Alors que la presse occidentale nous bassine avec les "fraudes électorales" en Russie, et le "dictateur" Poutine, l'ancien premier ministre socialiste Michel Rocard, dans une interview à Libération, évoquant le risque d'une guerre civile en Grèce à propos des plans de rigueur et d'austérité imposés, se lâche et propose une solution (pour éviter la guerre civile) : remplacer la démocratie par un pouvoir militaire ! Rien que ça.
Ce que ne dit pas le collabo, c'est si ce pouvoir militaire devra être à la botte de la finance ou pas, et s'il se chargera d'annuler ou pas la dette grecque irremboursable ?...
Connaissant le personnage et sa longue collaboration à la mafia euro-mondialiste, on se doute que son intention est bien le remboursement de cette dette, remboursement que la Commission de Bruxelles réclame toujours.
"Je fais une hypothèse, dit-il, la seule du livre, c’est que l’obligation de la décroissance conduit à la guerre civile. Ce n’est pas tenable et ça pose d’ailleurs une question majeure pour la Grèce qui subit une décroissance forcée : comment fait-on dans ce contexte pour maintenir des élections ? Il n’est pas possible de gouverner ce peuple en lui disant qu’il va perdre 25 % de son revenu dans les dix ans si on tient à payer toutes les dettes. Personne ne le dit, mais il ne peut y avoir d’issue en Grèce qu’avec un pouvoir militaire."
Il n'est pas inutile de rappeller ce que pensait en 1992 un certain Michel Rocard du traité de Maastricht qu'il a appelé à ratifier (et plus tard le traité constitutionnel européen, qui reprend les mêmes dispositions) :
«Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir: la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie » (Michel Rocard, Ouest-France, 27.8.92) Source.
Il ne nous avait pas dit à l'époque que cela amènerait un "pouvoir militaire" !