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Christ Roi

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 16:45

Une certaine manière de présenter l'histoire de la France a des relents d'antifrancisme nauséabond insupportable... On entend par exemple fréquemment dire, dans la bouche de révisionnistes stipendiés, que notre pays la France n'existait pas avant le moment où le premier roi de France prit le nom de "roi de France" à la place de celui de "roi des Francs", un peu comme si avant ce moment-là, la réalité "France" désignée depuis l'époque de l'Empire romain sous le mot latin "Francia" par les géographes n'existait pas... Cette réalité (la France) qui du coup n'en serait plus une, conformément au déni du réel qui caractérise les révolutionnaires princes des nuées... serait apparue d'un seul coup au XIIIe siècle... avec le roi Philippe II Auguste prenant donc le titre de "roi de France" (Rex Franciæà la place de celui de "roi des Francs" (Rex Francorum) d'une entité qui jusque-là n'existait pas. La France naissait alors : auparavant elle n'existait pas, ni dans son acception culturelle et politique, ni dans sa dénomination. La négation, méthodique, acharnée et systématique de pans entiers de notre histoire, découpée par-ci, tronçonnée par-là, supprimée carrément pour tout ce qui va grosso modo du IIIe au XIIIe siècle est la marque d'une vision officielle de l'histoire. Une histoire déformée, falsifiée, toujours répandue, malheureusement.

D'autres auteurs, plus généreux, font mine de faire débuter l'histoire de la "France" un peu plus haut dans le temps, pas trop loin, à partir du IXe siècle seulement, lors du Traité de verdun (843) entre les trois fils de Louis le Pieux (fils de Charlemagne). Charles le Chauve recevant la Francie occidentale, et Louis II le Germanique la Francie orientale.

"Francia" : les origines de la France

Un siècle auparavant pourtant, nous trouvons déjà le terme "Francia" en 750, lorsque Pépin le Bref envoie à Rome deux de ses plus éminents ecclésiastiques: l'évêque de Würzbourg Burchard et l'abbé de Saint-Denis Fulrad. Ils doivent interroger le pape "au sujet des rois qui en Francia en ce temps-là n'avaient pas le pouvoir royal, s'il était bien ou non qu'il en fût ainsi?", disent les Annales royales. Zacharie donne la réponse : "Il vaut mieux appeler roi celui qui possède le pouvoir plutôt que celui qui ne l'a pas, afin que l'ordre ne soit pas bouleversé".

 

En 792, la récolte a été particulièrement mauvaise, les stocks sont épuisés dès le printemps 793 et la pénurie est d'une ampleur touchant l'Europe entière. Les Annales de Moissac mentionnent qu"une très sévère famine toucha le Bénévent... mais une sévère famine frappa aussi l'Italie et la Bourgogne, et des régions de Francie, et il y eut une sévère famine également en Gothie et en Provence, et beaucoup moururent." (Annales de Moissac) (1)

 

Au début du VIe siècle, "le pape Grégoire s'habitue [...] à remplacer le latin Gallia par l'expression de gens Francorum, peuple des Francs, voire même, dans au moins un cas, par un néologisme venu de l'autre côté des Alpes : 'Francia'." (2)

 

Trois autres occurences du terme Francia surgissent, plus anciennes encore, sur des pièces de monnaies émises par Constantin Ier et dans deux documents de l'antiquité tardive, au IIIe siècle : le Panegyrici Latini, et la Tabula Peutingeriana ou ou Peutingeriana Tabula Itineraria

 

Première occurence: les pièces de monnaie émises par Constantin

 

"Constance Chlore meurt en juillet 306. Son fils Constantin part pour le Rhin où les Frances relèvent la tête. Il réoccupe le fortin de Divitio, en face de Cologne, et relance un pont sur le fleuve. Les rois Ascaris et Mérogaise sont capturés. Leurs hommes périssent en grand nombre sous les crocs des fauves, aux arènes de Trèves.

 

"Constantin écrasera les troupes de Maxence près de Rome, au Pont Milvius, le 28 octobre 312. Parmi les soldats de la IIe Légion Italica qui lui valent cette victoire décisive, on compte déjà beaucoup d'auxiliaires francs.

[...] Au début de 313, Constantin est obligé de revenir en personne à Trèves. Les Alamans et les Francs s'inclineront finalement devant l'empereur, devenu chrétien. Pour célébrer son triomphe, Constantin institue des Jeux franciques, où des prisonniers barbares sont sacrifiés. Il décrète aussi l'émission de monnaies commémoratives. Quelques-uns de ces sous d'or, admirablement conservés, représentent une femme prostrée, gémissant sur sa défaite. La légende désigne l'infortunée : Francia."(3)

 

Deuxième occurence: le Panegyrici Latini (IIIe siècle).

 

La "Francia" (nom latin de la France), plus tard également nommé l'empire franc (Latin: imperium francorum), royaume des francs (Latin: regnum francorum), royaume franc ou occasionnellement terre franque, était le territoire habité et gouverné par les Francs du IIIe au Xe siècle.

 

Dans les campagnes continues de Charles Martel, Pépin le Bref (Père de Charlemagne), l'expansion la plus grande de l'empire franc se situe au IXe siècle. La première désignation enregistrée de la "Francia" est dans le Panegyrici Latini (Douze discours solennels de panégyriques romains antiques, d'auteurs anonymes) du troisième siècle (d'entre 289 et 389 après J.-C) (4) 

 

Ce document décrit le secteur de la Francia à ce moment-là au nord et à l'est du Rhin, grossièrement dans le triangle entre Utrecht, Bielefeld et Bonn. Il correspond avec les pays communs des tribus franques Sicambres, Saliens, Bructères, Ampsivariens, Chamaves et Chattuaires (Hattuaires).

Certains de ces peuples, comme les Sicambres et les Saliens, avaient déjà des pays dans l'Empire romain et ont livré des troupes aux forces romaines à la frontière.

 

En 357, le roi salien fut associé à l'Empire romain et fit un point d'appui permanent selon un traité accordé par Julien l'Apostat, qui refoula les Chamavi à Hamaland, ou Hameland, terre non-administrée à l'est des Pays-Bas, entre entre la Lippe et l'Yssel.

 

Clovis recevant la fleur de lys - XVe siècle, Bedford Book of Hours, 1423, illustrant la légende du Roi Clovis recevant les fleurs de lys de son épouse sainte Clotilde. L'armorial français montre Clovis arborant des fleurs de lys, symbole de pureté virginale représenté par la Vierge Marie, au XIVe siècle, mais dont l'origine pourrait remonter au XIIe siècle. Un ange aurait remis à un ermite de la forêt de Marly vivant au environ d'une tour nommé Montjoie, un bouclier où figure trois fleurs de lys, en référence à la sainte Trinité (Père, Fils et Saint-Esprit). L'ermite l'aurait remis à Clotilde pour que celle-ci le donne au roi pour qu'il s'en serve durant la bataille à la place de ses armes ornées de trois croissants ou de trois crapauds, l'ange ayant assuré à l'ermite que le bouclier assure la victoire. Lorsque Clovis se bat contre son ennemi et le tue près de la tour Montjoie, celui-ci confesse la Trinité et fonde l'abbaye de Joyenval qui accueille alors le bouclier comme relique.

   

Comme le territoire franc s'est étendu, la signification de la "Francia" s'est étendue avec. Certains des rois francs, comme Bauto († 388) et Arbogast, s'en remirent à la cause des Romains, mais d'autres dirigeants francs, comme Mallobaud (Mallobaudes), étaient actifs sur le sol romain pour d'autres raisons.

 

Après la mort d'Arbogast (394), son fils Arigius réussit à s'établir dans le comté héréditaire à Trèves et après la chute de Constantin III (usurpateur) certains Francs ont soutenu l'usurpateur Jovin, Jovinus (411).  Bien que Jovin soit mort en 413, les Romains ne parvenaient plus à gouverner les Francs dans leurs frontières.

Le Roi franc Théodomer (ou Theodomir) a été exécuté par l'épée, mais en vain, autour de 421 ou 428. À ce moment, sans que l'on puisse définir précisément l'année, le roi franc salien Chlodion, qui pourrait être le fils de Théodomer, dont le royaume a inclu la Toxandrie, région entre l'Escaut et la Meuse, et la cité Tungrorum (Tongres), lança une attaque sur le territoire romain et étendit son royaume aussi loin que Camaracum (Cambrai) et la Somme.

 

Quoique Sidoine Apollinaire rapporte que Flavius Aëtius combattit les Francs et les repoussa en arrière temporairement (431), cette période marque le début d'une situation qui devait durer pendant plusieurs siècles : les Francs germains associés à l'Empire allaient gouverner un nombre croissant de sujets Gallo-romains...

Le royaume de Chlodion changea les frontières et la signification du mot "Francia" de manière permanente : Francia n'était plus barbaricum trans Rhenum (désigant la terre des barbares des deux rives du Rhin), mais une puissance politique posée des deux côtés du fleuve, profondément impliquée dans la politique romaine. La famille de Chlodion (390-450), ancêtre de Clovis (fils de Childéric Ier, fils de Mérovée, fils légendaire de Chlodion), les Mérovingiens, étendit la Francia encore plus au sud.

 

Si "pour les peuples germaniques, l'empereur, c'est l'empereur des Romains", "les Francs estiment eux aussi être un peuple providentiel, élu, mais ils ont leur propre mythologie, qui fait d'eux les égaux des Romains: descendants des Troyens, habiles et indomptables, ils étaient prédestinés à devenir les champions du christianisme en rejetant le joug de la romanité païenne". "C'est la légende que l'on trouve dans le texte du Pseudo-Frédégaire au VIIe siècle, et qui est incorporée dans le prologue de la loi salique rédigé en 763-764 à la chancellerie royale : on y parle de l'"'illustre nation des francs, fondée par Dieu le Créateur, vaillants dans les armles, solide dans ses alliances, profonde en ses conseils, noble de corps, intacte et pure, d'un physique parfait, audacieuse, forte et indomptable, convertie récemment à la foi catholique, elle qui, alors qu'elle pratiquait encore le paganisme, n'en recherchait pas moins, inspirée par Dieu, les clés de la connaissance et selon le degré de ses moeurs tendait à la justice et conservait la piété. ... Vive le Christ qui aime les Francs! Puisse-t-il conserver leur royaume, remplir leurs dirigeants des lumières de Sa grâce et leur accorder le rempart de la foi'" (5)

 

On peut dire que cette aspiration à la transcendance des Francs se conjuguait à merveille avec la même aspiration que l'on rencontrait chez les Gaulois avec conversion des druides dès le IIIe siècle à la religion trinitaire catholique. Cette conjugaison donna naissance à la "nation des Francs" de Frédégaire, Fille aînée de l'Eglise, issue du baptême du roi des Francs Clovis 

 

Origines des "Francs"

 

 En résumé, voici ce qu'en dit Colette Beaune : "L'histoire de la nation très chrétienne est une autre histoire sainte. Elle commence paradoxalement par une légende païenne. Les origines troyennes des Francs ont été crées au VIIe siècle sur le modèle antique de la fondation de Rome par les exilés troyens conduits par Enée. Comme les Romains qui gouvernaient le monde, les Francs ou Français sont issus de la race la plus ancienne et la plus noble. ... Frédégaire avait inventé Francion, fils de Friga, dont le royaume insoumis aux Romains se situe entre Rhin et Danube. Les Francs sont ainsi rattachés à la famille royale de Troie, à ses héros Priam et Hector, l'un des douze preux."

 La légende des origines troyennes des Francs comme mythe historique du peuple franc est apparue au VIIe siècle; elle fut couramment utilisée jusqu'à la seconde moitié du XVIe siècle et popularisée par les écrivains et les chroniqueurs de Frédégaire à Ronsard. Elle évolua progressivement et intégra le mythe de l'origine troyenne des Gaulois (et inversement des origines gauloises des Troyens) : 

 

"A la fin du XVe siècle, Jean Lemaire de Belges transforme le mythe des origines troyennes des Francs en un mythe des origines troyennes des Gaulois. Les Gaulois sont établis en Gaule depuis des temps immémoriaux. Une partie d'entre eux est allée fonder Troie. Francion revient donc par la suite au pays de ses ancêtres. Gaulois et Francs sont des Troyens et ils ne sont qu'une seule et unique population, sans mélange aucun. Les Gaulois donnent naissance aux Francs. Ainsi, une filiation unique et continue, un sang pur et non mélangé, relie la population française à ses origines glorieuses" (6)

 

Les frontières

 

Dû à la pression des Saxons aux frontières du royaume franc [Saxons avec lesquels nous serons en guerre régulièrement jusqu'à Charlemagne qui les écrasa définitivement (803), en passant par Louis VI le Gros en 1124 qui vit une manifestation du sentiment national avec le soutien des grands vassaux et la création de l'oriflamme, bannière royale, pour repousser l'empereur romain germanique Henri V qui se retira sans combattre], les frontières du nord-est de la Francia étaient repoussées en direction du sud-ouest, si bien que la plupart du peuple originel franc vint vivre plus au sud-ouest, à peu près entre la Somme et Münster. (7)   

 

La troisième occurence du mot "Francia" : la Table de Peutinger (Tabula Peutingeriana ou ou Peutingeriana Tabula Itineraria), appelée aussi Carte des étapes de Castorius, est une copie du XIIIe siècle réalisée par un moine alsacien, du document réalisé au début du IIIe siècle par Castorius.

 

Elle présente les routes et les villes principales de l'Empire romain. Donnée à l'humaniste Konrad Peutinger, elle est aujourd'hui conservée à la bibliothèque de Vienne (Autriche). En 11 feuillets (6,80 m sur 0,34 m au total), la Table représente le monde connu de l'époque, de l'Angleterre à l'Afrique du Nord et de l'Atlantique à l'Inde. Ce document était également connue autrefois sous le nom de Table Théodosienne, (ou tabula theodosiana) du nom Théodose, dernier empereur de l'empire romain unifié de 379 à 395.(2). Elle montre 200 000 km de routes mais aussi l'emplacement de villes, mers, fleuves, forêts, chaînes de montagnes. Elle recouvre la totalité de l'Empire romain, le Proche-Orient et l'Inde, indiquant le Gange et Sri Lanka (Insula Trapobane), même la Chine est mentionnée... Quelque 555 villes et 3 500 autres particularités géographiques sont indiquées, comme les phares et les sanctuaires importants, souvent illustrées d'une imagette. Les villes sont représentées par deux maisons, les cités importantes - comme Rome, Constantinople, Antioche - sont signalées par un médaillon.

Le format ne permet pas une représentation réaliste des paysages, ni des distances, mais ce n'était pas dans les intentions du concepteur. La carte doit plutôt être vue comme une représentations symbolique, permettant de se rendre facilement d'un point à un autre, de connaître les distances des étapes, sans offrir une représentation fidèle de la réalité. De fait, elle est considérée comme la première représentation cartographique d'un réseau. (8)

 

Table de Peutinger, avec la mention "FRANCIA". Source : http://www.paris.culture.fr/fr/ville_he_pont.htm

Table de Peutinger, avec la mention "FRANCIA". Source : http://www.paris.culture.fr/fr/ville_he_pont.htm

La Table de Peutinger dessinée dans la réédition de Bergier en 1728. Source : http://www.reims-histoire-archeologie.com/notice38-voies-antiques.html

La Table de Peutinger dessinée dans la réédition de Bergier en 1728. Source : http://www.reims-histoire-archeologie.com/notice38-voies-antiques.html

Outre la Chine, cette Carte des étapes et des voies romaines dans l'Empire romain mentionne la "Francia".

 

Conclusion

 

La France est une réalité géographique et politique de plus de quinze siècles, si ce n'est plus... n'en déplaise aux mythographes de l'histoire officielle. Commentaires ouverts bienvenus...

 

Add. 2 juin 2014. « Pendant le Haut Moyen-Âge (qui commence à partir de 476, Ndlr.), le nom même du pays, la Gallia ou les Galliae administratives, disparut. Seul le milieu ecclésiastique continua à le désigner du terme de Gallicana ecclesia, tandis qu'on appelait Francia l'entité politique et géographique. » (Jean-Louis BRUNAUX, Nos ancêtres les Gaulois, Editions du Seuil, Points Histoire, Villeneuve d'Asq 2012, p. 285.)
 
Jean-Louis-Brunaux--Nos-ancetres-les-Gaulois.jpg   

 

Sous les Mérovingiens, le mot Francie est utilisé pour désigner l'ensemble du royaume des Francs incluant donc la Neustrie et l'Austrasie (Carlrichard Brühl, Naissance de deux peuples, Français et Allemands (IXe-XIe siècle), éd. Fayard, août 1996, p. 68.) Sous les premiers Carolingiens, elle continue de désigner l'ensemble des possessions franques à l'exception de l'Italie, puis après le traité de Verdun de 843, chacun des royaumes issus du partage.

 

Empire-franc--merovingien-et-carolingien--5e-siecle---9e-.png

Empire franc, mérovingien et carolingien (5e siècle - 9e siècle)

 

traite-de-verdun--843.jpg
 

À partir du Xe siècle, le mot Francie ne sera appliqué qu'au seul royaume des Francs de l'ouest (Francie occidentale) qui deviendra le "royaume de France" sous les Capétiens (à partir du Xe siècle) tout en désignant également une région précise, celle du domaine royal.

 

***

Sources:

 

(1) Georges Minois, Charlemagne, Editions France Loisirs, Paris 2011, p. 177, 379

(2) Thomas TANASE, Histoire de la papauté d'Occident, Gallimard, Folio Inédit Histoire 2019, p. 99

(3) Philippe DELORME, Préface de Jean TULARD de l'Institut, Contre-Histoire de France, Ni romance, ni repentance, Via Romana, Le Chesnay 2024, p. 35

(4) traductions http://en.wikipedia.org/wiki/Francia

(5) Georges Minois, Charlemagne, Editions France Loisirs, Paris 2011, p. 488, 489

(6) Colette Beaune, Naissance de la nation France, Nrf Editions Gallimard, Mayenne 1985, p. 15, 16, 21

(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Table_de_Peutinger

(8) http://www.gerard-verhoest.com/carte-romaine.htm

***

. Clovis et son temps (film de Jean-jacques Barsac) (France 3 Production 1997, avec le conseiller historique Michel Rouche qui parle de la Francia sous Clovis: "Les géographes romains dressent des cartes qui leur permettent de maîtriser leur immense territoire. Sur la rive droite du Rhin apparaît le terme "FRANCIA" pour désigner les territoires occupés par les Francs".)
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