martin, etc.. Aux Etats-Unis, les illuminati oeuvreront pour que les U.S.A. s’inspirent du système bancaire des pays européens (Angleterre, France) et confient l’émission et la circulation de leur monnaie à des organismes privés (FED) afin d’endetter l’État à des taux d’intérêt non maîtrisables. Jüri Lina est l'auteur du documentaire "Dans l'Ombre d'Hermès, les secrets du communisme"]
Nathan Rothschild déclara qu'en 17 ans de présence en Angleterre il avait multiplié son capital de 20 000 livres donné par son père par plus de 2500 fois.
S'entraidant familialement, la richesse des Rothschild augmenta encore considérablement.
Vers le milieu du 19e siècle, ils contrôlaient complètement les banques européennes.
Ils ont financé Cecil Rhodes, permettant à son établissement de posséder le monopole des mines d'or et de diamant en Afrique du Sud.
Aux Amériques ils ont financé les lignes des chemins de fer des Harriman, les lignes de chemin de fer et la presse des Vanderbilt et la sidérurgie des Carnegie, et beaucoup d'autres encore.
Durant la 1ère Guerre mondiale, on pensait que J.P. Morgan était l'homme le plus riche des Etats-Unis, mais à sa mort on se rendit compte qu'il n'était qu'un homme de main des Rothschild. Quand le testament de Morgan a été rendu public, on s'est aperçu qu'il ne possédait que 19% des compagnies J.P. Morgan.
Vers 1850, (en France) James Rothschild était en possession de 600 millions de francs, soit 150 millions de plus que toutes les autres banques françaises réunies.
A présent, observons les résultats engendrés par la Banque d'Angleterre sur l'économie britannique et comment ils furent une des raisons de la "Révolution" américaine.
La Révolution américaine.
Les Anglais ont dû endurer 4 guerres coûteuses en Europe depuis la création de leur Banque centrale privée, la Banque d'Angleterre.
Pour financer ces guerres, le gouvernement britannique s'est lourdement endetté auprès des banques. Il lança alors un programme afin de réformer les taxes en provenance des colonies américaines, tout cela dans le but de rembourser les intérêts aux banques... Mais aux Amériques, le fouet d'une banque centrale privée n'avait pas encore claqué.
Le parlement britannique vota l'Acte monétaire de 1764 (Currency Act) qui interdisait aux coloniaux d'imprimer leur propre monnaie et les obligeait à payer leurs impôts en pièces d'or et d'argent. Ce qui forçait les colonies à adopter le standard or ou argent.
Pour ceux qui pensent que le retour au standard or serait la solution au problème monétaire actuel, regardez ce qui s'est passé aux Etats-Unis par la suite :
La Banque de l'Amérique du Nord.
Independence Hall (Philadelphie) |
Après la fin de la Révolution, le Congrès continental se réunit à l'Independence Hall (Philadelphie) avec comme objectif de trouver de l'argent.
En 1781, les "révolutionnaires" désignèrent Robert Morris superintendant financier afin de créer une banque privée centrale. Cet homme était devenu très riche en faisant le commerce de matériel de guerre pendant la révolution.
Appelée "Banque de l'Amérique du Nord", la nouvelle Banque prit pour modèle la "Banque d'Angleterre". Ce qui permit d'appliquer le système des réserves fractionnaires et proposer de l'argent que la banque n'avait pas en réserve, engrangeant ainsi des intérêts considérables. ... Et tout comme la "Banque d'Angleterre", il acquit bientôt un monopole sur la monnaie nationale. Rapidement la menace apparut. La valeur de la monnaie américaine baissa constamment. 4 ans après, en 1785, le bail de la banque ne fut pas renouvelé. Le leader dans cette lutte à mort contre la banque, William Findley, de Pennsylvanie, expliqua ainsi ses griefs :
"Cette institution n'ayant pas d'autres principes que celui de l'avarice, n'a jamais varié d'objectifs : celui d'engranger toute la richesse, le pouvoir et l'influence de l'Etat."
Alexander Hamilton, Secrétaire d'Etat au Trésor, partisan d'une banque centrale.
Son modèle était la banque dite "d'Angleterre" (première banque centrale dans l'histoire, fondée en 1694). |
Les hommes derrière la Banque de l'Amérique du Nord, Alexander Hamilton, Robert Morris, ainsi que le président de la Banque, Thomas Willing, ne baissèrent pas les bras.
Seulement six ans après, Alexander Hamilton, alors Secrétaire au Trésor, et son mentor Robert Morris soutinrent le projet au nouveau Congrès d'une nouvelle banque centrale privée.
Inventant le nom de la première banque des Etats-Unis, Thomas Willing fut le président de la nouvelle banque centrale. Les individus étaient les mêmes, seul le nom de la banque changeait.
La Convention constitutionnelle.
En 1787, les leaders coloniaux se réunirent à Philadelphie (Pennsylvanie) afin de remplacer les articles posant problème de la Confédération. Comme nous l'avons vu, Thomas Jefferson (futur 3e président de 1801 à 1809, Ndlr.) et James Madison se sont toujours opposés à une banque centrale privée. Ils avaient bien compris les problèmes occasionnés par la "banque d'Angleterre". Ils ne voulaient rien savoir, et comme le disait Jefferson :
"Si le peuple américain permet aux banques privées de contrôler l'émission de leur monnaie, d'abord à cause de l'inflation, puis à cause de la déflation, les banques et les organismes gravitant autour d'elles priveront le peuple de toute ses acquisitions jusqu'à ce que les fils se retrouvent un jour sans toit sur le continent que leurs pères ont conquis."
Alexander Hamilton, Robert Morris, Thomas Willing et les autres banquiers européens n'abandonnèrent pas. Ils convainquirent de nombreux délégués de la Convention constitutionnelle de ne pas accorder au Congrès la capacité d'émettre du papier monnaie. Les délégués se souvenaient du choc inflationniste du papier monnaie durant la révolution. Ils avaient cependant oublié comment le "Colonial Scrip" avait parfaitement bien fonctionné avant la guerre. Mais la banque d'Angleterre ne l'avait pas oublié. Les trafiquants de monnaie ne pouvaient pas laisser les Etats-Unis imprimer de nouveau leur propre monnaie. Ainsi, la Constitution ne trancha pas sur cette question... Cet oubli (volontaire ? Ndlr.) majeur laissa la possibilité aux trafiquants de monnaie de s'engouffrer dans la brèche, exactement comme ils l'avaient prévu...
La première banque des Etats-Unis.
En 1790, moins de trois ans après la signature de la Constitution, les trafiquants passèrent à nouveau à l'action. Le nouveau secrétaire du Trésor fut désigné : Alexander Hamilton proposa au Congrès une loi permettant d'avoir une banque centrale privée. Coïncidence, ce fut la même année que Amschel Rothschild déclara depuis son établissement bancaire de Francfort :
"Laissez moi émettre et contrôler la monnaie d'une nation, et je me moque bien de savoir qui écrit les lois."
Alexander Hamilton fut un agent des banquiers internationaux. Il voulait créer la "Banque des Etats-Unis" et il y réussit.
Quand Alexander Hamilton fut diplômé avocat en 1782, son premier poste fut d'être nommé conseiller de Robert Morris, le responsable de la Banque d'Amérique du Nord.
Quelques années plus tôt, Alexander Hamilton écrivit une lettre à Robert Morris dans laquelle il affirma :
"Une dette nationale, si elle n'est pas excessive, serait pour nous une bénédiction".
Une bénédiction pour qui ?
Après un an d'intenses débats, le Congrès approuva en 1791 le projet d'Hamilton et accorda un bail de 20 ans à l'établissement. La nouvelle banque centrale fut appelée la "première banque des Etats-Unis" ou BOS, à Philadelphie. Elle acquit le monopole total de l'émission de la monnaie américaine. Sachant que 80% des investisseurs du capital étaient aux mains de propriétaires privés, les 20% restant furent détenus par l'Etat fédéral US. Tout comme les précédents Banque d'Amérique du Nord et Banque d'Angleterre, les actionnaires privés n'ont jamais apporté le montant total du capital initial. Le gouvernement US apporta 2 millions de dollars en cash. Ensuite, la Banque utilisa le bon vieux tour de magie du système des réserves fractionnaires.
Tout comme la Banque d'Angleterre, les noms des investisseurs de la nouvelle banque ne furent jamais révélés.
Quelques années plus tard, tout le monde disait que les juifs Rothschild étaient la puissance derrière la vieille banque des Etats-Unis.
Le Congrès "acheta" à la banque afin d'éliminer soit-disant l'inflation. Qu'arriva-t-il ?
Durant les 5 premières années, le gouvernement des Etats-Unis acheta 8,2 millions de dollars à la banque des Etats-Unis. Durant cette même période de 5 ans, les prix augmentèrent de 72%. Thomas Jefferson en tant que nouveau Secrétaire d'Etat, observant l'endettement, fit la déclaration suivante :
"Je souhaite que cela soit possible d'obtenir un seul amendement de notre Constitution afin de préserver le gouvernement fédéral de leur pouvoir d'endettement."
L'ascension vers le pouvoir de Napoléon.
C'est à Paris que fut créée en 1800 la Banque "de France" (sur ordre des banquiers, ndlr.), à l'image de la Banque "d'Angleterre". Mais Napoléon décida que la France devait se délester de toute dette... et il ne fit jamais confiance à la Banque "de France". Il déclara :
"La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit. L'argent n'a pas de patrie; les banquiers sont dépourvus de patriotisme et de décence : leur seul objectif est le gain."
Mort de la première Banque des Etats-Unis.
En 1811, un projet au Congrès devait renouveler le contrat de la Banque des Etats-Unis. Les représentants de la Pennsylvanie et de Virginie demandèrent au Congrès de faire voter voter une résolution afin de tuer la banque. La presse indépendante attaquait la banque l'appelant "le grand escroc", le "vautour", "le serpent" ou encore "le cobra". Si nous pouvions à nouveau avoir une telle presse aux Etats-Unis ! (pareil en France !). Le congressman P. B. Porter attaqua la banque et déclara dans l'enceinte même du Congrès :
"Si la concession est renouvelée, le Congrès insérera un serpent dans la Constitution qui un jour empoisonnera jusqu'au coeur les libertés de cette nation."
Benjamin Franklin. “Join or Die”. Pennsylvania Gazette (Philadelphia), May 9, 1754. Newspaper.
Source: Serial and Government Publications Division, Library of Congres
http://www.loc.gov/exhibits/uscapitol/s1.html |
[Ndlr. Rappelons toutefois que le serpent était précisément premier symbole américain pré-révolutionnaire du franc-maçon Benjamin Franklin, qui avait pour slogan "Join or die" ("Rejoins-nous ou meurs") et que les Treize colonies de l'Empire britannique en Amérique du Nord qui donnèrent naissance aux États-Unis d'Amérique ont été forcées de former une union, symbolisée par le serpent de Benjamin Franklin. Ceci peut être vu à la Bibliothèque du Congrès (Library of Congres) Washington D.C. / USA.]
Le serpent "américain" fut même l'emblème utilisé par les Américains comme symbole sur leur drapeau avant l'adoption des étoiles et des rayures, avec deux de trois bobines autour des unités des soldats britanniques, commandé par Burgoyne et Cornwallis au moment de leur reddition, et formant trois 6... (Image ci-dessous) Source: http://www.loc.gov/pictures/item/96510312/
Auteur : James Gillray, "The American Rattle Snake." Date Created/Published: [London] : Pubd. by W. Humphrey, No. 227 Strand, 1782 April 12th. |
Certains auteurs avancent que Nathan Rothschild mit en garde les Etats-Unis et qu'une guerre désastreuse menaçait si le contrat de la banque n'était pas prolongé.
Le projet de renouvellement fut rejeté par un seul vote de la Chambre, et éliminé par le Sénat. C'est le 4ème président, James Madison, qui était à la Maison Blanche, et était un opposant fervent à la Banque. Son vice président George Clinton rejeta le projet au Sénat et demanda la disparition (temporaire ?... ndlr.) de la Banque. 5 mois plus tard, l'Angleterre attaqua les Etats-Unis et engagea la guerre de 1812. Mais les Britanniques étaient toujours en lutte contre Napoléon et la guerre de 1812 se termina par un accord en 1814. Il suffirait seulement de 2 ans aux trafiquants de monnaie pour réinstaller avec succès une banque privée, cette fois plus forte que jamais. . .. .
Waterloo.
Certains chercheurs affirment que Napoléon a reçu 5 millions de livres de la Banque "d'Angleterre" afin de se réarmer. Mais il semble que ces fonds provenaient de la banque Uebard de Paris. Cependant, dorénavant, il sera devenu habituel que les banques centrales privées financent en même temps les deux camps opposés d'une guerre. Parce que la dette est le meilleur moyen de s'endetter. Une nation s'endette, quelque soit le montant, pour l'emporter. Le vaincu se voit accorder des crédits pour encore espérer, quand le vainqueur a juste assez d'argent pour l'emporter.
A Londres, Nathan Rothschil cherchait le moyen de prendre le contrôle de la bourse anglaise et même si possible de la banque "d'Angleterre". Il plaça un agent de confiance appelé Rothsworth au nord du champ de bataille, pas si loin de la Manche. Une fois la bataille terminée celui-ci traversa la Manche et il annonça la nouvelle à Nathan Rothschild 24 heures avant le courrier de Wellington. Rothschild se rendit à la bourse de Londres. Il fit sa mine des mauvais jours, parut atteint, les yeux baissés et donna à ses courtiers des ordres à la vente. Les investisseurs attentifs traduisirent Napoléon a gagné et Wellington a perdu. La bourse se mit à chuter immédiatement. Tout le monde vendit ses titres ainsi que les obligations du gouvernement anglais. Les prix se mirent aussitôt à fondre. Nathan Rothschild commença alors à acheter discrètement les titres dévalués grâce à ses agents tenus au courant quelques heures auparavant de la manoeuvre à effectuer. Mythe, légende, Chutzpah ? 100 ans plus tard, le New York Times écrivit que le petit-fils de Nathan Rothschild réclama qu'une décision de justice empêcha la parution d'un livre sur cette histoire financière. La famille Rothschild déclara que cette histoire était mensongère et diffamatoire. Mais la Cour de justice débouta les Rothschild et ordonna à la famille de payer tous les frais de justice adverses. Quoiqu'il en soit, au lendemain de Waterloo, Nathan Rothschild contrôlait non seulement la bourse de Londres mais également la Banque "d'Angleterre". Vers le milieur du 19ème siècle, la famille Rothschild était la plus riche du monde. Une xpert estima qu'elle contrôlait la moitié de la richesse du monde (C'est ce que l'on appelle la "liberté & l'égalité" ! ndlr.)
La deuxième banque "des Etats-Unis".
A Washington, en 1816, le Congrès fit passer une loi créant une nouvelle Banque centrale privée, appelée la deuxième Banque des Etats-Unis. Le gouvernement US contrôlait 20% des actions. La somme payée par le Trésor américain profita immédiatement aux banquiers. Les 80% des actions restantes furent créé à partir de la magie des réserves fractionnaires. Comme par le passé, les actionnaires principaux restèrent dans l'ombre. Mais on sait qu'environ 1/3 des actions fut vendue à des étrangers. Comme le dit un observateur à l'époque :
"Ce n'est pas exagéré de dire que la Seconde Banque des Etats-Unis est autant implantée aux Etats-Unis qu'en Angleterre."
C'est pourquoi en 1816, certains affirment que les Rothschild contrôlait la banque d'Angleterre mais également la nouvelle banque centrale privée aux Etats-Unis.
Andrew Jackson.
Andrew Jackson, élu président en 1828, était déterminé à tuer la banque. En 1832, son slogan de réélection était "Jackson, non à la banque!" Les trafiquants de monnaie (dont Nicholas Biddle) menaçèrent de déclencher une dépression si la banque n'était pas reconduite. Nicholas Biddle admit que la Banque diminuerait l'émission monétaire afin de forcer le Congrès à restituer à la banque ses prérogatives :
"Rien n'affectera le Congrès si ce n'est un peu plus de souffrance. Notre seul espoir est de continuer à contracter l'émission monétaire. Et je n'ai pas de doute que nous finirons par obtenir l'émission monétaire et la restauration du statut initial de la Banque."
La même chose se produit aujourd'hui dans le monde. Nicholas Biddle mit à exécution sa menace. La banque réduisit rapidement l'émission monétaire, empêchant le remboursement des anciennes dettes, et refusant de nouveaux crédits. Cela causa une panique financière suivie d'une dépression importante. Bien sûr, Biddle accusa Jackson d'être responsable de la crise, en l'accusant d'avoir retiré les fonds fédéraux de la banque. Les salaires et les prix ont chuté, le taux de chômage et les banqueroutes ont augmenté. Les journaux blâmaient Jackson à cause de cette situation. Après seulement quelques mois, le Congrès réuni en une "session de panique". Jackson fut officiellement désavoué au cours d'une résolution au Sénat, par 26 voix contre 20. Ce fut la première fois que le Congrès sanctionnait ainsi un président. Jackson répondit :
"Vous n'êtes qu'un nid de vipères ! J'ai essayé de les chasser, et par Dieu Tout-Puissant, ce sont eux qui me chassent!".
Puis un miracle se produisit, le gouverneur de Pennsylvanie se mit à soutenir le Président et à critiquer vertement la Banque. Nicholas Biddle fut supris en public en train de déclarer son plan de chute de l'économie. En avril 1834, la Chambre vota contre le renouvellement de la charte de la Banque. Une Commission spéciale fut désignée pour savoir si la Banque avait provoqué la dépression économique.
Quand la Commission se présenta à l'adresse de la Banque à Philadelphie, avec une ordonnance judiciaire lui permettant d'examiner les registres, Nicholas Biddle refusa de les lui livrer. Il ne lui autorisa pas non plus de vérifier les correspondances avec les membres du Congrès, ainsi que les prêts et avances financières accordés aux membres de la Banque. Il exclut de témoigner tant que la Commission ne retournerait pas à Washington.
Le 8 janvier 1835, Jackson paya la dernière traite de la dette nationale. Un endettement national provoqué par les banquiers achetant les obligations du Trésor en lieu et place des billets du trésor du gouvernement américain, sans endettement et sans intérêts à payer. Il fut le seul président à rembourser la dette nationale. Quelques semaines plus tard (comme par hasard ndlr.), le 30 janvier 1835, un homme nommé Richard Lawrence tenta d'assassiner Andrew Jackson, mais grâce à Dieu, les pistolets se sont enrayés. Lawrence fut reconnu non-coupable pour cause de démence. Les années suivantes, la Deuxième Banque des Etats-Unis cessa d'être la banque centrale nationale. Nicholas Biddle fut plus tard arrêté pour fraude. Jugé, il fut acquitté, mais il eut à nouveau très vite affaire avec la justice.
En fait, Jackson a si bien tué la Banque qu'il faudra 77 ans pour que les trafiquants de monnaie puisse retrouver leurs privilèges.
Abraham Lincoln.
Le système insidieux des réserves fractionnaires restait en vigueur dans les autres banques. Cela alimenta l'instabilité économique dans les années précédant la Guerre civile US.
Les trafiquants de monnaie changèrent de tactique. S'ils ne pouvaient pas obtenir leur banque centrale, les Etats-Unis se verraient mettre à genoux par une guerre civile, de la même manière qu'en 1812, lorsque la Charte de la Première Banque des Etats-Unis ne fut pas renouvelée.
Alors que les trafiquants de monnaie avaient perdu le contrôle 25 ans plus tôt, l'économie américaine était depuis devenue riche. C'était un exemple pour le reste du monde. Otto Von Bismarck, Chancelier d'Allemagne, l'homme qui réunit les états allemands quelques années plus tard, observateur des évènements, déclara :
"La division des Etats-Unis entre deux fédérations de force égale a été décidé en Europe par la grande finance internationale bien avant que ne débute la Guerre civile. Ces banquiers étaient effrayés à l'idée que les Etats-Unis, si ils demeuraient en un seul bloc et une seule nation, puissent obtenir leur indépendance économique et financière, renversant ainsi la domination financière des banquiers sur le monde."
Les trafiquants de monnaie proposèrent de faire crédit à l'Union moyennant des intérêts à hauteur de 24 à 36%. Lincoln répondit : "Merci, mais non."
Abraham Lincoln, au cours d'une conversation, demanda à Dick Taylor les solutions envisagées pour financer les armées de l'Union. Dick Taylor répondit :
"Lincoln, c'est facile; demandez simplement au Congrès de faire une loi autorisant l'impression de billets légaux du Trésor, payez vos soldats avec, et remportez également votre guerre avec."
En 1862 et 1863, Lincoln fit imprimer 450 millions de dollars en nouveaux billets, sans intérêts à payer pour le gouvernement fédéral. Pour les distinguer des autres papier monnaie, ils furent imprimés avec de l'encre verte sur le verso. Voilà pourquoi les billets furent appelés Greenbacks (versos verts).
Lincoln, qui comprit qui tiraient les ficelles, déclara :
"Le gouvernement doit créer, émettre et faire circuler toute la monnaie et le crédit nécessaire, afin de satisfaire les besoins du gouvernement et le pouvoir d'achat des consommateurs.
Le privilège de création et d'émission monétaire n'est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c'est aussi la plus grande opportunité du gouvernement.
En adoptant ces principes..., les payeurs feront l'économie d'énormes sommes d'intérêts. La monnaie cessera d'être le maître pour devenir le serviteur de l'humanité."
Lincoln autorisa quelques banquiers à signer l'Acte bancaire national. Ces nouvelles banques nationales privées seraient exemptées d'impôts et auraient le monopole sur la création d'une nouvelle forme de monnaie : les Banknotes, billets de banque. Les greenbacks continueraient de circuler et leur nombre ne serait pas augmenté.
Mais le plus important à noter est que l'intégralité de l'émission monétaire serait créée sans dette par des banquiers achetant des obligations du gouvernement permettant ainsi l'émission de billets de banque.
Tsar Alexandre II de Russie |
Début 1863, Lincoln reçut un soutien inespéré du tsar Alexandre II de Russie qui, tout comme Otto Von Bismarck en Allemagne, connaissait les plans des trafiquants de monnaie et refusa catégoriquement l'implantation d'une Banque centrale privée en Russie. Si l'Amérique du Nord en réchappait et se sortait de ces griffes, la position du tsar serait également confortée.
Si les grands banquiers réussissaient à diviser les Etats-Unis, à les morceler entre le Royaume-Uni et la France, les deux nations disposant déjà d'une banque centrale, les banquiers menaceraient par la suite également la Russie.
C'est ainsi que le Tsar menaça qu'en cas d'intervention de la l'Angleterre ou de la France en faveur des états confédérés du Sud, la Russie considérerait cet acte comme une déclaration de guerre à la Russie. Le tsar ordonna à sa flotte du Pacifique de stationner au port de San Francisco.
Lincoln fut réélu l'année suivante en 1864. Si il avait vécu assez longtemps il aurait probablement mis fin au monopole des banques nationales qui lui a été imposé pendant la guerre (1er National Banking Act 1863, 2ème National Banking Act en 1864; fin du contrôle du gouvernement sur les banques). Le 21 novembre 164, il écrivait à un ami :
"Les puissances de l'argent oppressent la nation en temps de paix, et conspire contre elle dans les périodes difficiles. Elles sont encore plus despotiques qu'une monarchie, plus insolentes qu'une autocratie, et encore plus égoïstes qu'une bureaucratie."
Peu de temps après qu'Abraham Lincoln fut assassiné, Salmon P. Chase se lamenta un an plus tard de sa responsabilité dans la signature du 2ème Acte bancaire national.
Le chancelier Otto Von Bismarck déplora la mort d'Abraham Lincoln :
"La mort d'Abraham Lincoln est un désastre pour la Chrétienté. Aux Etats-Unis, il n'y a pas un seul homme qui ne lui arrive à la cheville. Je crains que les banquiers étrangers avec leurs esprits tortueux et machiavéliques ne prennent entièrement le contrôle des richesses de l'Amérique et l'utilisent pour corrompre méthodiquement la civilisation moderne. Ils n'hésiteront pas à plonger le monde chrétien dans les guerres et le chaos jusqu'à ce que la planète entière ne tombe entre leurs mains."
Bismarck comprenait parfaitement le plan des trafiquants de monnaie.
Les allégations sur la responsabilité des banquiers internationaux concernant l'assissant de Lincoln viendront en 1934 du Canada, soit 70 ans plus tard.
Gerald G. McGeer, un populaire et respecté avocat, fit de surprenantes accusations au cours d'un discours de 5 heures, à la Chambre des Communes du Canada, au cours duquel il critiqua l'endettement du Canada à cause du système bancaire.
Souvenez-vous qu'en 1934 nous sommes au paroxysme de la Grande Dépression et que celle-ci a aussi affecté le Canada. McGeer avait obtenu les preuves dans les archives publiques fournies par des agents des services secrets présents au procès de John Wilkes Booth (l'assassin d'Abraham Lincoln, ndlr.), après sa mort. Gerald McGeer affirma que Booth était un mercenaire au service des banquiers internationaux. McGeer révéla que Lincoln ne fut pas seulement assassiné parce que les banquiers internationaux souhaitaient une banque centrale privée mais aussi parce qu'ils souhaitaient imposer une monnaie indexée sur l'or. Et ce sont eux qui contrôlent le cours de l'or. Ils voulaient imposer aux Etats-Unis le standard or. Lincoln fit l'exact inverse en émettant les greenbacks US reposant sur la bonne foi et le crédit des Etats-Unis.
Moins de 8 ans après l'assassinat de Lincoln, le système monétaire dus tandard or fut introduit aux Etats-Unis.
Jamais depuis la mort de Lincoln les Etats-Unis ne parviendront à émettre des billets sans s'endetter.
James Garfiel |
d dans les années 1870
[...] En 1881, le peuple américain élut Président le républicain James Garfield. Garfield comprit comment l'économie avait été manipulée. Après son investiture il prévint publiquement les trafiquants de monnaie en 1881 :
"Quiconque contrôle le volume monétaire d'un pays est le maître incontesté de toute l'industrie et du commerce.
Et quand vous réalisez que le système tout entier est facilement contrôlable, d'une manière ou d'une autre, par des hommes très puissants appartenant à une élite, vous n'avez pas à vous demander d'où viennent les périodes d'inflation et de dépression..."
Quelques semaines après cette déclaration, le 19 septembre 1881, le président James Garfield fut assassiné.
Les trafiquants de monnaie entamèrent la phase qu'ils appellent "tondre le troupeau" en créant une succession de booms économiques et de dépressions. En 1891 ils se préparèrent à faire chuter à nouveau l'économie US.
[...] Ainsi, depuis le passage de l'Acte bancaire national de 1863, ils furent capables de provoquer une succession de booms et de crashs économiques. Le but était de faire admettre que le système bancaire était devenu si instable qu'il fallait le consolider grâce à une banque centrale, une fois encore...
L'Île de Jekyll.
[...] Le partenaire de Warburg était Jacob Schiff qui, comme nous l'avons appris plus tard, finança à hauteur de 20 millions de $ les forces anti tsaristes en Russie.
Ces trois familles bancaires, les Rothschild, les Warburg, et les Schiff s'étaient toutes inter-mariées entre elles au fil des ans, de la même manière que leurs collègues banquiers nord américains, les Morgan, les Rockefeller, et les Aldrich.
Il fallait choisir le nom de la nouvelle banque et vendre le projet au peuple. La discussion s'est passée à l'hôtel Jekyll Island Club.
Aldrich pensait que le nom banque ne devait pas faire partie du nom à donner. Warburg voulait l'appeler la loi sur la "Réserve nationale" ou la loi sur la "Réserve fédérale". L'idée était de donner l'impression que le propriétaire de la nouvelle banque centrale mettrait fin à l'anarchie bancaire, mais aussi d'occulter le caractère monopolistique du nouvel établissement. Ce fut Aldrich, ce politicien égoïste qui insista pour l'appeler loi "Aldrich". Après neuf jours passés sur Jekyll Island, le groupe se dispersa. La nouvelle banque centrale serait très similaire à l'ancienne "Banque des Etats-Unis". Elle aurait le monopole de l'émission monétaire, et la capacité de créer de l'argent à partir de rien.
Comment la Réserve fédérale crée de l'argent à partir de rien ?
C'est un processus en 4 phases: Les obligations sont de simples promesses de paiement émises par le gouvernement. Les gens prennent des obligations afin d'avoir des intérêts sécurisés. Une fois le bon arrivé à échéance, le gouvernement le rachète, avec les intérêts, et l'obligation est ensuite détruite. Il existe aujourd'hui (en 1996) 3 600 milliards de $ d'obligations.
Maintenant, observons le processus de création monétaire de la Réserve fédérale (ou FED) : 1. Le comité du marché ouvert de la FED approuve l'achat des obligations US. 2. Les obligations sont achetées par la FED qui les revendra elle-même sur le marché. 3. La FED paie ces obligations avec du débit électronique et les revend aux banques, ces crédits reposant en fait sur rien, la FED les crée tout simplement. 4. Les banques utilisent ces dépôts comme réserves, elles peuvent prêter à leur tour plus de 10 fois le montant qu'elles possèdent en réserve, aux nouveaux emprunteurs, plus les intérêts.
De cette manière, si la FED acquiert 1 million de $ en obligations, ce sont 10 millions de $ qui se retrouvent dans les comptes des banques. La FED crée 10% de ce nouvel argent alors que les banques créent les 90% restant.
Pour réduire la quantité d'argent dans l'économie, le processus est inversé, la FED vend des obligations au public, et l'argent sort des banques locales. Les prêts doivent être divisés par 10 par rapport au montant vendu. Donc si la FED vend 1 million de $ d'obligations, le résultat est 10 millions de $ de moins dans l'économie.
Peu après sa création, la FED imposa une contraction monétaire importante dans les années 1930, provoquant ainsi la "Grande Dépression".
Il fallait faire croire au public que le gouvernement contrôlait la FED (et non l'inverse). Le plan spécifiait que la FED serait dirigée par un groupe de gouverneurs proposés par le président et approuvés par le Sénat. Mais tout ce que les banquiers avaient à faire était de s'assurer que leurs hommes seraient proposés comme gouverneurs. Ce n'était pas difficile. Les banquiers ont l'argent, et l'argent corrompt les politiciens.
Suite : "Money Masters", les maîtres de la monnaie (2/2)