"Ce ne sont pas les enfants qui sont incompétents, mais c'est bien l'Education nationale qui n'a pas su leur transmettre les savoirs".
Farida Belghoul alerte sur la théorie du genre. Elle pose le problème de l'échec scolaire et de l'illetrisme qui en trois étapes (l'évacuation de Dieu, l'évacuation du maître, l'évacuation des parents), a fabriqué le citoyen "athée, illettré, Lgbt" !
Elle annonce dors et déjà une action qu'elle intentera à la rentrée 2014, "à la condition que vous soyez tous formés pour le faire".
Source: http://www.egaliteetreconciliation.fr/Farida-Belghoul-sur-la-theorie-du-genre-21040.html
Farida Belghoul fait « un retour historique sur l'école laïque », qui « démarre avec (le franc-maçon fanatique) Jules Ferry, qui s'adressant à la Chambre des députés, en 1883, leur dit : "Il y a cent ans messieurs, on a sécularisé le pouvoir civil. ... Nous aujourd'hui, nous venons suivre cette tradition. Nous ne faisons qu'obéir à la logique de ce grand mouvement commencé il y a plusieurs centaines d'années, en vous demandant de séculariser l'école" (Source: extrait du documentaire "L'école de Jules Ferry: principes et enjeux").
[NdCR. La laïcité soustrait l'école au contrôle de l'Eglise, mais pas au contrôle de la franc-maçonnerie.]
« Un acte fort et symbolique », explique Farida Belghoul, « ça va être de décrocher des murs des écoles les croix du Christ. Et pour ne pas laisser la place vide, parce que si la place était vide, on se retrouverait justement dans le vide, on va y mettre le buste de Marianne. ... Petite parenthèse, le buste de Marianne est aujourd'hui figuré (sur les timbres NdCR.) par la femen qu'on connaît, une figure violente, hystérique, en un mot déséquilibrée. (qui a scié une croix en Ukraine, NdCR.)»
« Jules Ferry va se servir de l'école pour rendre les élèves athées; le but est de leur imposer de ne plus croire en Dieu. Et un siècle plus tard, on a un socialiste, Lionel Jospin, ministre de l'Educationale en 1989. Il va continuer le travail de Jules Ferry en disant : "Je veux que les élèves construisent leurs propres savoirs". Ca va être la loi d'orientation sur l'éducation du 10 juillet 1989 qui, après avoir coupé les enfants du Ciel, va les couper de leurs maîtres. L'élève va être un petit peu comme Champollion devant les pyramides, il va devoir deviner tout seul tous les savoirs dont il va avoir besoin au cours de sa scolarité. Le maître n'existera plus, il ne sera plus qu'une sorte d'animateur qui permettra d'organiser entre les enfants de la classe des "conflits socio-cognitifs". Toute la dimension de transmission entre le maître et l'élève va disparaître. Ce constructivisme qui explique en fait l'illetrisme et l'échec scolaire, et consiste à couper, scier les transmission, s'est effectué dans un premier temps du Ciel à la terre, puis du maître à l'élève. Puis parallèlement, on va commencer aussi dans le cadre de ce constructivisme, à couper l'enfant de ses propres parents. Les méthodes feront que les parents ne seront plus du tout capables de suivre la scolarité de leurs enfants.»
« Aujourd'hui, (le religieux franc-maçon) Vincent Peillon, trouve un financement pour un autre projet constructiviste qui va aussi être imposé à l'école, c'est le projet de la lutte contre les discriminations "LGBT-phobes" (lesbiens, gays, bisexuels, transexuels). Tout cela s'appuie au départ sur le rapport de Michel Teychenné à Monsieur le Ministre de l'Education nationale, juin 2013 (sur les "discriminations LGBT-phobes à l'école, état des lieux et recommandations". Voir cet article du 11 septembre de l'Observatoire de la théorie du genre : "Peillon ouvre l’école aux associations LGBT") et aussi chez le psychiatre Serge Hefez, qui expliquent que d'après Freud, les enfants seraient tous bisexuels. Et l'éducation à la sexualité devrait être prise en charge à l'école. Là, une fois de plus, on dégage les parents, dans la construction identitaire de l'enfant. C'est l'homosexualité latente chez tous les enfants ! Le rapport n'hésite pas à dire que les enfants, dans leur majorité sont des homosexuels refoulés ou honteux. »
Dans ce projet, Vincent Peillon est entouré par un syndicat enseignant, le SNUipp.
L'homophobie est une escroquerie sémantique qui consiste à cacher que celui qui est en danger aujourd'hui c'est l'homme. C'est la figure du mâle, c'est la vérilité, c'est la figure du père. C'est la figure du protecteur de la famille. Et dans le mot "homophobe", on a homo qui renvoie à l'homme et non pas à l'homosexuel, et le mot phobe qui renvoie à la peur et au rejet de celui-là. Donc c'est l'homme qu'on rejette, c'est l'homme dont on a peur. Et c'est l'homme qu'on veut châtrer en lui proposant dès l'âge du primaire, en maternelle, dès trois ans, on lui propose de se transformer en fille.
Le projet s'appuie sur des ouvrages qu'on distribue aux enfants et sur lesquels on les fait travailler plusieurs fois par semaine. Quelques titres : "Princes et princesses" : le prince a pris le corps de la princesse et la princesse celui du prince ! "Jean a deux mamans" : un ouvrage qui s'adresse à des enfants de trois ans ! ... "Papa porte une robe", un titre tout à fait révélateur de la dégénérescence, de la décadence, de la dangerosité dans laquelle nos enfants vont maintenant tremper du matin au soir.
Cela va très loin. Dans le rapport de Techeney, aussi bien que dans le dossier construit par le syndicat enseignant, vous avez la formulation qu'il s'agit de "déconstruire la complémentarité des sexes" (Réjane Sénac). La disparition du sexe de l'homme, du sexe de la femme.
Finalement, conclue Farida Belghoul, l'histoire de l'école laïqiue, partie de la devise "Liberté, égalité, fraternité"... nous amène à considérer qu'une autre devise se cache derrière ces trois mots magiques, qui est "athée, illettré, Lgbt".
Lien du document du syndicat SNUIpp "Eduquer contre l'homophobie, dès l'école primaire" : http://www.snuipp.fr/IMG/pdf/document_telechargeable-2013-30-05.pdf
Rappelons que le projet de couper les enfants de l'éducation de leurs parents pour leur donner une éducation étatique républicaine était un projet des Lumières au XVIIIe siècle. Mais de quelles "lumières parlons-nous?"...
Il faut, disait Robespierre 'saisir les enfants à l'époque où ils reçoivent des impressions décisives, pour préparer des hommes dignes de la République' (13 août 1793, Arch. parlem., 1/72/126/1.) Et de rappeler: 'La patrie seule a le droit d'élever ses enfants' (18 floréal an II, Arch. parlem., 1/82/138/2.) Cependant que Danton avait dit: 'Mon fils ne m'appartient pas, il est à la république' (13 août 1793, Arch. parlem., 1/72/126/2.), application de ce principe, également formulé par lui, que 'les enfants appartiennent à la République avant d'appartenir à leurs parents' (22 frimaire an II, 12 décembre 1793 : Moniteur n° 84, 24 frimaire, 14 décembre, p. 339/2.) (Source:
Xavier Martin, Nature humaine et Révolution française, Du siècle des Lumières au Code Napoléon , Dominique Martin Morin, Mayenne 2002, p. 112.)
Le rose-croix du chapitre d'Arras, Robespierre (Cf. Sur l'appartenance rosicrucienne de Robespierre : Jean Ousset, Pour qu'Il règne, DMM, Niort 1998, p. 219.) et Danton sont d'accord pour dénoncer l'effet rétrécissant de la famille sur le décor mental de l'enfant. Robespierre parlera d'un 'fédéralisme domestique qui rétrécit les âmes en les isolant' (18 floréal an II, 7 mai 1794, Archives parlementaires, 1/82/138/2.) Et Danton: 'Tout se rétrécit dans l'éducation domestique' (13 août 1793, Arch. parlem., 1/72/126/2.) (Source: X. Martin, ibid., p. 113.)
Lequinio, que nous avons vu à l'oeuvre pour dire que l'homme n'est pas né pour penser..., ne craint pas d'imprimer en 1792 : 'qu'il serait heureux pour l'espèce humaine que tous les enfants ne connussent point leur père' (Lequinio, Les Péjugés détruits, Paris 1792, p. 144.)
Jean-Jacques (Rousseau) avait prêché l'exemple en donnant soubassemement doctrinal à l'abandon néo-natal de ses propres enfants, auquel sa plume offrait statut de pure et simple livraison à l'éducation publique : 'Je me contenterai de dire qu'en livrant mes enfants à l'éducation publique, je crus faire un acte de citoyen et de père; et je me regarderai comme un membre de la république de Platon' (Rousseau, Les Confessions, L. VIII, Paris 1980, p. 423, cité in X. Martin, ibid., p. 111.)
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