Au moment où différentes entreprises totalitaires sont réalisées pour imposer le "mariage" gay, corrompre jusqu'aux âmes de nos enfants dès la Maternelle ("théorie du genre", "éducation sexuelle"), nous republions un article capital que nous avions publié le 3 août 2008 et le 21 juillet 2010. Cet article met bien en exergue le rôle joué dans l'ombre par des lobbies souterrains, oeuvrant par-delà les générations et les années, à la corruption des moeurs depuis le XIXe siècle... dans un but unique, le contrôle et la domination de la population.
À l'école, ce long travail de sape de l'édifice social se mène par exemple via les techniques constructivistes (l'enfant qui construit son propre savoir...), une école qui "ne fabrique plus des citoyens, plus des hommes libres, mais des incultes qui seront dépendants des discours les plus idiots" (Natacha Polony), un "citoyen athée, illettré, Lgbt" (Farida Belghoul)... Bref un animal qui n'obéirait plus qu'à ses pulsions primaires, un individu plus facilement manipulable et contrôlable.
« Corruption morale caractéristique, peut-on dire, et, par certains, proposée systématiquement, comme le prouvent tels documents communiqués par le Vatican à Crétineau-Joly qui les publia à la demande de Grégoire XVI et de Pie IX.
"Mgr Delassus (La conjuration antichrétienne, p. 325) : Sur la fin de son pontificat, le pape Grégoire XVI, effrayé du redoublement d'activité qu'il remarquait dans les sociétés secrètes, voulut, peu de jours avant sa mort, les dévoiler à toute l'Europe. Pour cela, il jeta les yeux sur Crétineau-Joly. Le 20 mai 1846, il lui fit écrire par le cardinal Lambruschini de venir à Rome. Il lui fit remettre, pour ce travail, par le cardinal Bernetti, ancien secrétaire d'Etat, les documents en sa possession, et il l'accrédita au près des cours de Vienne et de Naples pour qu'il obtînt d'elles communication d'autres documents déposés dans leurs archives secrètes."
Mille pressions s'exercèrent aussitôt sur Crétineau-Joly pour le contraindre au silence. Pie IX lui-même, effrayé par les dangers que courait l'historien, le lui conseilla. Ce n'est qu'en 1849, pendant que le Pape était à Gaëtte, que le cardinal Fornari, nonce à Paris, engagea l'historien à reprendre son travail. Après bien des vicissitudes, la plupart des documents virent le jour dans "L'Histoire du Sonderbund" et dans "L'Eglise Romaine en face de la Révolution".
Dans le deuxième volume de son ouvrage "L'Eglise Romaine en face de la révolution", Crétineau-Joly publie une autre lettre d'un membre de la Haute vente (Vindice à Nubius - deux pseudonymes -, de Castellemare, le 9 août 1838) :
"Le catholicisme, y peut-on lire, n'a pas plus peur d'un stylet bien acéré que les monarchies ; mais ces deux bases de l'ordre social peuvent crouler sous la CORRUPTION : ne nous lassons donc jamais de corrompre. Tertullien disait avec raison que le sang des martyrs enfantait des chrétiens ; ne faisons donc pas des martyrs, mais popularisons le vice dans les multitudes. Qu'elles le respirent par les cinq sens, qu'elles le boivent, qu'elles s'en saturent [...] Faites des coeurs vicieux et vous n'aurez plus de catholiques.
C'est la CORRUPTION en grand que nous avons entreprise [...] la corruption qui doit nous conduire à mettre un jour l'Eglise au tombeau. J'entendais dernièrement un de nos amis rire d'une manière philosophique de nos projets et nous dire:
Pour abattre le catholicisme, il faut commencer par supprimer la femme. Mais, puisque nous ne pouvons supprimer la femme, corrompons-la avec l'Eglise. Corruptio optimi pessima. [...] Le meilleur poignard pour l'Eglise, c'est la corruption." »
(Source : Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 147-148).
« Corruption de la femme, vient-il d'être dit. Or, ne pouvait-on lire dans le journal "L'Emeute" de Lyon (du 7-12-1883) : "Il est temps de renforcer nos bataillons avec tous les éléments qui épouseront nos haines… Les filles seront de puissants auxiliaires; elles iront chercher les fils de famille jusque dans le giron de leur mère pour les pousser au vice, au crime même…; elles se feront les servantes des filles des bourgeois pour pouvoir leur inculquer les passions honteuses. Telle pourra être l'œuvre des femmes attachées à la Révolution".
Le premier auteur de la loi qui a créé les lycées de filles, Camille Sée, a déclaré que l'œuvre de déchristianisation de la France n'obtiendrait son plein succès que lorsque toutes les femmes auraient reçu l'éducation laïque. "Tant que l'éducation des femmes, a-t-il dit dans son rapport à la Chambre en 1880, finira avec l'instruction primaire, il sera presque impossible de vaincre les préjugés, la superstition, la routine" (entendons : les traditions catholiques, le dogme, la morale.)
En janvier 1906, le renégat Charbonnel eut un entretien avec le ministre de l'Instruction Publique, le franc-maçon Bienvenu Martin. "La Raison" en rendit compte: "Je voyage beaucoup, dit le ministre, pour une cause que j'ai profondément à cœur, l'éducation des jeunes filles. Je suis allé inaugurer nombre de lycées et de collèges à leur usage. Nous arracherons la femme au couvent et à l'Eglise. L'homme fait la loi, la femme fait les mœurs. …
Or ici l'initiative a été prise par les loges. Le 6 septembre 1900, le Convent du Grand-Orient de France renvoya "à l'étude des loges la recherche des moyens les plus efficaces pour rétablir l'influence des idées maçonniques sur les femmes, tenter de les arracher à l'influence des prêtres et créer telles institutions aptes à atteindre ce but." (Compte-rendu du Convent de 1900, p. 166.)
"Pour tuer l'Eglise, il n'y a qu'à prendre l'enfant et à corrompre la femme" (Heine.)
"Celui qui tient la femme tient tout, d'abord parce qu'il tient l'enfant, ensuite parce qu'il tient le mari" (Jules Ferry) [le fameux promoteur de l'école laïque et obligatoire, et de la république colonisatrice "au nom des droits de l'homme" et du "devoir de civiliser les races inférieures"...]
"Les communistes désirent que la femme se libère le plus tôt possible de son foyer, qu'elle ne subisse la maternité que d'une façon consciente et raisonnée" (P. Semard, L'Humanité du 8.11.1924).
Au Congrès maçonnico-féministe de 1900, on put entendre : "Nous voulons l'union libre dans l'amour jeune et sain. Le mariage pourra être supprimé sans inconvénient. Liberté absolue de l'avortement... etc."
"Il faut détruire (dans la femme) le sentiment instinctif et égoïste de l'amour maternel... La femme n'est qu'une chienne, une femelle, si elle aime des enfants" (Congrès communiste du 16.11.1922). - Voir aussi La femme et l'enfant dans la Franc-maçonnerie, par M. de la Rive, 1895.
Les fascicules des 1er et 16 avril 1909 de la Réforme sociale publièrent un mémoire de M. Pierret, intitulé "L'oeuvre de la dépopulation en France", dans lequel il était établi d'une façon péremptoire que le mouvement néomalthusien était voulu par la Maçonnerie : "M. Pierret prouve... que sous le haut patronnage de celle-ci, avec le concours avoué des personnages les plus éminents du parti maçonnique, des associations se sont fondées qui tendent à ce but. Le frère Robin y est encadré par tout un groupe de politiciens dont les noms sont tristement connus : Aulard, Henry, Berenger, Seailles, Lucipia, Merlon, Fernand Gregh, Trouillot, Jaurès, etc. Et M. Pierret explique comment il prit contact avec ce mouvement dans une réunion de 'Jeunesse laïque' présidée par M. Havet, de l'Institut, et dont les principaux orateurs n'étaient rien moins que M. Anatole France, de l'Académie française, M. le député Sembat, et le non moins député Ferdinand Buisson, qui a présidé longtemps aux destinées de notre enseignement officiel" (fascicules des 1er et 16 avril 1909 de la Réforme sociale, p. 394, 395)
Qu'il s'agisse de l'apologie de l'union libre, de l'introduction et du développement du néo-malthusianisme (dépopulation, avortement), du développement des modes immodestes, de l'envahissement de la littérature pornographique, de la prétendue "éducation sexuelle", etc., on sait quelle fut l'action déterminante sinon la complicité des Loges. Oeuvre systématique et continue de corruption morale. De l'idéal proposé par Helvetius à l'ouvrage réédité par Léon Blum au moment où, en une heure typiquement révolutionnaire, il était le chef du gouvernement français, il est impossible de ne pas constater une volonté de corruption vraiment trop stable pour qu'on ne la puisse dire 'essentielle' à la Révolution."
(Source: Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 149-151.)
. Le scandale de la théorie du genre : les "travaux" d'Alfred Kinsey et la Fondation Rockefeller