Israël renonce à sa «neutralité» en estimant que la chute de Bachar el-Assad affaiblirait aussi l'Iran.
«Je souhaite la victoire des rebelles syriens que j'admire pour leur courage»: cette petite phrase du président israélien Shimon Pérès traduit le changement de ton d'Israël. Il y a un mois encore, la discrétion restait de rigueur. Mais cette prudence n'est plus de mise.
... les dirigeants israéliens ont choisi leur camp. Officiellement, ce tournant a été provoqué par la «barbarie» des partisans de Bachar el-Assad... «Nous n'agissons pas par opportunisme, mais tout simplement parce que les massacres ont atteint un niveau sans précédent», assure Yigal Palmor, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.