La diplomatie dite "française" a reçu un camouflet hier, dès les premières heures du G20 à Saint-Petersbourg. Angela Merkel, renvoyant François Hollande dans ses buts (le président "français" avait déclaré le 3 septembre se retrouver avec le président allemand "avec la même indignation, la même condamnation" alors que Berlin déclarait dans le même temps s'opposer à une opération en Syrie sans l'accord de l'ONU), a déclaré : «Cette guerre doit prendre fin et cela ne se fera que politiquement. [...] L'Allemagne ne s'associera en aucun cas à une action militaire»... Le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, que l'on avait connu plus suiveur de l'Oligarchie, a déclaré : «Il n'y a pas de solution militaire en Syrie. La solution ne peut être que politique».
Saint-Petersbourg Ria Novosti 20h08. Selon une déclaration dont le texte a été diffusé par la Maison Blanche à Washington, 11 pays du G20 seraient favorables à une intervention militaire en Syrie sans l'aval de l'ONU.
Onze pays du G20 sont favorables à une intervention militaire en Syrie, même sans l'aval du Conseil de sécurité de l'ONU, selon une déclaration conjointe dont le texte a été diffusé vendredi par la Maison Blanche à Washington.
"Les chefs d'Etat et représentants d'Arabie saoudite, d'Australie, du Canada, de Corée du Sud, d'Espagne, des Etats-Unis, de la France, de la Grande-Bretagne, d'Italie, du Japon et de la Turquie ont adopté une déclaration en marge du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg, en Russie", a indiqué la Maison Blanche.
Source: http://fr.rian.ru/world/20130906/199236865.html
Note de Christ-Roi, 19h10. : cette déclaration émanant de la Maison Blanche est fausse puisque François Hollande a déclaré (voir ci-dessous) que la France attendrait le rapport des inspecteurs de l'ONU pour décider: la France n'est donc plus favorable à une intervention sans l'aval de l'ONU. (Cqfd.) Ce qui ramène cette liste de pays au G20 favorables à l'intervention sans mandat international à 10. Cette erreur de communication de la Maison blanche montre si besoin était l'indécision de François Hollande, sa volte-face de dernière minute qui a entraîné la publication d'une déclaration erronée de la part des Etats-Unis...
19h57. Berlin se félicite que Paris attende les conclusions de l'ONU.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle s'est félicité de la volonté exprimée par François Hollande d'attendre les conclusions d'une enquête de l'ONU avant de décider de la suite des événements en Syrie. «Je salue les dernières déclarations du président Hollande qui a dit clairement que la France allait attendre le résultat de cette enquête avant d'agir», a déclaré le ministre à la chaîne de télévision publique allemande ARD, en direct de Vilnius où étaient réunis les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne. Berlin a d'ores et déjà exclu de participer à une action militaire en Syrie, et ne fait pas partie des onze pays du G20 qui ont appelé ce vendredi à une réponse internationale forte suite à l'usage d'armes chimiques dans le pays. Guido Westerwelle a répété sa position selon laquelle seule «une solution politique» pouvait conduire à la paix.
Saint-Petersbourg Voix de la Russie 18h12. Poutine : la Russie va aider la Syrie en cas de frappes militaires
La Russie va apporter son aide à la Syrie en cas d'une attaque militaire extérieure, a indiqué le président russe Vladimir Poutine.
« Allons-nous aider la Syrie ? Oui », a indiqué le chef d’Etat russe vendredi lors de la conférence de presse à l’issue du sommet du G20. « Nous les aidons actuellement, nous fournissons des armes, coopérerons dans le domaine économique, et je l'espère, il y aura davantage de coopération dans le domaine humanitaire », a indiqué le président.
Selon Poutine, les Etats-Unis et d'autres pays, ayant commencé l’opération militaire en Syrie, se mettront hors la loi, parce que de telles actions ne sont possibles qu'avec l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations Unies.
> Hollande devant la Cour Pénale Internationale ? par John V. Whitbeck
Christ-Roi 18h02. Syrie : la France attendra le rapport des inspecteurs de l'ONU (Hollande)
Nouveau camouflet pour Hollande au G20, après une série de revers diplomatiques qui a vu en quelques jours le vote négatif du parlement britannique le 29 août 2013, la volte-face surprise d'Obama le 31 août demandant un vote au Congrès avant toute intervention (le 9 septembre sera le jour de rentrée pour les parlementaires américains) , le président "français", jusqu'ici partisan acharné de l'intervention militaire contre la Syrie sans attendre de mandat international, s'est finalement retrouvé seul hier au G20 à déclarer toujours vouloir agir militairement sans mandat de l'ONU. Après le camouflet reçu hier, qui a vu super-flamby être lâché tour à tour par le président du Conseil européen Herman van Rompuy et la chancelière allemande Angela Merkel, F. Hollande a été contraint aujourd'hui de réviser sa position en déclarant que la France attendrait finalement le rapport des inspecteurs de l'ONU...
Le président français François Hollande a annoncé cette après-midi, à l'issue du G20 à Saint-Petersbourg, que la France attendrait le rapport des inspecteurs de l'ONU sur l'attaque chimique du 21 août en Syrie avant de lancer toute action militaire conre le régime de Damas, a rapporté l'AFP.
« Est-ce qu'on va attendre le rapport des inspecteurs ? Oui, nous allons attendre le rapport des inspecteurs comme nous allons attendre le vote du Congrès » américain, qui doit débattre du sujet à partir du 9 septembre, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
Saint-Petersbourg Voix de la Russie 17h52. Poutine: l'utilisation d'armes chimiques en Syrie - une provocation des rebelles
La déstabilisation de la situation au Moyen-Orient dans pendant cette période complexe du point de vue économique est contreproductive, car cette région fournit les hydrocarbures à de nombreux pays du monde, a indiqué le président russe Vladimir Poutine lors de la conférence de presse à l’issue du sommet du G20.
... Le président considère que la situation avec l'utilisation des armes chimiques en Syrie est une provocation des rebelles qui espèrent bénéficier d’une aide extérieure. Poutine a déclaré que l'usage de la force contre un Etat souverain ne peut être possible qu’en cas de défense ou à l’issue d’une décision du Conseil de sécurité de l'ONU.
17h02. Intervention militaire en Syrie : les Français lâchent François Hollande
Selon une étude Ifop pour Le Figaro, 64 % des Français se disent opposés à une intervention militaire en Syrie.
Selon un sondage Ifop pour Le Figaro (lire en pdf), 64 % des Français se déclarent opposés «à une intervention militaire internationale en Syrie». Réalisée en septembre, cette enquête atteste un effondrement du soutien aux projets de François Hollande. De février 2012 à août 2013, le pourcentage de Français défavorables à une intervention oscillait en effet entre 49 % et 41 %.
Mais les derniers développements du dossiers syrien ont bouleversé la donne. Après le refus des Britanniques de participer à une opération «punitive» du régime de Bachar El-Assad et après la décision de Barack Obama de consulter son Congrès avant toute décision, la France se retrouve seule en première ligne. Et François Hollande isolé au coté des États-Unis, comme l'a montré le déroulement du sommet du G20 à Saint-Pétersbourg.
Et quand bien même la France parviendrait-elle à former une coalition de pays décidés à bombarder la Syrie, les Français désapprouvent. Ils sont ainsi 68 % à s'opposer, en cas d'«intervention militaire internationale», à une participation de la France. Déjà isolé sur la scène internationale, contesté par l'opposition dans son pays, François Hollande se trouve désormais lâché par les Français.
16h45. Hollande veut attendre la décision du congrès américain puis le rapport des inspecteurs de l'ONU pour décider.
«Nous allons attendre la décision du Congrès américain, le rapport de l’ONU, et au vu de ces éléments, je déciderai», déclare le président français. «Il n’y aura pas de solution militaire en Syrie, mais l’action militaire peut permettre une solution politique» ajoute-t-il. «Nous cherchons tous une solution politique». Au sujet de l'opinion publique : «si je ne regardais que les sondages, je n’avancerais pas».
Saint-Petersbourg Voix de la Russie 15h36. Un navire de débarquement russe en Méditerranée orientale
Selon une source dans l'état-major de la marine russe, le grand navire de débarquement de la Flotte de la mer Noire Nikolaï Filtchenkov partira bientôt en direction de la Syrie.
14h10. L'Afrique du Sud toujours dans le camp de la Russie.
Le pays condamne à nouveau toute intervention militaire en Syrie estimant que des bombardements «ne résoudront pas le problème», lors du point presse hebdomadaire du ministère des Affaires étrangères, réitérant son alignement sur la diplomatie russe. «Même si l'on a la preuve que des armes chimiques ont été utilisées, la voie à suivre n'est pas de commencer à bombarder la Syrie.»
13h54, mis à jour 15h15. Syrie: Hollande assure qu'il n'est «pas isolé»
Si la France ne table plus sur un appui européen à des frappes militaires, elle veut éviter que ses partenaires ne condamnent l'aventure, ce qui serait un échec total.
Au deuxième jour du G20, l'équipe de François Hollande l'assure: le président français n'est «pas isolé» dans sa décision de punir militairement le régime syrien pour l'usage d'armes chimiques, hors des Nations unies.
Plusieurs pays soutiennent le principe d'une intervention militaire américaine en Syrie, affirme-t-on coté français: le Canada, la Turquie, le Royaume-Uni, l'Arabie saoudite... et l'Espagne. Au G20, le chef du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, s'est pourtant bien gardé d'apporter un quelconque soutien aux frappes en Syrie. L'Italien Enrico Letta a, quant à lui, mis en garde contre un «engagement dans quelque chose dont on ne connaît pas la fin»...
Au grand dam de François Hollande, l'Europe est très réticente à appuyer une action militaire hors du cadre onusien. L'Allemagne d'Angela Merkel est son principal obstacle. «L'Allemagne ne s'associera en aucun cas à une action militaire en Syrie», a martelé la chancelière, qui refuse d'endosser une guerre en pleine campagne électorale.
L'Elysée ne désespère pas pour autant. «Merkel a ses élections, mais elle a une grande compréhension pour les positions françaises...» assure l'entourage du président.
Hollande voulait une déclaration commune de l'Union européenne sur la Syrie
François Hollande aurait bien voulu obtenir des membres européens du G20 (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Italie, UE) une déclaration commune sur la Syrie. Il n'en fut rien, en dehors de la déclaration du président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, qui a plutôt mis en évidence l'isolement français.
Pour le président de l'UE, l'attaque chimique du 21 août est un «crime contre l'humanité», une «violation du droit international» qui ne peut rester impuni, mais il insiste: «il n'y pas de solution militaire» au conflit en Syrie, «seule une solution politique peut arrêter le bain de sang, la violation des droits de l'homme et la destruction de la Syrie».
La France fait mine d'ignorer les déclarations de Van Rompuy, qui l'ont agacée. «Nous ne sommes ni isolés ni impuissants!» martèle l'entourage du président.
… Laurent Fabius a commencé son travail de conviction lors d'un déjeuner des ministres des Affaires étrangères du G20 à Saint-Pétersbourg. Pour lui, l'Europe doit au minimum reconnaître la responsabilité de Damas dans le massacre du 21 août. Il poursuivra ce travail samedi, à Vilnius, avec ses homologues européens. «L'Europe doit s'exprimer de manière forte et unie pour condamner et sanctionner l'utilisation des armes chimiques», insiste-t-on dans l'entourage de François Hollande.
La France ne table plus sur un appui européen à des frappes militaires. Mais elle veut éviter que ses alliés ne condamnent l'aventure, ce qui serait un échec total. «Il n'y aura pas une position européenne hostile à la nôtre», assure l'entourage du chef de l'Etat. Et, quoi qu'il en soit, «l'Europe ne conditionnera pas notre décision», affirme-t-on dans l'entourage de François Hollande.
Saint-Petersbourg Voix de la Russie 13h26. Ban Ki-Moon met en garde contre les conséquences d'une opération en Syrie
« Une action militaire irréfléchie peut avoir des conséquences tragiques », a déclaré le secrétaire général de l'ONU vendredi en s'adressant aux dirigeants des pays du G20 à propos de la situation humanitaire en Syrie.
« Nous devons considérer l'impact qu'aurait une action punitive sur les efforts menés pour empêcher d'autres effusions de sang et faciliter un règlement politique du conflit", a-t-il prévenu.
13h20. Pour Nicolas Sarkozy, préoccupé par l'absence de véritable coalition, il faut agir même si les conditions sont loin d’être optimales.
La Syrie, «c'est un sujet qui le passionne» confie son entourage au Parisien. En privé, l'ancien chef de l'Etat n’approuve pas la méthode Hollande, mélange selon lui d’emballement et d’absence de travail en amont. En 2012, il avait défendu devant ses interlocuteurs internationaux l’idée d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie. Il y est toujours favorable. Sarkozy regrette aussi l'absence «de leadership dans cette affaire » et ne comprend pas les hésitations constantes de Barack Obama ces dernières semaines. Pour l'ex-locataire de l'Elysée, il faut agir même si les conditions sont loin d’être optimales. Lire l'intégralité de notre article.
12h04. La Russie met en garde les Etats-Unis du "risque de rejets toxiques" du fait de frappes sur des sites chimiques.
«Nous mettons en garde les autorités américaines et leurs alliés contre toute frappe sur des sites chimiques et les territoires avoisinants», indique dans un communiqué le ministère des Affaires étrangères, soulignant le risque de rejets toxiques et celui d'un accès offert à ces stocks pour les «rebelles et terroristes».
12h01. Fabius veut que l'UE condamne unanimement le régime de Damas à Vilnius.
Le ministre français des Affaires étrangères attend de la réunion de ses homologues européens vendredi et samedi (6 et 7 septembre NdCR.) à Vilnius que l'Europe reconnaisse "au minimum" la responsabilité du régime de Damas dans le «massacre» à l'arme chimique du 21 août.
Saint-Petersbourg Ria Novosti 11h54. Seulement sept pays de l'UE soutiennent l'opération contre Damas
Pendant que le secrétaire d'Etat américain John Kerry tente, avec plus ou moins de succès, de pousser les congressistes à soutenir l'opération militaire contre la Syrie, les ministres de la Défense de l'UE se réunissent à Vilnius, écrit vendredi le quotidien Rossiïskaïa gazeta.
A l'ordre du jour: la participation de l'Europe unie à une intervention militaire contre Damas.
Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen est venu en personne "recruter" les ministres européens. Car même si l'Alliance restera en dehors des événements en Syrie, elle n'empêchera pas les pays de l'UE de se joindre à la coalition anti-Assad. Rasmussen n'a pas la tâche facile : il doit convaincre les pays membres de violer les lois internationales, y compris la Charte de l'Onu. Cependant ni la majorité des congressistes américains ni la plupart des pays européens ne croient que l'utilisation de la force contre le régime d'Assad améliorera la situation humanitaire dans le pays. Ils n'estiment pas non plus qu'une telle méthode puisse contribuer au règlement du conflit syrien.
Les opposants au président américain craignent qu'en se retrouvant au pied du mur et en perdant ses leviers de contrôle, Damas se venge sur ses voisins en utilisant l'arme chimique contre les alliés de Washington au Moyen-Orient comme la Jordanie, la Turquie et Israël. Les autorités syriennes ont clairement annoncé leur réaction en cas d'agression. Damas a conscience qu'il ne pourra pas contrer les bombardements des adversaires, dont les navires sont hors de portée de la défense antiaérienne. Mais dans une situation critique le gouvernement syrien utiliserait tous les moyens pour se défendre. Y compris l'arme chimique.
La situation à Washington est paradoxale : les opposants républicains d'Obama au Congrès ont soutenu son expédition punitive contre la Syrie, tandis que ses alliés démocrates hésitent, au contraire, en posant à la future opération de nombreuses barrières et conditions. Le congressiste démocrate Gregory Mix a clairement expliqué les raisons d'un tel comportement : "Je n'ai pas été élu pour qu'on me dise ce que je dois faire. J'ai été élu au Congrès pour utiliser mes capacités intellectuelles et déterminer quelle option est préférable pour les électeurs".
Le coût de l'opération éventuelle sera un facteur important, capable d'influer sur la décision des législateurs. L'administration américaine rassure le Congrès en disant qu'il ne s'agirait que de quelques dizaines de millions de dollars. D'autant qu'une partie des dépenses pour l'opération serait prise en charge par les pays arabes comme le Qatar, l'Arabie saoudite et les EAU, selon John Kerry. Ces pays poussent en effet littéralement la Maison blanche vers la guerre en Syrie et ils sont prêts à débourser des dizaines voire des centaines de millions de dollars pour réaliser cette tâche.
Pour tenter de persuader les congressistes de soutenir le président américain, les représentants de l'administration n'hésitent pas à déformer les faits, sachant pertinemment que les auditeurs qui ne comprennent pas grand-chose à la politique internationale "goberont" même un mensonge évident. Ainsi, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel a déclaré au Congrès que Moscou était impliqué dans les fournitures d'armes chimiques en Syrie. Seulement quelques heures après ces déclarations scandaleuses le Pentagone a pudiquement reconnu que le ministre s'était trompé. Il voulait parler de la coopération entre Moscou et Damas dans le domaine des armes conventionnelles, tandis que les autorités syriennes développaient le programme de création des armes chimiques par leurs propres moyens. Mais les législateurs ont-ils lu cette précision ?
Sept pays de l'UE – la France, le Danemark, la Croatie, la Roumanie, la Grèce, la Lettonie et Chypre – ont soutenu l'opération américaine contre Damas sans le mandat de l'Onu. Le droit international ne signifie donc rien pour ces Etats, qui comptent sur des compensations généreuses de la part de Washington pour leur participation à l'opération.
Source: http://fr.rian.ru/presse_russe/20130906/199230720.html
11h23. Syrie : #Hollande lâché par l'Europe au G20
10H49. Les parlementaires russes n'iront pas à Washington.
Le Parlement russe a renoncé à envoyer une délégation à Washington après le refus des parlementaires américains de l'entendre sur la question des frappes contre la Syrie. «Le refus d'entendre nos arguments au niveau parlementaire montre combien nos partenaires américains comprennent la faiblesse de leur propre position, et en dit long sur leur attitude à l'égard du droit international», déclare le président de la Douma (chambre basse) Sergueï Narychkine.
9h07. Marine Le Pen toujours «farouchement opposée» à une intervention.
«Je veux que François Hollande renonce à sa volonté de frapper la Syrie. Je suis farouchement opposée à cette intervention car il s'agit d'une erreur extrêmement grave pour la France et le monde, déclare Marine Le Pen sur Radio Classique. Entrer en guerre c'est se mettre aux côtés des fondamentalistes islamistes. Je disais déjà la même chose pour la Libye et tout le monde était à l'époque contre moi. Mais trois jours après la prise du pouvoir, les rebelles ont instauré la charia en Libye… »
7h15. Une vidéo montre des rebelles exécutant des soldats. Le New York Times a mis en ligne une vidéo tournée à Idlib en avril dernier.
Selon le quotidien, elle aurait été sortie clandestinement par un ancien rebelle écoeuré par les massacres. On y voit une dizaine de rebelles près à exécuter sept soldats syriens agenouillés, tête contre terre. A la fin de son discours, le chef des rebelles tire une balle dans la tête d'un des militaires. L'image devient noir, mais on entend les nombreux tires. A la fin de la vidéo, les corps sont jetés dans un puits.
> La brutalité des rebelles syriens pose un dilemme à l'Ouest (New York Times)