Note de Christ-Roi. Au sujet de la réécriture de la constitution et des "gens" qui ne s'y intéresseraient pas mais trouveraient le temps de regarder 3 heures par jour la télé, le peuple est simple (dans le bon sens du terme), c'est-à-dire qu'il se fie à la loi naturelle. Pas besoin de constitution pour cela.
Le peuple ne songe pas naturellement à se réunir régulièrement sur la place publique pour légiférer et gouverner lui-même.
Le peuple pense plutôt à se doter d'un chef dont le premier devoir est de servir le peuple, le gouverner avec justice dans ses intérêts.
En France, les Gaulois se choissaient un roi qu'ils hissaient sur le pavois.
Les Mérovingiens par Évariste-Vital Luminais. Galerie d'art de la Nouvelle-Galles du Sud, Sydney
Les premiers rois de France de la dynastie mérovingienne étaient choisis par le peuple. C'était l'"élection" du roi. Le système de l'élection du roi a survécu jusqu'à Philippe II Auguste (1180-1223), en 1180, au moment où le principe héréditaire l'emporta par ses vertus (fin des partages francs et des querelles de sucession). Le roi, étant déjà riche, n'a pas besoin de s'enrichir, mais pense à gouverner la France. (Lire : Les avantages de la monarchie)
Le principe électif survit dans l'acclamation du Roi au moment du sacre qui en est un rappel.
Ecrire une constitution est déjà une limitation des droits du peuple
La France, avant la Révolution des francs-maçons, la France des rois, n'a jamais eu besoin d'écrire une "constitution" puisque le roi s'appuyant sur le droit divin, les coutumes et "lois" des gens respectait de facto la loi naturelle.
Sous Charlemagne, la loi est "intangible" parce qu'elle "appartient au peuple", le roi ne peut y "toucher quant au fond" (Jean Favier, Charlemagne, Texto, Le Goût de l'histoire, Lonrai 2013, p. 334-335).
Une constitution écrite, soit affirmera des droits naturels qui n'ont pas besoin d'être écrits (Ce qui est naturel n'a pas besoin d'être écrit). Exemple: Déclaration des droits de l'homme de 1789. En proclamant des droits naturels comme la liberté, la sûreté, la résistance à l'oppression, la déclaration de 1789 y ajoute des principes plus artificiels servant de couverture au pouvoir de l'Oligarchie comme la "souveraineté nationale" exprimée via la Volonté générale et le principe de l'élection (article 3 de la DDH de 1789 : "Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation"). Ecrire cela n'a jamais permis à la France de fonder une légitimité politique solide faute précisément de fondement politique solide. On ne construit pas la maison sur les sables mouvants du Colisée...
En 1791, l'élection dans un carré défini par un Club à Paris, fonde donc le pouvoir d'une minorité contre la majorité et définit une "prison", comme le dit Etienne Chouard. Nous disons un carré dans lequel les gens sont "libres" de se déplacer... aux quatre angles... ou le long des quatre côtés, mais ne peuvent pas en sortir !
Philippe Dieudonné (Philippe Auguste) offert par le Ciel à ses parents (Grandes Chroniques de France, v.1270), Paris, Bibliothèque Sainte-Geneviève.
La constitution de la Ve république a d'ailleurs défini que "la forme républicaine du Gouvernement ne peut faire l’objet d’une révision" (article bien nommé "89" de la Constitution de la Ve République...).
Ce qui signifie que même si le peuple voulait revenir à la monarchie, les "démocrates" et les hommes d'affaires ont verrouillé le système en l’interdisant... Le peuple n’est donc pas "souverain". Il n'est pas "libre". Le slogan de la république "liberté, égalité, fraternité" n'est que du vent et ne sert que de couverture à l'Oligarchie.
Depuis 1789, les constitutions ont effectivement été écrites par ceux qui emprisonnent les Français, et confisquent la démocratie.
Les constitutions depuis 1789 sont une insulte au bons sens, à la raison et à l'intelligence. Elles créent des principes anti-démocratiques, et des lois qui permettront d'aller contre ce qui est naturel, grâce à la soit-disant "Volonté générale" (ex : mariage pour tous ; droit d'adoption, GPA pour les couples homosexuels).
La seule démocratie qui vaille était celle qui sous le "Moyen Âge" et l'"Ancien Régime" organisait régulièrement au niveau national des Etats généraux où les représentants avaient un mandat direct (et non indirect comme depuis 1791 qui est la démocratie soit-disant "représentative"). Les représentants émanaient de leurs corporations professionnelles (de métiers) ou sociales (noblesse, clergé, tiers-Etat), aujourd'hui ce serait des groupes socio-professionnels (familles, artisans, paysans, salariés, fonctionnaires, chômeurs pourquoi pas!).
Autrement dit comme l'explique d'ailleurs Marion Sigaut, en 1789, à l'élection aux Etats généraux, le système était plus démocratique qu'après ! Les Etats généraux représentaient l'intégralité de la population française. Il y avait plus de démocratie en 1789 sous l'Ancien Régime qu'après 1789. C'est ça la réalité.
Le tout est fondé sur un principe non négociable comme par exemple la loi naturelle qu'aucune législation ne peut enfreindre sans tomber dans la tyrannie, ou même pourquoi pas... la famille, proclamée "cellule de base de la société" et fondement du nouveau régime.
Il ne s'agit ici que de pistes envisagées et livrées au public. L'idée de la réflexion autour d'une Constituante comme envisagé par Etienne Chouard ou de nouveaux Etats généraux comme envisagés par Alain Soral est intéressante.
Le tirage au sort à Athènes était perçu comme le choix des dieux. Ce qui n'est pas si éloigné que ça du droit divin... Un droit divin, un Christ Roi de France qu'il s'agit donc maintenant, à la suite de sainte Jeanne d'Arc, de Saint-Louis et de Charlemagne, de reconnaitre et de constitutionnaliser comme pierre d'angle de l'édifice.
À chacun de s'emparer de ces sujets, d'y réfléchir, d'y apporter sa pierre et de les diffuser autour de lui.
. Alain Soral évoque la possibilité d'une refondation monarchique
. Et après la révolte ? Louis XX, Roi de France, réunit les Français, la République les divise !
. Des impôts dix fois supérieurs à ce qu'ils étaient avant 1789 !
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