Le British Medical Journal (BMJ) écrit aujourd'hui que la gestion de l'épidémie de grippe H1N1 par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a été profondément entachée par le secret et les conflits d'intérêts avec l'industrie pharmaceutique.
Sur l'avis de l'OMS, les gouvernements ont en effet stocké de grandes quantités de médicaments antiviraux et acheté pour plusieurs milliards de dollars de vaccins. La pandémie ayant été loin d'être aussi grave que des experts l'avaient annoncé, une bonne partie de ces stocks sont restés inutilisés. D'où la suspicion sur une influence indue des compagnies pharmaceutiques sur les décisions de l'OMS.
"L'OMS doit maintenant agir pour restaurer sa crédibilité et l'Europe devrait légiférer" sur les conflits d'intérêt, estime le BMJ au terme d'une enquête conduite avec le Bureau of Investigative Journalism (BIJ) de Londres.
On apprend le même jour (un hasard...) que de son côté la commission santé de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté aujurd'hui un rapport employant des termes très critiques sur la gestion de la pandémie de grippe H1N1 par l'OMS et par les pays : "défaut de transparence", "gaspillage de l'argent public", "incitation à une crainte injustifiée"...
Le rapport, présenté par le britannique Paul Flynn (socialiste) vendredi à Paris, se dit particulièrement préoccupé par "l'adéquation des mesures prises". Il fait état de l'"évidence écrasante que la gravité de la pandémie a été largement surestimée par l'OMS" et des "mesures excessives prises en réponse à ce qui s'est avéré être une grippe d'intensité modérée".
"Cette pandémie n'a jamais vraiment existé", a déclaré M. Flynn lors de la présentation du rapport. Pour lui, les effets de la pandémie ont été "dramatiques" : "distorsion des priorités des services de santé publique à travers l'Europe", "gaspillage de sommes colossales d'argent public"... Cela doit "faire l'objet d'un examen critique par les autorités de santé publique", dit-il.
M. Flynn relève aussi "l'éventuelle influence de certains groupes pharmaceutiques sur certaines décisions clés" et se dit "inquiet du manque de transparence concernant l'identité des experts dont les recommandations ont eu un impact majeur".
"Les informations communiquées par plusieurs pays européens indiquent que les gouvernements nationaux ont subi des pressions pour accélérer la conclusion de contrats majeurs", indique-t-il.
En France, au 3 janvier 2010, seuls quelques 5 millions de Français se sont fait vacciner contre la grippe A, alors que l'épidémie régresse.
Depuis le début novembre dernier, les autorités ont compris que le nombre de doses commandées - 94 millions pour un montant officiel de 675 millions d'euros - serait beaucoup trop important. On apprend le 3 janvier que la cellule interministérielle a alors pris la décision d'exporter ces stocks d'excédents pour alléger la facture globale...
Le 5 janvier, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot "défend son changement de stratégie" : Le gouvernement, qui avait lancé l'été dernier l'achat de 94 millions de doses de vaccins en prévision de l'épidémie de grippe A, a "résilié les commandes de 50 millions de doses de vaccins (32 millions de doses pour GSK, 11 millions pour Sanofi-Pasteur et 7 pour Novartis). «Ces commandes n'avaient été ni livrées ni payées, elles sont donc résiliées», a expliqué lundi soir 4 janvier 2010 la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, sur TF1.
Le député PS Jean-Marie Le Guen, qui avait été le premier à réclamer une mission d'information parlementaire sur la gestion gouvernementale du plan de vaccination, estime que «c'est un fait avéré que notre pays est celui qui a dépensé le plus pour vacciner le moins». Le député de Paris continue d'exiger que «le gouvernement fournisse les chiffres exacts sur les commandes et les montants donnés en exemple».
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Dans le même temps, j'apprends qu'à Lyon on essaie de croiser les virus H1N1 et H5N1 de la grippe !
ATTENTION ALERTE !
A DIFFUSER LARGEMENT AUTOUR DE VOUS !
ILS RECOMMENCENT LES MALADES !
POURQUOI FAIRE CES EXPERIENCES ET QUELLES SONT LEURS UTILITES ?
Ils veulent à tout prix contaminer les Français et répandre la pandémie mondiale !
Et bien sûr toujours les mêmes : le Bruno Lina qui porte plusieurs casquettes auprès de l'OMS et des Laboratoires pharmaceutiques.
Comme ils ont loupé leur coup avec la vaccination contre le virus imaginaire H1N1, ils sont en train de nous concocter un virus mortel en laboratoires. Ensuite ils viendront nous dire que le virus s'est échappé du Laboratoire et que c'est d'origine accidentelle !
Un hasard si Bachelot n'a pas été évincée du Ministère de la Santé ? On va nous relancer une épidémie artificielle pour nous dire ensuite qu'ils avaient raison de vouloir nous faire tous vacciner ! Une bonne excuse pour recommander des vaccins et évacuer leurs stocks !
Santé
le 18.03.2010 04h00
Au sein du P4, un laboratoire de sécurité maximale, une expérience en cours s'efforce de déterminer les conditions d'hybridation des deux virus. Le premier se propage vite mais tue peu, le second est peu contagieux mais souvent mortel
Depuis trois semaines, le P4 de Lyon a interrompu toutes ses autres manipulations. Ce laboratoire de sécurité maximale - il n'en existe qu'un en France et une vingtaine dans le monde - se concentre actuellement sur une expérience à haut risque : des tentatives de croisement entre le nouveau virus H1N1 et celui de la grippe aviaire, le H5N1. Le premier se propage beaucoup et tue peu, le second se propage peu et tue beaucoup. Une hybridation des deux serait calamiteuse.
« On essaie de comprendre, en infectant une cellule avec ces deux virus, quels sont les déterminants génétiques qui leur permettraient d'échanger leurs gènes (notamment chez le cochon NDLR) » résume le virologue Bruno Lina, qui dirige les travaux sur la grippe A pour ce laboratoire Inserm. Trois biologistes de son équipe ont été détachés pour effectuer ces tests décidés et avalisés au niveau ministériel. Pourvus de passeports spécifiques, ils sont assistés par une demi-douzaine de techniciens attachés au site. « Toutes les manipulations se font en scaphandre et obéissent à des règlements très contraignants » assure Bruno Lina.
Si l'expérience est bien liée au Centre national de référence des virus de la grippe, que ce dernier dirige, sa finalité ne serait, selon lui, pas d'aboutir à un vaccin, mais juste « cognitive » : « Pourquoi fabriquer un vaccin contre un virus qui n'existe pas ? » Ou pas encore. Les premiers résultats ne tomberont avant deux mois et décideront de la suite à donner à cette opération au budget (provisoire) de 200 000 euros. Pour l'heure, « on a fait quelques essais, mais on n'a obtenu que des résultats très préliminaires » poursuit le virologue. S'il est trop tôt pour en déduire quoi que ce soit quant à la probabilité de l'apparition d'un tel monstre viral, « aujourd'hui, le risque semble faible » confie-t-il. Et de conclure : « C'est une bonne nouvelle ».
Olivier Saison
H1N1 : en attendant la deuxième vague
Si les médias semblent pour l'instant en avoir fini avec la grippe A, ce n'est sans doute pas le cas de nos organismes. « C'est une certitude, iI y aura bien une nouvelle vague épidémique » estime Bruno Lina, directeur du Centre national de référence des virus de la grippe. « Soit le virus H1N1 se transforme en virus saisonnier et cette épidémie aura alors un impact modéré, soit il déclenche une deuxième vague l'hiver prochain » poursuit-il. Deuxième vague qui pourrait avoir un impact plus important, comme cela avait été le cas lors des épidémies grippales des hivers de 1957 (H2N2) et 1968 (H3N2) : « C'est lors des deuxièmes vagues, en hiver 58 et en hiver 69, qu'il y avait eu le plus de décès » rappelle le virologue. Même « si rien n'est logique avec cette grippe, il faut quand même garder ça en tête ». Sans être alarmiste, le chercheur garde aussi un œil sur le virus aviaire H5N1 (287 décès sur 486 cas dans le monde) qui, constate-t-il, « semble un peu reprendre du poil de la bête ». Comme en témoignent les cinq nouveaux cas répertoriés en Egypte.
O.S. - Les filovirus Ebola et Marburg - Les arénavirus de type 4 : le virus Lassa d'origine africaine et les arénavirus d'origine sud américaine. - Le virus de la fièvre hémorragique de Congo Crimée - Le virus de la variole - Les Henipavirus Nipah et Hendra - Les virus Influenza A H5N1 d'origine
Source : Le Progrès.fr via Sos-justice
- H1N1 : 55 signalements de décès après vaccination en Europe
- Ministre de la santé polonaise sur le vaccin H1N1 (5 novembre 2009)
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