Dans un article publié le 5 mars 2012, et titré : "La mafia calabraise investit la Côte d'Azur", Le Figaro évoque, sur un ton grave, une mafia bien dangereuse... la mafia italienne ou calabraise, qui aurait pris pied en Côte d'Azur. Diantre, rendez-vous compte, "des fugitifs mafieux trouvent refuge au sein de la diaspora italienne en France" !
Les crimes qui leur sont reprochés ? Un meurtre pour l'implantation d'une salle de jeux, "«des opérations immobilières sur la Côte d'Azur» qui «mettait en lumière des liens économiques suspects» avec «des figures du banditisme, des entrepreneurs du bâtiment, des promoteurs» et même des «élus locaux», "des liens avec le milieu corse pour le trafic de drogue", des détentions d'"intérêts dans «des débits de boisson, des restaurants, des plages»", la «vente d'outillages contrefaits de provenance chinoise». Elle serait allée jusqu'à sceller des accords avec les triades qui seraient «à la recherche de débouchés en France». La Côte d'Azur n'est plus seulement une terre de repli. Elle devient une base logistique pour la pieuvre." (Fin de citation)
Des crimes, certes très graves.
Quid des crimes d'autres mafias, internationales, crimes jamais présentés au public - les medias étant à la solde de ces mafias et les enjeux étant d'un autre niveau... -, et qui visent à rien de moins qu'à la destruction d'Etats et de nations entières ! Quid de ces crimes mafieux où des milliards sont engagés, volés aux peuples chaque année par des gouvernements dont les représentants devraient être jugés pour haute trahison, via plans de refinancement des banques par l'argent public... par exemple, ou engloutis dans des "mesures d'aides" et "plans de sauvetages" à Etats endettés, mesures visant à mettre ces Etats littéralement à genoux comme la Grèce ? Quid des mafias mettant en cause directement la Troïka (FMI, Commission européenne et BCE) ? L'article du Figaro a pour but ici de détourner l'attention vers des mafias nationales. Parler de la "mafia calabraise" est quand même moins dangereux... et coûte moins professionnellement.
Voici ce qu'écrivait le juif Bernard-Henri Lévy, un "philosophe" bien connu, qui dans un aveu louable, a fort bien exprimé le problème des prédateurs internationaux et autres vampires planétaires (sans les nommer), dans l'un de ces livres, en 1994 :
"Je crois, disait-il, que des Etats entiers tomberont sous les coups des mafias planétaires; et que, si ce n'est pas sous leurs coups, ce sera entre leurs mains. Je crois à un devenir-ghetto du monde, et à un devenir-mafia de la planète... Je crois à l'émiettement du monde. Et à une pulvérisation des Etats. Et à une dissolution des vieilles et pacifiques nations". Et il nous faisait part de son opinion : "Est-ce que ce n'est pas mieux ?" (Bernard Henri-Lévy, La Pureté dangereuse, Grasset, 1994, p. 184).
Dans son livre, "La Mafia juive, Les Grands prédateurs internationaux" (Baskerville, Paris 2008, p. 391) Hervé Ryssen nous explique que Bernard-Henri Lévy nous déclarait là, "le plus simplement du monde qu'il justifiait les mafias, jugées finalement moins perverses que les Etats et les nations sédentaires. Après tout, ce n'était peut-être rien d'autre que cela, l'idéal des philosophes planétariens : la destruction des nations, et en remplacement, le contrôle de la planète par les mafias transnationales"...
Des mafias bien plus dangereuses que la "mafia calabraise" !
Pour lire d'autres développements sur ce sujet, lire : La Mafia Juive d'Hervé Ryssen, livre en commande ici : http://www.librairiefrancaise.fr/product.php?id_product=50 . Les aspects financiers et économiques y sont néanmoins moins envisagés que les crimes plus traditionnels de racket, trafic d'armes, meurtres sours contrat, trafic de drogues, blanchiment, proxénétisme, casinos et discothèques, mafia du porno, kidnapping, cambriolages, trafics de diamants, traite des Blanches, traite des Noirs, trafics d'oeuvres d'art, trafics d'organes, escroqueries en tous genres.
Un livre entier reste à écrire sur la mafia bancaire transnationale.
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