Dans un communiqué du 20 juin 2010, intitulé "Des commentaires bien discrets", Bruno Gollnisch évoque cet "événement aussi singulier que spectaculaire" qui a vu, dimanche 20 juin, "près de 9 000 asiatiques, pour l’essentiel d’origine chinoise", descendre dans la rue "pour manifester bruyamment leur exaspération et leur colère devant l’insécurité désormais chronique dont leur communauté est victime."
"Ce ras-le-bol exprimé par des immigrés à l’encontre d’autres immigrés, maghrebins et africains, est, dit-il, révélateur du climat délétère qui déborde maintenant largement le territoire des banlieues pour se développer dans les quartiers mêmes de la capitale."
"La classe politique et les média, d’ordinaire si prompts à relayer la moindre manifestation de clandestins, se sont bien gardés de donner à cet événement l’importance qu’il revêt, observant curieusement un silence quasi-général", remarque-t-il.
"Peut-être, craignent-ils que nos compatriotes, jusqu’à présent très patients ne prennent un jour modèle sur les Chinois de Belleville pour clamer à leur tour dans les rues leur révolte face à une insécurité insupportable et toujours croissante", a-t-il ajouté.
Le jour où des Français de souche s'organiseront en association et demanderont à la préfecture de Paris l'autorisation d'une manifestation pour protester contre la montée de l'insécurité dont leur communauté est victime, que se passera-t-il d'après vous ?
Choix 1 : accord de la préfecture ?
Choix 2 : interdiction pour risques de troubles à l'ordre public ?
Evidemment, tout le monde se doute bien que la Préfecture répondra par une interdiction de manifester sous le prétexte habituel de "risque de troubles à l'ordre public"... D'un côté la manif organisée par des chinois est autorisée, de l'autre celle organisée par des Français fera l'objet d'une interdiction "libre & égale" !
Nous observerons enfin que les Chinois de Belleville n'ont pas été bassinés avec les accusations habituelles de racisme dont font l'objet quotidiennement les Français de souche...