Une analyse trouvée sur "Herodote.net" que nous partageons et prolongeons pour constater que l'homosexualité se définissant aujourd'hui comme un critère d'appartenance communautaire, culturel, et sociétal, le projet de "mariage" homosexuel nous réserve des lendemains radieux d'"égalité" (dans la pauvreté) et de "progrès" (dans le néo-esclavagisme) où chacun sera sommé de se justifier de ses penchants sexuels, de ses pensées et de ses sentiments ainsi que de choisir sa «communauté», l'une légitime, l'autre illégitime naturellement, le tout devant l'oeil attentif, omniprésent et omnipotent de Big brother.
Les homophiles dénonceront quiconque voudra protéger son jardin secret, et recréeront à leur avantage des pratiques inquisitoriales, une forme inédite de "puritanisme inversé" qui conduira à de nouvelles persécutions "laïques" (en réalité maçonniques) visant les croyants mais aussi tous les défenseurs de la loi naturelle qui se mettront en travers de leur route. Ceux-ci seront pourchassés, traqués, poursuivis pour délit d'opinion et hérésie. Une société dont les codes culturels, religieux, philosophiques et anthropologiques auront tous été inversés.
Ce projet n'est rien d'autre que la continuation du projet oligarchique maçonnique issu de 1789, fondé sur la "souveraineté populaire" définie par des "élus" ne représentant qu'une oligarchie, ce projet satanique et déshumanisant qui émanait de la haute-bourgeoisie, et qui entreprenait d'établir son pouvoir par l'isolation des individus, leur division, la destruction de leurs anciennes solidarités familiales, provinciales, professionnelles sous le nom de l'abolition des "privilèges" la "nuit du 4 août" 1789 : la nuit du cauchemar capitaliste qui devait s'abattre sur les Français et les nations européennes avec la "révolution industrielle" au XIXe siècle, où plus rien ne venait s'opposait à l'exploitation éhontée des ouvriers (il faudra attendre près d'un siècle pour voir le retour des anciennes corporations abolies en 1789 et la légalisation de la liberté syndicale en 1884). Ce projet tendait finalement à renverser l'Ordre naturel et la Loi naturelle elle-même (Décalogue) au plus grand profit de l'oligarchie révolutionnaire, afin que ne subiste en face d'elle plus rien qui ne puisse lui opposer de résistance : la morale naturelle, la religion, les anciennes solidarités sociales, familiales et professionnelles, tout devait être aboli, effacé, supprimé. Tabula rasa, nous y sommes plus que jamais.
Plus inquiétant, outre la persécution des croyants, la poursuite des déviants, ce projet aboutira ipso facto à la mise au pas des plus faibles, des enfants et des plus pauvres invités au nom du maçonnique "Liberté & égalité" à faire désormais commerce de leurs organes, de leur sperme, de leurs ovules et même de leurs bébés (!) pour la plus grande joie des bourgeois occidentaux. C'est là un "progrès" nous dit-on. En réalité une nouvelle forme de société esclavagiste inhumaine à laquelle nos chères élites "éclairées" nous convient. Mais cette société où les plus forts écraseront les plus faibles (à commencer par les enfants et bientôt les vieillards?) mérite-t-elle encore le nom de société humaine ?
Sommes-nous à la veille de Mai-68 ? Non, nous sommes en 2013, mais ceux qui contestent l'ordre établi sont les mêmes, en un peu plus grisonnants, des éternels suppôts de la franc-maçonnerie impérialiste.
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À quoi sert le mariage ?
Le mariage semblait voué à disparaître il y a trois décennies ; le voilà au centre de la politique française, avec le projet de légalisation du «mariage pour tous» par la France
Pour en finir avec un enjeu symbolique quelque peu ridicule, Joseph Savès émet le souhait que la loi laïque ne reconnaisse plus que des «unions civiles» et abandonne le mot même de «mariage». Celui-ci ne devrait plus désigner qu'un rituel religieux et sans contenu juridique...
Les médias français dénoncent à l'envi une société archaïque et discriminatoire. La révolte gronde dans les cafés et les salons parisiens... Sommes-nous à la veille de Mai-68 ? Non, en 2012, mais ceux qui contestent l'ordre établi sont les mêmes, en un peu plus grisonnants.
Dénoncent-ils la catastrophe climatique ? L’incurie des dirigeants européens face à l'explosion de la misère et des inégalités ?... Non, l'affaire est beaucoup plus grave. Elle concerne le droit des homosexuels à se marier devant le maire.
Ceux qui ironisaient, il y a quarante ans, sur le mariage «petit-bourgeois» plaident aujourd'hui en faveur de son extension aux homosexuels. Il s'agit de remédier à la souffrance de quelques couples qui ne supportent pas de ne pas «graver leur nom au bas d'un parchemin» (Brassens). Regrettons qu'il n'y ait plus un Molière pour les traiter comme il convient.
Mais l'affaire n'est pas seulement risible. Ainsi qu'en conviennent historiens et anthropologues de tous bords, «on ne trouve pas, dans l'histoire, d'union homosexuelle et homoparentale institutionnalisée» (Article de l'anthropologue Maurice Godelier, dans Le Monde du dimanche 18 novembre 2012, page 9) : «L'humanité n'a cessé d'inventer de nouvelles formes de mariage»).
N'est-il pas dangereux, dans ces conditions, de jouer les apprentis-sorciers avec une institution, la famille, qui a traversé les millénaires et les civilisations? Rappelons simplement que le mariage n'a pas été établi pour consacrer l'amour de deux êtres (on n'a pas besoin d'une reconnaissance sociale pour s'aimer et vivre ensemble) mais pour assurer une protection juridique aux enfants appelés à naître de cette union et garantir leur droit à hériter.
D'autres l'ont fait, pourquoi pas nous ?
On se rassure en se disant que d'autres pays, et non des moindres, ont franchi le pas et officialisé le mariage entre personnes du même sexe : le Canada, la Norvège, la Suède, plusieurs États des États-Unis, l'Afrique du Sud et même l'Argentine et l'Espagne catholique.
Le monde non-occidental demeure massivement indifférent ou hostile au mariage homosexuel. Faut-il s'en inquiéter ? On peut faire le rapprochement avec l'esclavage, une institution universelle et immémoriale qui a été abolie en premier lieu par les mêmes Occidentaux.
Mais on peut aussi oser un rapprochement avec l'eugénisme. Issue de la théorie de Darwin, cette doctrine a eu les faveurs des élites progressistes à la fin du XIXe siècle tout en étant sévèrement condamnée par l'Église. Elle a débouché sur la stérilisation obligatoire des handicapés mentaux et des inadaptés sociaux dès 1907 dans plusieurs États des États-Unis, puis en 1922 dans la Suède social-démocrate.
Dix ans plus tard, l'eugénisme a été mis en oeuvre par les nazis, qui se voulaient révolutionnaires et hostiles aux «vieilles lunes» cléricales et réactionnaires. Pour cette raison-là, l'eugénisme nous fait aujourd'hui très justement horreur... Qu'en sera-t-il, demain ou après-demain, de l'inscription à l'état-civil des familles parent A / parent B ?
Homo philie, homo phobie
L'homosexualité est aussi vieille que l'humanité et ses pratiquants, quoique minoritaires et souvent victimes de violences et d'exclusion, ont toujours participé à la vie sociale, ainsi que le rappelle l'historien Michel Rouche, dans un passionnant livre d'entretiens avec le journaliste Benoît de Sagazan : Petite histoire du couple et de la sexualité (CLD, 2008).
Autres temps, autres moeurs : à l'image de Zeus, qui s'était transformé en aigle pour séduire le jeune Ganymède, les notables grecs et romains n'avaient pas de honte à partager la couche d'un garçon impubère. Mais la pédophilie a été plus tard condamnée, de même que les relations entre adultes du même sexe, sous l'effet du puritanisme stoïcien (et païen).
Au Moyen Âge, la «sodomie» (ainsi qualifie-t-on l'homosexualité avant que le mot ne soit inventé en 1869) est inscrite parmi les péchés graves. Elle est parfois sanctionnée, le plus souvent tolérée, selon que domine dans l'Église le courant rigoriste ou le courant optimiste.
Au XVIIe siècle, les «libertins» de la cour de Louis XIV attestent de l'influence que pouvaient avoir les homosexuels au pied du trône. Plus près de nous, le juriste Cambacérès, l'académicien Julien Green, les philosophes Roland Barthes et Michel Foucault et le Prix Nobel André Gide... montrent qu'elle n'était pas un obstacle à l'ascension sociale et aux honneurs publics.
Si l'Église officielle qualifie encore de péché l'onanisme et la sodomie, on ne saurait comparer cette condamnation morale aux sanctions pénales qui frappent les homosexuels dans tous les pays musulmans comme dans la plupart des pays d’Afrique noire et d’Asie.
On a fait beaucoup de cas de la loi française de 1942, abrogée en 1982, établissant à 21 ans au lieu de 15 la majorité en matière de relations homosexuelles. Avouons qu'on a connu pire en matière de persécution.
Une régression intellectuelle
Le romancier Benoît Duteurtre écrit dans Le Nouvel Observateur (20 septembre 21012) : «L’aspiration des militants homosexuels à la famille et au mariage est une formidable régression intellectuelle par rapport aux enjeux de la libération sexuelle. Après avoir revendiqué la liberté absolue, on en est à vouloir parodier le mariage, ce vieux rituel d’inspiration religieuse auquel les hétérosexuels eux-mêmes ne croient plus guère, vu qu’ils s’empressent généralement de divorcer !»
Le romancier juge «amusant de voir certains militants s’exciter contre l’Église, qui devrait, à son tour, accepter le mariage gay – comme s’il fallait à tout prix obtenir la reconnaissance du clergé qui ne fait pourtant que jouer son rôle de force morale archaïque».
Pour lui, «la modernité, c’est évidemment le pacs, qui laisse de côté tout cet héritage et qu’on pourrait fort bien se contenter d’améliorer. Mais les groupes de pression, engagés dans la surenchère, semblent confondre l’égalité et le pastiche. Beaucoup d’homos se contrefichent du mariage comme de l’adoption, mais il est vrai que cette soif de normalité enchante certaines personnes qui ont l’impression de les voir rentrer dans le rang».
Communautarisme
Les organisations homosexuelles sont en flèche dans le développement du communautarisme en Occident et c'est là un phénomène nouveau. Le philosophe Roland Barthes l'avait entrevu dans les années 1970. Homosexuel épanoui et discret, il s'inquiétait déjà à cette époque d'un activisme qui pouvait porter atteinte à son intimité et à sa liberté.
Si l'on met à part une petite minorité d'individus exclusivement orientés vers les personnes de leur sexe, l'homosexualité était jusqu'à ces dernières décennies une pratique occasionnelle qui se conjuguait avec des relations hétérosexuelles plus conventionnelles. Elle est devenue aujourd'hui un critère d'appartenance et chacun est sommé de se définir comme homo ou hétéro.
En 1973, dans Les valseuses de Bertrand Blier, les héros pratiquaient sans complexe une sexualité débridée tant homo qu'hétérosexuelle. En 2000, dans la comédie de Francis Veber Le placard, le héros devait choisir son camp. Entre ces deux dates s'est imposé le principe d'enfermement communautaire. Aujourd'hui, signe des temps, Hollywood multiplie les comédies sur les jeunes gens qui seraient tentés de franchir la nouvelle barrière invisible (La faveur intellectuelle dont bénéficie l'homosexualité en ce début du XXIe siècle, conjuguée à la permissivité sexuelle, pourrait bien conduire à un rétrécissement de la gamme des sentiments. On ne conçoit plus guère que des amitiés masculines se déclinent autrement qu'à travers le sexe. Le lien affectif entre Montaigne et La Boétie («parce que c'était lui, parce que c'était moi») paraît aujourd'hui inconcevable. S'ils revenaient sur terre, les deux amis se pacseraient sans attendre et Montaigne s'abstiendrait sagement tant de se marier que de courir le guilledou avec les paysannes de sa région... De même paraissent incompréhensibles, à l'heure des «tournantes», du voile et des clubs échangistes, les amours tragiques de La Princesse de Clèves ou la présidente de Tourvel (Les Liaisons dangereuses). Faut-il s'en réjouir ?).
L'«outing» par lequel les activistes homosexuels dénoncent quiconque voudrait protéger son jardin secret nous renvoie aux pratiques inquisitoriales ou, au mieux, à une forme inédite de «puritanisme inversé» qui impose à chacun d'afficher son statut. Militants homosexuels et vedettes du showbiz conjuguent leurs efforts pour abattre le mur opaque et bienfaisant qui séparait naguère sentiments privés et vie publique.
Ainsi s'avancent des lendemains radieux où chacun sera sommé de se justifier de ses penchants sexuels, de ses pensées et de ses sentiments ainsi que de choisir sa «communauté», devant un Big Brother omniprésent et omnipotent.
Libertarisme
L'homosexualité n'apparaît plus seulement comme une forme d'expression sexuelle parmi d'autres. C'est aussi un mode de vie qui rejoint une aspiration contemporaine à la sécurité et à la tranquillité. Il permet de retrouver la chaleur d'un groupe dans une société aux liens distendus et offre le confort d'une vie de couple sans avoir à supporter les lubies de l'autre sexe.
Derrière le mariage homosexuel et l'adoption se profile l'idée que la Loi n'aurait plus pour objet de protéger les faibles (enfants, pauvres...) contre les abus des puissants mais devrait se mettre au service de ces derniers pour lever les ultimes obstacles à leurs désirs. Le psycho-sociologue Jean-Claude Liaudet voit dans ce chamboulement une ruse du néolibéralisme pour intégrer à la société marchande des domaines qui lui échappent encore... (Jean-Claude Liaudet, Le complexe d'Ubu ou la névrose libérale, Fayard, 320 pages, janvier 2004).
Ainsi s'avancent des lendemains radieux où les pauvres du tiers monde et du quart monde seront invités, au nom de la Liberté, à faire commerce de leurs organes, de leur sperme, de leurs ovules et de leurs bébés pour la plus grande satisfaction des bourgeois occidentaux.
Joseph Savès
Le mariage pour quoi faire?
Au moment où les organisations homosexuelles réclament le droit au mariage, on peut se demander à quoi sert encore celui-ci.
Au terme d'un processus législatif qui a aligné les droits des enfants «naturels» sur ceux des enfants légitimes, le mariage civil n'apporte plus guère de droits particuliers. Sa justification première, qui était d'offrir aux enfants et à l'épouse une protection juridique et des garanties en matière de succession, est dévaluée par la concurrence d'autres formules juridiques. C'est si vrai que de plus en plus de couples élèvent leurs enfants sans se soucier de passer devant le maire.
À défaut d'abolir le mariage civil, le législateur pourrait changer son nom pour celui d'«union civile» et laisser le mot mariage au vocabulaire religieux. L'«union civile» se présenterait dès lors comme un pacte civil de solidarité - pacs - amélioré, ouvert à tous les couples, avec quelques aménagements fiscaux concernant la pension de réversion et l'héritage ainsi que l'adoption.
Mais avant toute chose, il importerait de supprimer l'article 433-21 du code pénal qui interdit aux prêtres, pasteurs et rabbins de marier un couple qui n'est pas au préalable passé devant le maire. Ainsi continueront de s'unir civilement ceux qui le veulent, les autres faisant de leur union une affaire purement privée.
Soulignons que cette abrogation serait conforme au principe de laïcité et à la loi de séparation des Églises et de l'État. On ne voit pas bien en effet pourquoi l'État laïc se préoccupe de conventions d'ordre privé comme le mariage religieux dès lors qu'elles n'ont aucune implication civile ou juridique.
Source : http://www.herodote.net/a_quoi_sert_le_mariage_-article-1406.php