"L'union européenne est une organisation férocement laïque. Elle est profondément tolérante envers l'islam, mais incroyablement hostile au christianisme. [...] Mais quand on parle de l'Union européenne..., il y a quelque chose de plus profond en action: une tentative délibérée de détruire les sociétés".
(Nigel Farage)
Claire Séverac et Marion Sigaut rencontre Nigel Farage le 3 Septembre 2013 au Parlement Européen.
Nigel Farage :
"L'union européenne est une organisation férocement laïque. Elle est profondément tolérante envers l'islam, mais incroyablement hostile au christianisme. ...
Je vous en donne un exemple. Il y a peut-être dix ans, quand chaque Etat membre a dû choisir des commissaires, les Italiens ont choisi un conservateur appelé M. Buttiglione, qui fut interviewé par quelques journaux, et Mr. Buttiglione a déclaré qu'en tant que catholique pratiquant, il n'était pas particulièrement en faveur de l'homosexualité. Mais sa déclaration la plus importante, c'est très sérieux, il déclara qu'il pensait qu'il était en général mieux, tant que les finances le permettaient, que la mère restât à la maison jusqu'à ce que l'enfant fût en âge d'entrer à l'école, et cela ici est considéré comme épouvantable. Il ne fut pas retenu! Il n'eut pas le poste de commissaire européen pour avoir exprimer ces opinions. Ce fut la première fois que je réalisai combien ces institutions sont brutalement laïques, viscéralement anti-famille. Je ne suis pas scientifiques mais toutes les preuves montrent ... en ce qui concerne la petite enfance, toutes les preuves scientifiques et médicales montrent que s'il est possible pour une mère d'éduquer son propre enfant, cela produit des adultes plus stables et plus équilibrés. Et c'est aussi simple que ça. Mais quand on parle de l'Union européenne, c'est généralement en terme politique on parle de souveraineté, on parle de déficit de démocratie, mais il y a quelque chose de plus profond en action: une tentative délibérée de détruire les sociétés, et cela la rend très, très dangereuse.
Quelque soit les gens que vous élisez pour vous gouverner en France (D'ailleurs je n'estime pas particulièrement votre gouvernement actuel), les électeurs cherchant à exprimer une opinion sur ces sujets par leurs votes se rendent compte qu'ils le peuvent de moins en moins.Car les grandes décisions ne sont pas prises au niveau national, les grandes orientations ne sont pas fixées par des gens pour lesquels on peut voter, et par conséquent des gens qu'on ne peut pas faire partir non plus. 75% des lois dans nos pays chaque année sont faites par ces institutions, et bien qu'il y ait un 'parlement européen', c'est seulement une étape dans le processus total, et ce n'est pas de là que viennent les réflexions initiales.
Toutes les lois qui ont un impact sur tout, de la recherche sur les embryons au choix de l'échelle à utiliser pour changer les ampoules et laver les vitres, tout cela vient de la commission européenne. Et je crois que c'est ce que les électeurs en Europe n'ont pas vraiment compris. Et c'est cela. Nous avons fait la commission européenne, la fonction publique, une bureaucratie de gens non élus, souvent inconnus; il y a 3000 comités, secrets, de prétendus 'experts', c'est là le véritable coeur dont émergent les décisions de loi. Si on y pense, nous avons complètement bafoué tous les principes de ce qu'une démocratie doit être et doit défendre. Et ainsi, de plus en plus, les électeurs se sentent assez impuissants. Car ils sentent que quelque soit la personne à l'Elysée, à Downing street (résidence du Premier ministre britannique, Ndt), à l'Assemblée ou à la Chambre des Communes, de plus en plus ça n'a pas d'importance.
Il y a toute une génération de moins de 30 ans qui, de plus en plus, ne votent plus. Ils sont tout à fait déconnectés et ne voient pas pourquoi voter. D'une certaine façon, ils n'ont pas tort. Et c'est pour cela qu'on commence à voir en Europe la montée de politiques alternatives, de différents partis politiques. C'est une bonne chose, mais le danger est que l'opposition à l'Establishment, qui est d'ailleurs en échec complet (il suffit de voir l'échec de l'euro sur les pays du sud de l'Europe, en moyenne 50% de chômage, du désespoir...), l'inquiétude est que l'opposition au projet qui émerge puisse ne pas être ce que l'on appelle classiquement une démocratie libérale. Peut-être que dans 5 ou 10 ans, la réaction à tout ceci, dans certaines régions européennes, pourrait être aussi extrême que cet endroit ici [la Commission européenne]. Et on pourra constater qu'après deux guerres mondiales, et beaucoup de souffrances l'histoire revient en arrière, et on recommencera à avoir du nationalisme et de l'extrémisme. Je pense que c'est le plus grand danger. Je suis un de ceux qui ont toujours lutté fortement contre les unions politiques forcées en Europe, et ce depuis de nombreuses années.
[...] Je suis optimiste, car cette union, personne n'en veut, cette union va finir, mais je ne le suis pas encore par rapport à ce qui va la remplacer. Et je pense que nous en sommes là en ce qui concerne la politique européenne.
[...] Certains souhaitent un gouvernement mondial. Mr Van Rompuy est très enthousiaste à propos d'un gouvernement mondial. L'union européenne est leur banc d'essai. Mais je suis très confiant sur le fait que cela échouera, parce que personne n'en veut, personne n'a jamais voté pour. Et ça ne marche pas dans les faits. L'économie ne marche pas. La politique ne marche pas donc je suis très confiant. La chose contre laquelle j'ai toujours combattu va s'écrouler et disparaître.
Source video: http://www.youtube.com/watch?v=yesc1IWMpEQ
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