Régimes de côtisations privilégiés, salaires en or, régimes de retraites privilégiés cumulables avec celles obtenues dans les pays d'origine, sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont pris en charge par l'Union..., pendant que les Français se saignent pour payer leurs impôts, remplissent leur déclaration d'impôt sur les revenus... et s'imaginent changer quelque chose aux "élections européennes" du 25 mai 2014, les oligarques rigolent, se remplissent les poches et envisagent des mesures (exploitation du gaz de schiste) qui détruiront un peu plus notre environnement.
D’après une étude de Die Welt, 11 117 fonctionnaires européens (assistants personnels ou traducteurs) touchent un salaire de 12 444 euros par mois. Certains fonctionnaires de l’UE touchent même des salaires atteignant 18 370 euros par mois.
source: express.be
Publié par Rédaction le 12/03/14
Source: http://www.observatoiredessubventions.com/2014/hausse-des-salaires-des-fonctionnaires-de-l-ue/
Le magazine européen European Voice montre comment des commissaires européens gagnent plus que les chefs des États membres de l'U.E.
Le magazine européen European Voice compare les revenus des hauts fonctionnaires européens avec ceux des Etats membres.
Les députés européens, parents pauvres de l'UE
Premier élément : les députés européens figurent parmi les responsables les plus mal payés de l'UE, avec un revenu de 7.057 euros par mois ou 95.482 euros par an. C'est beaucoup moins qu'un haut fonctionnaire à la commission. Le vice directeur général peut ainsi toucher jusqu'à 203.026 euros par an, le directeur général 220.452 euros par an. C'est aussi beaucoup moins qu'un simple membre de la Cour de justice européenne ou de la Commission européenne qui sont rémunérés 255.300 euros par an, ou 21.275 euros par mois. Le revenu du député européen n'augmente pas si le député devient président du Parlement européen. On comprend ainsi mieux l'envie de l'actuel président du Parlement, Martin Schulz, de décrocher le poste de président de la Commission européenne, payé 321.238 euros par an (26.770 euros par mois).
Mario Draghi à plus de 30.000 euros par mois
Ce poste n'est cependant que le deuxième poste le mieux payé de l'UE, à égalité avec la présidence de la Cour de Justice de l'UE et le président du Conseil européen. Le mieux payé, c'est le président de la BCE, actuellement Mario Draghi qui touche 374.124 euros par an, soit 31.177 euros par mois. De quoi profiter de l'inflation faible pour « acheter beaucoup de choses », pour reprendre son fameux proverbe prononcé cet été (et oublié depuis) : « with low inflation, you can buy more stuff » (« avec une inflation faible, vous pouvez acheter plus de choses »).
Des Commissaires mieux payés que les chefs de gouvernement
De façon générale, il est frappant de constater que les dirigeants des quatre grands pays de l'UE sont nettement moins payés que les dirigeants européens. Le président du conseil italien, le mieux payé, touche 207.630 euros par an, soit 17.280 euros par mois. C'est 19 % de moins qu'un commissaire européen et 45 % de moins que son compatriote Mario Draghi. Pour Angela Merkel et ses 204.192 euros, le revenu est inférieur de 21 % à celui d'un commissaire européen. Les deux têtes de l'exécutif français ne touchent que 178.920 euros par an, soit 30 % de moins qu'un commissaire. Enfin, le premier ministre britannique et ses 173.323 euros annuels, dispose de revenus inférieurs de 34 % à celui d'un commissaire, soit plus d'un tiers de moins.
Mais d'autres doivent également regarder vers Bruxelles avec envie : le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon est le mieux payé des hauts fonctionnaires internationaux, mais ses revenus sont inférieurs de 7,5 % à celui d'un commissaire et 27 % de moins que le président de la BCE. Rien d'étonnant alors à ce que, voici deux semaines, le premier ministre finlandais ait annoncé vouloir s'installer dans un rôle à Bruxelles. Et que le ministre sortant de l'économie français, Pierre Moscovici, lorgne avec envie vers un poste de commissaire…
Le salaire de base du commissaire est établi à 112,5 % du plus haut niveau de la fonction publique européenne. Il s'élève donc à 19 909,89 € (Règlement N°422/67/EEC, 5/67/Euratom du Conseil 25 juillet 1967).
Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Commissaire_europ%C3%A9en#Salaire
Les retraites en or des fonctionnaires européens
D'accord, rien de comparable avec les retraites en or des pdg, mais les 129 - très - hauts fonctionnaires de l'Union européenne (commissaires, juges, greffiers...) n'ont vraiment pas à se plaindre. Aucun régime de retraite de la fonction publique dans les 27 États membres n'est aussi favorable. Et pour cause, un commissaire européen, un juge, un avocat général de la Cour de justice... n'acquittent aucune cotisation, contrairement au fonctionnaire européen lambda qui, lui, verse 10,90 % de son traitement de base.
Mais pour ce tarif zéro, les hauts fonctionnaires de l'Union bénéficient de prestations luxueuses détaillées dans un rapport que s'apprête à publier Sauvegarde Retraites, association connue pour son obstination à traquer les abus. Ainsi, quand ils abandonnent leurs fonctions, les maîtres de l'Union peuvent toucher jusqu'à 70 % d'un dernier traitement très confortable. Les émoluments de ces "superfonctionnaires" s'élèvent, en moyenne, à 21.260 euros mensuels. Au bas de l'échelle, le greffier du Tribunal de la fonction publique touche 16.327 euros. En haut, le président de la Cour des comptes perçoit 23.405 euros et celui de la Cour de justice 26.651 euros, et cela, sans indemnités et autres suppléments familiaux (par exemple, plus de 2.000 euros par mois pour 3 enfants à charge !).
Pour obtenir les 70 % de leur dernier salaire pour leurs retraites, les hauts fonctionnaires de l'Union n'ont pas besoin de trimer 40,5 ans, comme dans le privé, en France. Il suffit de "tenir" 16 ans. La vérité oblige à dire qu'il est assez rare de parvenir à ce seuil fatidique compte tenu de la durée des mandats, mais même un court passage reste avantageux. Ainsi, Jacques Barrot, vice-président de la commission chargée des transports, au terme de seulement 5 ans de mandat, aura droit, en octobre, à une pension de 4.728,20 euros.
Les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros
La vérité oblige à dire là aussi que ces retraites sont cumulables avec celles obtenues dans les pays d'origine. Et qu'en cas de départ avant l'âge - 65 ans -, les 129 privilégiés de l'Union touchent de confortables parachutes. Sous forme d'une "indemnité de déménagement", sachant que tous les coûts (transports, assurances...) sont, en plus, pris en charge par l'Union. S'ajoute une "indemnité de transition" servie mensuellement pendant 3 ans en proportion du salaire de base et de la durée du mandat effectué (40 % pour moins de 2 ans, jusqu'à 65 % au-delà de 15 ans). Une restriction toutefois : une fois le mandat achevé, si le haut fonctionnaire européen exerce une nouvelle activité, sa rémunération ne doit pas dépasser, y compris l'indemnité de transition, ce qu'il percevait à Bruxelles ou à Luxembourg.
Au total, en cumulant les deux indemnités, les partants peuvent espérer toucher entre 300.000 et 500.000 euros, ce qui n'altère en rien les prestations de retraite à venir. Pas mal pour des responsables mieux que bien payés (le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, avec 29.504 euros, touche plus que le président des États-Unis) et qui, le plus souvent, réintègrent leur administration d'origine, reviennent à la politique ou pantouflent dans le privé. Conclusion de Sauvegarde Retraites : "C'est un comble, l'administration européenne, garante de l'orthodoxie budgétaire et si prompte à jouer les gendarmes vis-à-vis des États membres qui ne respectent pas les principes de bonne gestion et de rigueur économique, mène, pour elle-même, aux frais des contribuables, une politique laxiste totalement coupée des réalités."
Pendant que les 28 commissaires européens représentants chacun leur Etat membre d'origine, non-élus mais désignés par des recommandations de leur État membre d'origine, sont les mieux payés des fonctionnaires et ceux qui, dans l'ombre, ont le pouvoir législatif caché de l'Union européenne, les députés européens reçoivent d'eux leurs projets de lois (dénommé "monopole du droit d'initiative") et les européens pensent élire leur "parlement" dimanche 25 mai...
Selon la procédure de codécision dite « procédure législative ordinaire », les actes législatifs sont en effet adoptés conjointement par le Parlement et le Conseil sur proposition de la Commission (TFUE 289 et 251). Depuis le Traité de Lisbonne cette procédure est devenue le cas général et couvre presque l'intégralité des secteurs en intégrant notamment les politiques de coopération policière et judiciaire. Les secteurs restants relèvent de la procédure de coopération et de la procédure de consultation (le Parlement rend un simple avis), ou de l'avis conforme (le texte est accepté ou rejeté par le Parlement sans possibilité d'amendement).
Le Parlement européen peut rejeter et amender la partie dépenses du budget (TFUE 314). Il reste écarté des décisions sur les recettes de l'Union, c'est-à-dire ne vote pas la partie recettes du budget de l'Union, ne vote pas l'impôt, et est donc exclu de la fiscalité, dont le monopole appartient au Conseil après approbation à l’unanimité des États membres (TFUE 311). Consolation... le parlement peut donner un avis consultatif sur toute question au moyen des déclarations écrites !
Régis CHAMAGNE, responsable national de l'Union Populaire Républicaine en charge des questions de défense, ancien colonel de l'armée de l'air, fait une analyse nodale des institutions de l'UE. « CDe qu'on ne vous explique jamais.»
«La Commission est au centre du système, le parlement est un élément périphétique du système. La Commission européenne est à l'initiative du processus décisionnel.»
Régis Chamagne donne l'exemple de l'autorisation de la culture du maïs transgénique OGM TC 1507 de la société Pioneer (USA) en mars 2014. « Quelles ont été les étapes du processus décisionnel pour autoriser la culture de ce maïs en Europe ? Première étape, la Commission européenne demande au Conseil de l'Union européenne d'autoriser la culture de ce maïs transgénique. 2e étape : le Conseil de l'UE vote. 19 pays sont contre, 4 pays s'abstiennent, 5 pays sont pour. Cela ne suffit pas pour obtenir la majorité qualifiée. Nous sommes dans une non décision. 3ème étape : le parlement européen vote et se prononce. 385 contre, 35 abstentions, 201 pour. Donc, le Parlement européen se prononce à une très large majorité contre la culture de ce maïs transgénique, mais son vote n'a aucun caractère d'obligation, aucun caractère contraignant. 4ème étape : la Commission décide d'autoriser la culture du maïs transgénique. Elle était au début du processus, elle est à la fin du processus. Il y a une 5ème étape (personne n'en parle) : la société Pioneer remercie les membres de la Commission et son parrain !
Si vous regardez ce qui s'est passé sur ce mécanisme, réel, concret, où y a-t-il du peuple dans tout ce mécanisme ? Au Conseil de l'Union européenne, il y a du peuple puisque le Conseil de l'UE est composé de ministres, donc de représentants du pouvoir exécutif de chaque Etat; au parlement européen il y a du peuple puisque les parlementaires européens sont élus par le peuple, mais il n'y a pas de pouvoir. Là où iil y a du peuple il n'y a pas de pouvoir. À la commission européenne il n'y a pas de peuple, les commissaires sont désignés et élus par personne et c'est là qu'il y a le pouvoir, il n'y a pas de pouvoir de transmission entre le peuple et le pouvoir. C'est un premier indice.
Alors vous avez aimé le maïs transgénique, vous allez adorer le gaz de schiste. Monsieur Günther OETTINGER qui est commissaire européen à l'énergie, a déclaré : "Il faudra explorer la piste du gaz de schiste en Europe" (Les Echos, 21 mai 2013.) Et il va le faire. Vous n'en voulez pas ? Et bien vous l'aurez quand même parce qu'on ne vous demandera pas votre avis ! Et cela va se faire. »
(Cf. De retour d'une mission au Québec et aux Etats-Unis, des élus du Conseil général du Lot et Garonne ont alerté en 2012 contre les dangers du gaz de schiste, la préfecture de Midi Pyrénees ayant reçu une demande de permis d'exploitation : impactant la santé et l'environnement, les forages par fracturation hydraulique à 2 ou 3000 mètres de profondeur traversent les nappes phréatiques. « Résultat, on retrouve du méthane dans l'eau et différents produits chimiques... Le projet "Beaumont-de-Lomagne", présenté par l'entreprise Américaine BNK s'étendrait sur un territoire de 10 500 km², englobant une bonne partie du département de Lot-et-Garonne.» Voir aussi : "Gaz : La France et les européens victimes collatérales de la politique étatsunienne")
. La République, de l'illusion démocratique à la réalité totalitaire
. L'Union européenne vient d'autoriser la culture en France d'un maïs transgénique, le TC 1507, un OGM (Hervé Juvin le 19 février 2014)