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Christ Roi

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 07:54

Le "maire populaire" de Transcarpatie (Ruthénie), Peter GECKO, région extrême-ouest de l'Ukraine, à la jonction des frontières ukrainienne, slovaque, hongroise et roumaine, a lancé un ultimatum à Kiev au 11 mai pour désarmer Pravy Sector (Secteur droit) et promis chasser les putschistes de Kiev en deux jours.
Selon Gecko, les habitants de Transcarpatie ont déjà fait leur ultimatum, et si leurs demandes ne sont pas prises avant le 11 mai, ils seront prêts à libérer Kiev du coup d'Etat. "Si les autorités de Kiev n'ont pas pas désarmé Secteur droit", une partie des Accords de Genève ne sera pas respectée, nous passerons à l'action, a-t-il promis.

 "Nous pouvons protéger les Hongrois et les Ruthènes contre les empiétements du gouvernement actuel, et pour ce, nous avons tous les moyens", a-t-il ajouté.

 

Plus tôt, le Premier ministre de "la République autoproclamée de Rusthénie subcarpatique a fait appel au président russe Vladimir Poutine et lui a demandé de reconnaître l'indépendance de la région Transcarpathe. Les autorités de Kiev ont accusé Peter Getsko de violation de l'intégrité territoriale du pays.

 

De plus, Peter Getsko a rappelé que le référendum sur le sud-est de l'Ukraine s'est tenu en Transcarpathia en 1991, et que la grande majorité de la population avait voté pour la création de l'autonomie.

 

 

Source: http://ru-facts.com/news/view/34809.html

 

 

Le 4 février 2014, Nikolaï Starosta, le chef de l’organisation Rada populaire de Ruthénie subcarpatique (RPRS), a annoncé que les Ruthènes demanderaient aux députés de la Verkhovna Rada et au président Viktor Ianoukovitch de remplir les exigences du référendum de 1991 et d’accorder l’autonomie à la Ruthénie subcarpatique.

 

Serait-ce un détonateur supplémentaire du démembrement de l’Ukraine ou de sa fédéralisation ?
Kirill Frolov, spécialiste de l’Institut des pays de la CEI, a exprimé son point de vue sur la question.

« Je pense que les exigences des Ruthènes sont tout à fait justes. Les Ruthènes ne se sont jamais séparés du monde russe de toute leur histoire. En 1946 déjà, ils avaient demandé à Staline de les intégrer à la Fédération de Russie en tant que république autonome ou fédérée. Mais il a été décidé de rattacher la Ruthénie subcarpatique à la République socialiste soviétique d’Ukraine. Les communistes ukrainiens, dirigés par Nikita Khrouchtchev, les ont soumis à une ukraïnisation forcée. Toutefois, malgré cela, qu’ils aient vécu en Hongrie, en Austro-Hongrie ou en Tchécoslovaquie, les Ruthènes ont conservé leur lien de parenté avec la Russie. Aujourd’hui, le chef spirituel des Ruthènes est l’archiprêtre Dmitri Sidor, du Patriarcat de Moscou, qui se bat pour leurs droits. Il est célèbre pour avoir hypothéqué sa maison afin de construire une grandiose église et un centre de missionnaires au centre d’Oujgorod. Et il a été condamné pour séparatisme après avoir demandé le respect de l’opinion de 72 % de la population, qui, lors d’un référendum en 1991, se sont prononcés en faveur de l’autonomie de la Ruthénie subcarpatique. Cette autonomie peut-elle déstabiliser la situation politique de la région ? Bien au contraire. Les Ruthènes ne veulent rien avoir de commun avec les idées de l’EuroMaidan. »

 


« Les Ruthènes ne représentent pas la région en entier, mais seulement sa communauté nationale, et cherchent depuis longtemps à obtenir leur autonomie. ... Ils ne veulent pas faire partie d’une région contrôlée par la Galicie où le nationalisme ukrainien prospère. Les Ruthènes craignent que des nationalistes radicaux, ceux qui les considèrent comme des ennemis de l’Ukraine, arrivent au pouvoir. Les Ruthènes ont historiquement des intérêts contraires à ceux des nationalistes ukrainiens, qui ont pour héros Stepan Bandera. En ce qui concerne le droit à l’autonomie, il pourrait en principe devenir réalité dans la nouvelle constitution. Elle devrait prévoir plus de droits pour les régions, et aussi pour les minorités nationales. Mais, pour le moment, il n’en est rien. L’activité des Ruthènes pousse objectivement à un changement de la structure de l’État, à une nouvelle constitution, parce que celle qui est en vigueur a provoqué les évènements dont nous sommes aujourd’hui les témoins. »

 

Source: Un article de la Voix de la Russie du 4 février, avant le renversement de Ianoulovytch le 22 février, http://french.ruvr.ru/2014_02_04/Les-Ruthenes-veulent-leur-autonomie-par-rapport-a-l-EuroMaidan-1691/

 

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