23 mars 2012
5
23
/03
/mars
/2012
13:06
Le journaliste Jean-Michel Vernochet donne sa version au sujet de la mort de Mohamed Merah, et parle d'affaire manipulée.
Tout d'abord, rappelons que nombreux sont ceux qui n'ont pas été étonnés d'apprendre la mort expéditive de Merah, une balle dans la tête... et donc pas de procès. Cela arrange bien du monde. Ce mode de liquidation devient classique : Mohamed Merah a été liquidé d'une balle dans la tête comme les Kadhafi, Kennedy ou l'assassin présumé de Kennedy, Lee Harvey Oswald, abattu lui aussi en direct lors de son transfert, par le juif polonais Jack Ruby, moins de 48 heures après son arrestation. Dans toutes ces affaires, un point commun : pas de procès, ni même le début d'une instruction judiciaire.
Deux anomalies relevées par Vernochet :
(1) le fait qu'alors que Merah était, selon le mot de Claude Guéant mercredi 21 mars 2012, "assidument suivi par les services de police de la Direction centrale du Renseignement et de la Sécurité Intérieure", pourquoi les forces de sécurité ne sont pas intervenues dès le premier meurtre de Toulouse?
Merah avait en effet pris contact et rendez-vous (pour l'achat d'une moto) avec le soldat d'origine antillaise de confession chrétienne grâce à un ordinateur familial, celui de son frère, dont l'adresse ip était facilement identifiable : les services de police savaient qui était Merah, le suivaient, savaient ce qu'il avait fait, et pourtant l'on a laissé faire.
(3) Comment, puisque cet homme était sous surveillance policière, a-t-il pu acquérir, entreproser des armes, et notamment une arme de guerre israélienne ?