Comme en écho au pape François, le président argentin, Cristina Fernandez De Kirchner, lors de son discours annuel devant l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 24 septembre 2014, a a critiqué la solution de la guerre contre l'état islamique et dénoncé les véritables terroristes.
Plutôt que de s'attaquer aux conséquences des problèmes, Cristiania Fernandez de Kirchner propose de s'attaquer à leurs causes et de remonter un peu plus haut :
Car ceux qui mettent des bombes sont peut-être des terroristes mais il y a également des terroristes économiques, ceux qui déstabilisent les pays et qui sont responsables de la pauvreté et de la faim, et ce sur la base du péché sur la spéculation. C'est pourquoi nous plaidons que rapidement, de manière multilatérale, nous nous mettions d'accord -pas seulement pour l'Argentione - mais pour tous les pays. Nous pensons qu'un équilibre économique et financier soit nécessaire. Il faut attaquer les inégalités sociales dans les différents pays. Ce sera un antidote puissant contre ceux qui recrutent des jeunes qui n'ont aucun espoir, aucun avenir, enrôlés dans des "croisades" absolument insensées. Nous devons lutter contre les causes de ces problèmes...
[...] Nous avons besoin de davantage de colombes de la paix pour construire un monde plus sûr. Nous avons besoin de plus de respect du droit international. Il faut davantage d’égalité de traitement entre tous ceux qui sont assis ici.
Extrait du Discours annuel du président argentin Cristina Fernandez De Kirchner à l’Assemblée Générale des Nations Unies, le 24 septembre 2014
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