La nouvelle constitution hongroise ne plaît pas aux tenants du Nouvel Ordre Mondial. Adoptée en avril grâce à la majorité des deux-tiers dont jouit au Parlement le parti Fidesz de Viktor Orban et entrée en vigueur au 1er janvier 2012, la nouvelle constitution a supprimé l'appellation "République de Hongrie" pour "la Hongrie"... Blasphème impardonnable pour les ZOGcidentaux.
La nouvelle constitution indique: « Dieu bénisse les Hongrois », son préambule rattache le pays à ses racines et à son identité chrétienne, un cri de fierté : « Nous sommes fiers de ce que notre roi saint Etienne ait établi l’Etat hongrois sur des fondations fermes il y a mille ans, et qu’il ait fait de notre pays une partie de l’Europe chrétienne. » Elle affirme solennellement l’humanité de l’embryon dès la conception et réserve le mariage à « un homme et une femme ». Elle protège la famille, la propriété, l’héritage, soutient la natalité. Elle impute la responsabilité des crimes du communisme jusqu’en 1989… aux dirigeants communistes tels qu’ils se sont ressuscités dans le « parti socialiste ». La Banque centrale hongroise est mise sous tutelle du gouvernement (France culture, "l’Invité des matins", 3.01.2012).
Orban est bien évidemment accusé par les Nouvel ordre mondialistes d’« isoler » son pays au sein de l’Union, face aux Etats-Unis et au FMI dont il a pourtant eu grand besoin dans des passes économiques très difficiles. Hilary Clinton s’est inquiétée de « l’état de la démocratie » en Hongrie. Bruxelles a naturellement mis en garde la Hongrie contre l’ensemble de sa Constitution que la Commission entend « évaluer », particulièrement irritée à cause du chapitre sur les crimes communistes et de l'adoption d'une nouvelle loi qui réduit de 300 à 14 les communautés bénéficiant de subventions publiques au profit de religions historiques, comme le catholicisme.
La nouvelle constitution a donc immédiatement suscité les foudres de l'Union européenne, du chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, du Fonds monétaire international et de nombreuses organisations non-gouvernementales... Voilà les démocrates ! Des "dizaines de milliers de citoyens" sans aucun doute soutenus et financés par les banksters, Georges Soros et consorts, se seraient mobilisés lundi soir à Budapest "pour protester contre la nouvelle constitution, jugée liberticide, élaborée par le premier ministre conservateur." (1)
Comme l'a souligné Jeanne Smits pour Présent du 3 janvier 2012, voilà la Hongrie "sous surveillance, et susceptible d'être sanctionnée".
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