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Christ Roi

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Horloge

21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 22:59
 
Incroyable déclaration du Grand Prêtre du "Nouvel ordre mondial", Jacques Attali, qui annonce sur la radio Europe 1, dans l'émission "Europe 1 matin", que "nous sommes un an avant 1789"... Et que "ce qui sera le plus vraisemblable ce sera le chaos".
 
Dans cette video Attali nous met le couteau sous la gorge: soit nous acceptons de plein gré le nouvel ordre mondial pour dit-il, éviter le chaos, soit nous nous montrons réticents et le chaos sera nécessaire pour instaurer le nouvel ordre mondial. Conclusion: de gré ou de force, le N.O.M. nous sera imposé.
 
Quand on connait l'implication des forces occultes dans le déclenchement de la "Révolution dite française" (Jacobins, Cordeliers, Girondins, Illuminés) et ce que celle-ci a entraîné comme crises sociale, culturelle, financière, artisitique, économique, et surtout démographique, en terme de souffrances humaines ("deux millions de morts" de 1789 à 1815, et ce "aux seuls dépens de la France") (1), le signal envoyé aux élites financières et économiques néo-mondialistes est funeste et dans tous les cas n'augure rien de bon. 
Au programme pour 2012 : ploutocratie, guerre, crise économique, Argent-roi Tout-Puissant, Ordo ab chao. 
  
Rappelons qu'en 1789 (1792 exactement) la guerre européenne avait été déclenchée par les mêmes francs-maçons universalistes, alors emmenés par le duc d'Orléans, 33e degré et "Grand Maître" du "Grand Orient de France", et sa marionnette, le franc-maçon Brissot de Warville, son secrétaire général et trésorier de chancellerie, un certain 20 avril 1792. (2) Brissot, qui avait des biens à Ouarville dans l'Eure-et-Loir, et qui en bon anglomane, se disait Brissot de Warville, était le stipendié des banquiers et des hommes d'affaires (3) appelait à la guerre "révolutionnaire" "pour libérer les peuples". Jusque-là, Brissot, tel Attali aujourd'hui, s'était illustré comme "philanthrope", un grand créateur (et financeur) de sociétés soit-disant "philosophiques", en réalité véritables postes centraux maçonniques dispersés sur l'ensemble du territoire. Ce jour-là, à la dite "Assemblée", curieusement, sur des centaines de députés (745 députés exactement), tous sauf sept votèrent la guerre. (2) Un "hasard" sans doute... L'"Assemblée Législative", élue par une minorité d'électeurs, eux-mêmes une minorité faisait la loi dans le pays (À Paris, le taux de participation n’excède pas 10%; sur 7 millions d'électeurs, moins de 700.000 votèrent à la "Convention nationale" en septembre 1792). Sous le couvert de la "majorité" et de soit-disant "souveraineté nationale" (une imposture gigantesque), c'était le règne cupide de l'argent-roi et d'une ultra-minorité qui commençait. Le 11 juillet 1792, les philanthropes déclarèrent la "Patrie en danger". On connait la suite : Waterloo, 1815, des millions de morts. Brissot avait bien travaillé pour l'Angleterre. La république "française" s'était nourrie du sang de millions de Français et d'européens pour instaurer son pouvoir.
L'"Assemblée" essaya de rallier l'opinion internationale en reconnaissant (déjà) comme "citoyens français" tous ceux qui professaient les doctrines démocratiques et républicaines, depuis Paine, Priestley, Wilberforde et Clarkson chez les Anglo-Saxons, jusqu'à Kosciusko, Klopstock et Clootz chez les slaves et les Germains. La Patrie n'était plus désormais la réunion et l'amour commun de tous ceux qui habitaient un même sol, mais la fédération passionnée de tous ceux qui professaient le même idéal, et qui pour l'imposer, ne reculaient pas devant le massacre, la torture et la terreur. Loin d'être une lutte de classe, la Révolution dite "française" apparaissait comme une "croisade", la croisade de la "liberté". (2)
 
Le 20 avril 2012 verra le 220e anniversaire de cette guerre "révolutionnaire" des "droits de l'homme", exportée à toute l'Europe, sous le regard "philanthrope" du "Grand Architecte".
 
"Dès l'incendie de la maison de Révillon, au printemps 1789, les Orléanistes et les Trente cherchaient à effrayer. En juin 1789, on parla de la 'Grande peur'" (2). La menace d'un "chaos" par Attali s'assimile au mécanisme de cette "Grande Peur" de juin 1789, lancée par les francs-maçons des Clubs des Jacobins. Le but n'était pas d'éviter pillages et meurtres, mais au contraire de préparer l'opinion aux assassinats et crimes de masse réels qui allaient venir pour mettre fin... à la "Grande peur" ! Désinformation, manipulation, propagande, Attali n'a rien inventé.
   
Notes
  
(1) René Sédillot, Le Coût de la révolution française, Vérités et Légendes, (1986), Réed. Perrin, Malesherbes 2001, p. 11.
(2) Bernard Faÿ, La Grande révolution 1715-1815, Le Livre contemporain, Paris 1959; p. 183, 345 et suivantes, 367, 369, 407
(3) René Sédillot, Le Coût de la Terreur, Vérités et Légendes, Perrin, Mesnil-sur-l'Estrée 1990, p. 213, 214. 
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