Le salon du premier "mariage" gay, soit-disant "très convoité", a fait un bide complet dimanche 23 juin, à Paris. C'était prévisible et très éclairant.
La nouvelle n'a fait à peu près aucun bruit dans les monuments de la presse française. Un timide article du Figaro évoque cependant l'affaire, avec un titre factuel : le salon du mariage gay tourne au fiasco. Et même si l'information de base est sans grand intérêt, ce qu'elle implique mérite mieux qu'un entrefilet dans un canard subventionné.
Le salon du mariage gay, qui se tenait à Paris le samedi 22 juin, a eu toutes les peines du monde à intéresser la population, malgré une publicité d'enfer, une promotion de la part de célébrités plus ou moins en vue (dont Pulvar, la frétillante journaliste de la gauche riche qui aime les pauvres), malgré des montagnes de petits-fours, de champagne et de bons sentiments. Le salon n'a compté, au mieux, que 150 visiteurs. Les exposants, qui avaient payé fort cher (plusieurs dizaines de milliers d'euros) leur emplacement pour un stand sur place, en seront pour leurs frais. Un bijoutier, sur place, pète festivement un câble :
- « Il n'y a toujours pas un chat. En quarante ans de métier, je n'ai jamais vu ça. J'ai investi 30.000 euros et je n'ai vendu qu'une seule paire d'alliances à des hétéros! »
Toute l'opération ne pouvait aboutir qu'à ce résultat. En effet, si l'on se reporte simplement à quelques statistiques de base, on comprend que le mariage homosexuel ne peut intéresser, directement, qu'une population extrêmement restreinte. Ainsi, en 2010, il y a eu 250.000 mariages constatés, et sur les 200.000 PACS formés, 9143 furent homosexuel (soit 4.5% du total et 2% des unions civiles). D'autre part, le salon annuel du mariage (mariage traditionnel, dirons-nous), à Paris, rassemble 10.000 personnes environ. Un simple ratio amène donc à penser que la catégorie du mariage homosexuel devrait drainer environ 10.000 x 2% , soit 200 personnes, disons 300 et n'en parlons plus. Les 150 personnes constatées lors du premier salon sont, finalement, un bon démarrage pour un événement bien médiatisé.
Il reste donc un décalage particulièrement puissant entre les manifestations populaires nombreuses et très larges qui occupèrent les opposants au mariage homosexuel, et la réalité de terrain qui semble n'intéresser qu'une partie microscopique des Français.
Source: http://www.contrepoints.org/2013/06/28/129331-mariage-gay-le-marche-cest-plus-fort-que-toi
via https://www.facebook.com/Hollandouille1er
Le premier Salon du mariage gay tourne au fiasco. Les exposants ont vu à peine 150 visiteurs. (Le Figaro)
Allées désertes, hôtesses désœuvrées, agents de sécurité apathiques, en fin de matinée, Le Figaro n'avait pu rencontrer que trois clients. «Les gays se lèvent tard », avait hasardé l'attachée de presse. Mais quelques heures plus tard, «il n'y a toujours pas un chat, s'énerve le bijoutier du Comptoir La Fayette. En quarante ans de métier, je n'ai jamais vu ça. J'ai investi 30.000 euros et je n'ai vendu qu'une seule paire d'alliances à des hétéros!»
L'organisatrice du salon, Sandra Bibas, met en cause les «homophobes».
Certes, une exposition photo contre l'homophobie, affichée à l'extérieur de la mairie du IIIe arrondissement, a été vandalisée deux fois en 48 heures. Mais personne n'a vu la «trentaine d'opposants au mariage gay», qui, selon Sandra Bibas, auraient tenté samedi de perturber le salon pas même les responsables de la sécurité du Parc floral à Paris (XIIe), qui abritait l'événement.
Fallait-il organiser un salon spécifique pour les homosexuels?, se sont demandé les exposants. «Je trouve ça dommage de les stigmatiser encore davantage en ouvrant un salon à part, indique Joffrey, réalisateur de vidéos. Peut-être qu'ils se sont sentis insultés?»
Sur le même registre, la prochaine "gay pride" qui se tient demain à Paris, samedi 29 juin, fera certainement un bide aussi. Questions: doivent-ils organiser cette "gay pride" spécifique ? Cela ne revient-il pas à les stigmatiser encore davantage ? Qui est derrière tout ça ?