Carla Del Ponte, procureure générale du TPI de 1999 à 2007, et deux de ses collaborateurs auraient exercé des pressions sur des témoins.
Certains témoins auraient évoqué "des privations de sommeil lors des interrogatoires, des pressions psychologiques, un chantage (les enquêteurs proposant une relocalisation contre le témoignage qu'ils attendaient), des menaces (celle – par exemple – d'établir un acte d'accusation à l'encontre du témoin s'il refusait de déposer), ou encore des versements financiers illégaux".
L'ultranationaliste serbe accuse aussi les procureurs du TPI d'être responsables du suicide en 2006 de l'ex-chef des Serbes de Croatie Milan Babic, qui "n'a pu supporter toutes les pressions qu'elle lui faisait subir".