Une intéressante analyse trouvée sur le site Reinformation.tv explique le processus conduisant du "melting pot" au "salad bowl", puis à la révolution mondialiste au travers de l'évolution de la politique de l'immigration aux Etats-Unis.
Nous en profiterons pour faire quelques rappels au sujet du complot maçonnique des Illuminés, visant à l'édification d'une République universelle, ses aboutissements en 1789, 1917 et aujourd'hui.
Barak Obama […] a justifié son décret de régularisation des immigrés clandestins par la volonté de « réparer le système d’immigration », en panne selon lui depuis la dernière grande régularisation décidée par le Républicain Ronald Reagan en 1986 (sous la pression notamment du lobby du citrus californien).
[…] Derrière la régularisation des immigrés clandestins, une gestion trotskiste du « salad bowl »
L’expérience de précédentes régularisations, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, lui donne sans conteste raison : elles ont toujours fonctionné comme un violent appel d’air pour une nouvelle vague d’immigrants irréguliers. Dans ce contexte, les apparentes conditions restrictives énoncées par Obama ne sont que des précautions rhétoriques. Selon des informations fiables, il serait déjà en train de préparer un accès plus facile aux certificats de résidence permanente et aux « green cards » qui sont le rêve juridique de tout immigrant aux Etats-Unis. Sa prétention à se situer dans la tradition américaine est donc une mauvaise plaisanterie : sans doute l’Amérique est-elle une nation de migrants, mais chacun sait le contrôle draconien auquel elle a longtemps soumis l’immigration d’une part, et le soin avec lequel elle veillait à l’intégration des nouveaux arrivants, fondée sur la fierté d’appartenir à leur nouvelle patrie. C’est ce qu’on appelait le melting pot, le creuset où se fondaient les immigrants, devenus des Américains avant tout même s’ils se montraient fiers de leurs origines, Irlandais, Italiens ou autres. Aujourd’hui le melting pot a cessé de fonctionner, remplacé par un salad bowl où les communautés se juxtaposent sans former un tout harmonieux ni se soucier d’un destin commun.
Au bout du processus, la révolution mondialiste
C’est ce processus centrifuge dont Obama se sert et qu’il accentue depuis sa première élection. On se souvient que son concurrent Mac Cain avait obtenu en 2008 la majorité absolue chez les électeurs Américains « de souche », Obama faisant campagne en Espagnol auprès des Chicanos et se prévalant de sa femme Michelle pour séduire les Afro-américains. A peine fut-il élu qu’il critiquait la Constitution et ses rédacteurs Wasp (Anglo-saxons, blancs et protestants), et lançait des programmes ostensiblement orientés pour favoriser les minorités « colorées » (c’est la terminologie américaine) et hispaniques. Il mettait en principe les idées de son « père » intellectuel le trotskiste Alinski, dont il avait expérimenté les méthodes à ses débuts « d’organisateur de communauté » à Chicago au début des années quatre-vingt : après l’échec de la révolution prolétarienne, il s’agit d’utiliser les communautés ethniques, religieuses ou sexuelles pour subvertir l’Etat. Dans cette perspective, la régularisation des immigrés clandestins et l’appel d’air qu’elle ne manquera pas de provoquer sont un coup de maître. En accentuant le déséquilibre du salad bowl actuel, ils dilueront un peu plus l’identité américaine et permettront de faire un peu plus pression sur les institutions (par le jeu notamment des associations et de la justice) pour dynamiter tant la société que l’Etat. Voilà un pas concret vers la transformation d’une puissance nationale en patrie de la révolution mondialiste. |
Note de Christ-Roi. Ce processus allant du "salad bowl" à la révolution mondialiste s'inscrit dans le cadre de l'ancien complot illuminati du XVIIIe siècle qui trouva des accomplissements dans la Révolution de 1789 et celle de 1917.
Ce complot vise depuis plus de deux siècles a édifier "en silence" un gouvernement mondial contrôlé par les adeptes de la Secte des Illuminés, "pour le bonheur de l'humanité" (Cf. Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 136-137).
Quelques rappels à ce sujet :
Ce gouvernement mondial aura prétendu éliminer les inégalités alors que lui-même, dans sa
"subordination générale & graduation des supérieurs", a établi la hiérarchie et l'autorité la plus complète.
Satan se flatte des résultats du Code Illuminé :
« Il n'existera plus ni Empire ni loi, l'anathème prononcé sur les Nations & sur leur Dieu, sur la société & sur ses lois, aura réduit en cendres nos autels, nos palais & nos villes, nos monumens des arts & jusqu'à nos chaumières...
Le dernier Spartacus contemplant ces ruines & s'entourant de ses Illuminés, pourra leur dire: Venez & célébrons la mémoire de Weishaupt notre Père. Nous avons consommé les mystères. Des lois qui gouvernaient les hommes, ne laissons plus au monde que les siennes. Si jamais les nations & leur religion & leur société & leur propriété pouvaient renaître, ce Code de Weishaupt les a détruites; ce Code seul les détruirait encore.
Il le dira, le dernier Spartacus; & les Démons aussi sortiront des enfers pour contempler cet oeuvre du Code illuminé, & Satan pourra dire: voilà les hommes devenus ce que je voulais. Je les chassais d'Eden; Weishaupt les chasse de leurs villes, & ne leur laisse plus que les forêts. Je leur appris à offenser leur Dieu; Weishaupt a su anéantir & l'offense & le Dieu. J'avais laissé la terre leur rendre encore le prix de leur sueur; Weishaupt frappe la terre de stérilité. Ils la défricheraient en vain; le champ qu'ils ont semé ne sera plus à eux. Je leur laissais leurs riches & leurs pauvres, leur inégalité; Weishaupt leur ôte à tous le droit de rien avoir...; & pour les rendre tous égaux, il les fait tous brigands. Je pouvais jalouser leurs restes de vertu, de bonheur, de grandeur même sous les lois protectrices de leurs sociétés, de leur patrie; Weishaupt maudit leurs lois & leur patrie, & ne leur laisse plus que le stupide orgueil, l'ignorance & les moeurs du sauvage errant, vagabond & abruti... En les rendant coupables, je leur laissais encore le repentir & l'espoir du pardon; Weishaupt a effacé le crime & le remords; il ne leur laisse plus que leurs forfaits sans crainte & leurs désastres sans espoir... »
(A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 430-431).
L'Illuminé se dit "Patriote" cependant qu'il travaille à la destruction des peuples, nations & patries
Ce gouvernement mondial surviendra alors que l'Illuminé aura déclaré dans le même temps être "Patriote" (discours à l'extérieur) et aura travaillé à la destruction des peuples, des nations et des patries (actions à l'intérieur des institutions). (Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 183-186).
Ce gouvernement mondial surviendra alors que l'Illuminé, au nom de son égalité et de sa liberté, aura appris à détruire l'amour de la famille plus encore que l'amour national et l'amour des patries.
« Il n'est plus de liens pour la secte infernale. Tous ceux de la nature, comme tous ceux des gouvernemens & de la religion s'effacent dans les derniers mystères de Weishaupt. » (Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 286).
L'Illuminé se dit "cosmopolite" ou "citoyen de l'Univers". Sa patrie, c'est l'Univers. Dans la Secte, il n'y a plus de patrie. "Ce mot seul de patrie est un blasphème contre les droits de l'homme, l'égalité et la liberté. » (Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, t. III, p. 304).
« Il [l'illuminé] ne prétend aimer tous les hommes également que pour se dispenser d'en aimer un seul véritablement. Il déteste l'amour national & patriotique, parce qu'il hait les lois des nations & celle de la patrie. Il déteste jusqu'à l'amour de la famille & il y substitue l'amour universel, parce qu'il n'aime pas davantage & les concitoyens & sa famille, qu'il n'aime le Chinois, le Tartare & le Hottentot, ou le Barbare qu'il ne verra jamais; & parce qu'il lui faut pour tous la même indifférence. Il étend ce lien pour annuler sa force & son action. Il se dit citoyen de l'univers, pour cesser d'être citoyen dans sa patrie, ami dans ses sociétés, père & enfant dans sa famille. Il nous dit aimer tout d'un pôle à l'autre, pour n'aimer rien autour de lui... De nouveaux sophismes viennent lui persuader que la faute originelle du genre humain est réellement d'avoir abandonner l' égalité, la liberté de la vie sauvage, par l'institution des lois civiles... » (Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 186-187).
Le Code illuminé, ancêtre du communisme, veut détruire la propriété:
J.J. Rousseau, père de Weishaupt. "Les fruit de la terre sont à tous, la terre n'est à personne". (Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 281-283).
« Les progrès du sophisme sont ici remarquables. Que ce qu'ils sont déjà, nous dise ce qu'ils seront un jour. Le Genevois (Rousseau), sophiste de la liberté & de l'égalité, prévenant les leçons du moderne Spartacus (Nom de guerre du fondateur des Illuminés de Bavière, Adam Adam Weishaupt. Ndlr.) nous avait fait entendre cet oracle; "Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire, ceci est moi, & trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile." Le Genevois sophiste avait ajouté: "Que de crimes, que de guerres, de meurtres, de misères & d'horreurs n'eût point épargné au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant les fossés, eût crié à ses semblables: gardez-vous d'écoutez cet imposteur; vous êtes perdus, et si vous oubliez que les fruits sont à tous, & que la terre n'est à personne!" (Discours sur l'inégalité, 1753, 2è part.)
[L'abbé Barruel explique :] Qu'il aurait épargné de forfaits & de spoliations à la Révolution française, ce même sophiste si, renonçant à son désastreux paradoxe, il avait su donner au genre humain des leçons plus vraies, plus réfléchies; & s'il nous avait dit:
"Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de dire: ceci n'est à personne, je le cultiverai; de stérile, je le rendrai fertile; je ferai ce que la nature exige de moi pour en tirer ma subsistance, celle de mon épouse, celle de mes enfants; & ce terrain sera à moi. Le Dieu de la nature, qui ne l'a encore donné à personne, l'offre, & le donnera au premier cultivateur pour fruit de ses travaux. - Le premier qui, tenant ce discours, seconda le voeu de la nature & trouva des hommes assez sages pour l'imiter, fut le bienfaiteur du genre humain. Il apprit à ses enfans qu'ils n'étaient pas faits pour disputer aux animaux ou pour se disputer entre eux les fruits sauvages de la terre. Il leur dit qu'il était des vertus domestiques & civiles, préférables à la vie vagabonde & trop souvent féroce des Nomades. Sa postérité fut bénie; ses générations se multiplièrent. S'il ne put prévenir tous les fléaux, il arrêta au moins ce premier des fléaux, cette stérilité qui étouffe le germe de la vie, & ne laisse aux forêts que des hommes épars, trop souvent semblables au lion & au tigre, à qui seuls elles sont destinées.
Si Jean-Jacques [Rousseau] eût tenu ce langage, il se fût évité l'ignominie d'être le père de Weishaupt; mais la sottise humaine, baptisée du nom de "Philosophie", prodigue des éloges au paradoxe du Genevois; le sophiste Bavarois s'empare du Code de Jean-Jacques, & le délire de l'orgueil est puni par le délire de la scélératesse. Ce qui n'avait été dans les maîtres que le paradoxe d'une folle indépendance, sans perdre sa sottise, devient dans les élèves une désastreuse conspiration.
Il n'est plus temps de dire simplement: Ce sont là les chimères des Sophistes; il faut dire aujourd'hui (en 1798, Ndlr.):
Ce sont là les complots qui se trament contre vos propriétés; les complots qui déjà vous expliquent tant de spoliations révolutionnaires; celle de l'Eglise, celle de la Noblesse, celle de nos Marchands, celle de tous les riches propriétaires. -Je veux le dire, ce sont là des chimères; mais ce sont les chimères de Weishaupt, du démon des brigands conjurés, du démon le plus riche en sophismes, le plus fécond en artifices, pour les réaliser.
Ce que Jean-Jacques [Rousseau] a dit à ses Sophistes, le nouveau Spartacus [Weishaupt] le dit à ses légions illuminées:
Les fruits sont à tous, la terre n'est à personne; il le dit dans ses antres, & il ajoute: Quand la propriété a commencé, l'égalité, la liberté ont disparu; & c'est au nom de cette égalité, de cette liberté qu'il conspire, qu'il invite les conjurés à rendre aux hommes la vie patriarchale . »
(Cf. A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 281-283).
Le projet illuminé veut détruire le christianisme. La négation du péché originel.
« Sous prétexte de découvrir une Religion plus parfaite, il (Weishaupt) leur a persuadé - aux adeptes - que le Christianisme du jour n'est que Superstition & tyrannie. Il leur a soufflé toute sa haine pour les prêtres & pour l'état actuel des Gouvernements. C'en est assez pour l'aider à détruire; il se gardera bien de leur dire ce qu'il veut édifier... »
(A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 151).
« Lorsque nous entendons la Secte prononcer avec enthousiasme le mot de morale, souvenons-nous de cette définition. Sans cela, tous ces mots d' honnêtes gens ou de vertu, de bons & de méchans, seraient intintelligibles dans la bouche des adeptes. Avec cette définition seule, l'honnête homme est celui qui travaille à l'anéantissement de la société civile, de ses lois & de ses chefs; le méchant, c'est tout homme qui travaille au maintien de cette société. Il n'est point d'autre crime crime, ou point d'autre vertu dans le Code Illuminé.
L'homme "est méchant parce que la Religion, l'Etat, de mauvais exemples le pervertissent.[Ce postulat moderne qui est aussi celui de Jean-Jacques Rousseau - l'homme est né bon, c'est la société qui le corrompt - est une négation satanique du péché originel qui enseigne que l'homme est né avec la tache du péché originel, et qu'il doit se sanctifier pour faire sa fin dernière. Ndlr.] Il serait bon si l'on cherchait à le rendre meilleur, s'il était moins de gens intéressés à le rendre méchant, pour étayer leur puissance sur la méchanceté.
[...] La thèse [illuminée] est assez perverse pour que nous nous y arrêtions un instant.
[...] La morale [illuminée] [...] ne sera point cette morale [catholique] qui, en dégradant l'homme, le rend insouciant pour les biens de ce monde, lui interdit la jouissance des plaisirs innocens de la vie, lui inspire la haine de ses frères... »
( A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 1798, t. III, p. 202-206).
La morale illuminée niant le péché originel, commet une erreur sur la nature de l'homme. Cette erreur fait que l'expérience communiste en Urss a échoué et fera que l'idéologie illuminée, déconnectée du réel - et le Gouvernement mondial - échouera pour la même raison. Cf. "La gauche et le peuple, un divorce consommé". Si bien que l'expérience moderne que nous vivons depuis le XVIIIe siècle pourra être analysée par l'historien du futur comme une grande hérésie portant sur le péché originel. Or, s'attaquer au dogme du péché originel c'est nier l'intervention de Satan dans ce monde, c'est nier la nécessité de l'Incarnation et de la Rédemption en Christ, c'est supprimer tout le plan divin de restauration de l'Humanité déchue.
La morale des "droits de l'homme", de la "liberté", de l'"égalité", outil de destruction de toutes religions.
« Voici le mot réservé dans l'initation au dernier grade de l'Illuminisme (Mage ou philosophe Illuminé) :
Souvenez-vous aussi combien dans ces premiers grades nous vous avons parlé de morale & de vertu, mais combien les études que nous vous prescrivions & les leçons que nous vous donnions, rendaient & la vertu & la morale indépendantes de toute religion; combien, en vous faisant l'éloge de la Religion, nous avons su vous prévenir qu'elle n'était rien moins que ces mystères & ce culte dégénérés entre les mains des Prêtres. Souvenez-vous avec quel art, avec quel respect simulé nous vous avons parlé du Christ & de son Evangile, dans nos grades d'Illuminé majeur, de Chevalier Ecossais & d' Epopte; comment nous avons su, de cet Evangile, faire celui de notre raison; & de sa morale, celle de la nature; & de la religion, de la raison, de la morale, de la nature, faire la religion, la morale des DROITS DE L'HOMME, de l' égalité, de la liberté.
"Nous avons eu en vous bien des préjugés à détruire, avant de vous persuader que cette prétendue Religion du Christ n'était que l'ouvrage des Prêtres, & de l'imposture & de la tyrannie. S'il en est ainsi de cet Evangile, tant proclamé, tant admiré, que devons-nous penser de toutes les autres religions? Apprenez donc qu'elles ont toutes les mêmes fictions pour origines; qu'elles sont également toutes fondées sur le mensonge, l'erreur, la chimère & l'imposture. Voilà notre secret... »
( A. Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, , 1798, t. III, p. 262-263).
« Si pour détruire tout christianisme, toute religion, nous avons fait semblant d'avoir seuls le vrai Christianisme, seuls la vraie religion; souvenez-vous que la fin sanctifie les moyens, que le sage doit prendre pour le bien tous les moyens du méchant pour le mal. Ceux dont nous avons usé pour vous délivrer, ceux que nous prenons pour délivrer un jour le genre humain de toute religion, ne sont qu'une pieuse fraude que nous nous réservons de dévoiler dans ce grade de Mage ou de Philosophe Illuminé » (Archives du Code Illuminé cité in A. Barruel, ibid., t. III, p. 264).
[...] Cet objet de tant de ruses & de tant d'artifices, est de conduire les adeptes au plus monstrueux athéisme, & de persuader à tous les peuples que toute religion n'est que l'invention d'ambitieux imposteurs; que pour le délivrer du despotisme de l'imposture & RECOUVRER LES FAMEUX DROITS DE L'HOMME, la Liberté, l'Egalité, il faut commencer par anéantir toute Religion, tout culte, tout autel, cesser de croire en Dieu. » (A. Barruel, ibid., t. III, p. 269).
En 1790, Brissot, l'agent de la banque britannique, invoquant l'autorité de Machiavel, rétorqua à Clermont-Tonerre : « Rappelez-vous, l'axiome : 'qui veut la fin, veut les moyens'" (Cf. Le Patriote français, n° 201, 25 février 1790, p. 5-8, cité in P. Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 89).
Pour ce faire, « la guerre de la liberté, est une guerre sacrée, une guerre commandée par le ciel; et comme le ciel elle purifie les âmes. ... Au sortir des combats, c'est une nation régénérée, neuve, morale; tels vous avez vu les Américains: sept ans de guerre ont valu pour eux un siècle de moralité. ... La guerre seule peut égaliser les têtes et régénérer les âmes. » (Jacques-Pierre Brissot de Warville, discours du 16 décembre 1791, cité in Lucien Jaume, Le Discours jacobin et la démocratie , Fayard, Saint-Amand-Montrond 1989, p. 71.)
« Il faut incendier les quatre coins de l'Europe, notre salut est là »(Brissot cité in Considér. sur la nature de la Révol., Mallett du Pan, p. 37).
Manifeste du Parti communiste, ou Manifeste communiste (Fac similé de la couverture de l'édition originale) |
Plus tard, au XIXe siècle, les héritiers de la Révolution de 1789, « les communistes placeront la guerre civile "au coeur du projet communiste, tel qu'il apparaît dès 1848 dans le Manifeste du Parti communiste où Marx, évoquant la lutte des classes, parle de "la guerre civile plus ou moins latente au sein de la société actuelle, jusqu'au point où elle éclate en révolution ouverte et où le prolétariat jette les fondements de sa domination par le renversement violent de la bourgeoisie."
La conclusion du Manifeste est fort claire : "Les communistes déclarent ouvertement qu'ils ne peuvent atteindre leurs objectifs qu'en détruisant par la violence l'ancien ordre social." »
(Communisme et totalitarisme, Stéphane Courtois, Collection Tempus, 2009, p. 76.)
Encore une fois, la fin justifie les moyens pour les révolutionnaires modernes. En octobre 1917, Lénine le rappellera : "Cette guerre pourra être violente, sanguinaire, elle pourra coûter la vie de dizaines de milliers de propriétaires fonciers, de capitalistes et d'officiers qui épousent leur cause. Le prolétariat ne reculera devant aucun sacrifice pour sauver la révolution." » (Lénine, Oeuvres, Paris/Moscou, Editions sociales/Editions en langues étrangères, 1959, t. 26, p. 62, cité in Communisme et totalitarisme, Stéphane Courtois, Collection Tempus, 2009, p. 78 et 99.)
« Dès septembre 1917, il (Lénine) n'a de cesse de pousser les bolcheviks à la prise du pouvoir par une insurrection qui ouvrirait la voie à une guerre civile, étape indispensable de la transformation socialiste de la société russe. » (Communisme et totalitarisme, Stéphane Courtois, Collection Tempus, 2009, p. 99.)
« Comme dans le cas des interprétations républicaines de la Révolution française, la terreur instaurée dans les régimes communistes a longtemps été mise sur le compte des "circonstances" : la Révolution suscitait l'émergence de résistances contre-révolutionnaires responsables de la guerre civile et qui devaient donc, "nécessairement" et "inévitablement", être écrasées." » ( Communisme et totalitarisme, Stéphane Courtois, Collection Tempus, 2009, p. 117.)
« Les méthodes mises en oeuvre sont diverses : fusillades de masse, prise et fusillade d'otages, massacre de la famille impériale à partir de juillet 1918, décret sur la "terreur rouge" le 5 septembre 1918, création de camps de concentration le 4 septembre 1918, utilisation de l'arme de la faim dans les villes (cartes de rationnement), déportations de masse, utilisation de la famine contre la paysannerie, etc. » (Communisme et totalitarisme, Stéphane Courtois, Collection Tempus, 2009, p. 120.)
Les guerres de l'Empire aujourd'hui dans le monde, les génocides (en Ukraine), l'instrumentalisation de l'individualisme (ethnique, sexuel, religieux), sont autant de moyens mis au service de leur Nouvel ordre mondial communiste et athée.
. De Gettysburg à Goldman Sachs : D'un monde libre à un monde communiste