17 février 2013
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Plusieurs personnes ont demandé pourquoi Civitas n'avait pas appelé à signer la pétition au Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) qui a atteint près de 700.000 signatures en quinze jours. Alain Escada, Président de Civitas, explique qu'il n'a pas apporté de réponse publique à cette question avant hier parce qu'il ne voulait pas, dit-il, décourger celles et ceux qui s'y impliquaient de bonne foi et avec enthousiasme. Il fixe à tous les résistants rendez-vous devant le sénat du 2 au 7 avril pour défendre la famille.
"Défendre la Famille ? Finissons-en avec les concessions et retrouvons-nous devant le Sénat (Communiqué d'Alain Escada, Président de Civitas)
Dans toute cette campagne contre le projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté, CIVITAS assume un rôle ingrat : celui de dire la vérité, même lorsque celle-ci ne plaît pas.
Extrait du communiqué :
Du 2 au 7 avril devant le Sénat pour défendre la Famille !
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Dans toute cette campagne contre le projet de loi visant à dénaturer le mariage et la parenté, CIVITAS assume un rôle ingrat : celui de dire la vérité, même lorsque celle-ci ne plaît pas.
Saisine du CESE : la foire aux illusions
... A diverses reprises, des personnes ont demandé pourquoi Civitas n'avait pas appelé à signer cette pétition. Je n'ai pas apporté de réponse publique à cette question avant aujourd'hui parce que je ne voulais pas décourager celles et ceux qui s'y impliquaient de bonne foi et avec enthousiasme. Mais toute la vérité ne leur avait pas été dite par ceux qui en faisaient la promotion et la rumeur revenait fréquemment prétendre que si 500.000 signatures étaient recueillies, cela bloquerait pour un an ou deux le traitement de ce projet de loi. Or, il n'en était rien et ce n'est jamais bon de donner à ceux qui vous font confiance de faux espoirs. Depuis quinze jours, il suffisait de lire l'entretien accordé par Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique, sociétal et environnemental, au quotidien La Croix, pour lever les derniers doutes à ce sujet. Il déclarait que cette saisine du CESE n'aurait aucune conséquence sur la loi. Souhaitant "gommer les illusions" des pétitionnaires, il précisait : "Le CESE est une assemblée consultative auprés des pouvoirs publics. Nous ne sommes ni une instance de recours pour contester une décision politique, ni une instance disposant d'un pouvoir suspensif pour freiner une décision politique. Ce qui signifie que cette saisine, si elle aboutit, n'aura aucune conséquence sur la procédure législative en cours".
Par le passé, tant Hervé Mariton (UMP) que Marine Le Pen (FN) avaient mis en relief l'inutilité de ce CESE où l'on case simplement des "copains". Hélas, sans effet suspensif, ce recours apparaît désormais bien décevant pour beaucoup de militants dévoués. Et maintenant ? Il faut avant tout faire le siège des parlementaires !
En finir avec la compromission
Cette résistance bien mièvre vécue à l'Assemblée nationale, c'est le résultat de cette stratégie "gay friendly" de plusieurs organisateurs de la "manif pour tous". La victoire ne s'obtient jamais par un discours de compromission. Voulez-vous des parlementaires qui tiennent un discours ferme et qui défendent vos convictions ? Alors il faut que vos manifestations soient elles-mêmes marquées par une fermeté exemplaire et une détermination sans faille qui soient comme un rappel à l'ordre de tous ces politiciens opportunistes et versatiles. Le 13 janvier dernier, avec une foule aussi nombreuse, si les organisateurs de la "manif pour tous" l'avaient voulu, ils pouvaient faire trembler le monde politique. Mais ils n'ont fait que conforter celui-ci dans l'idée que les apparences suffisent à se gagner la gratitude des électeurs.
Rendez-vous devant le Sénat !
Mais dans ce cas, que nous reste-t-il à faire ? Tous les observateurs politiques constatent que le vote au Sénat s'annonce beaucoup plus serré. Cela s'y décidera à quelques voix près. CIVITAS vous fixe d'ores et déjà rendez-vous du mardi 2 au dimanche 7 avril, durant la première semaine de débat en séance plénière. En soirée durant la semaine, en après-midi durant le week-end, organisons une démonstration persévérante de notre mobilisation. Il faut harceler la conscience de ces sénateurs. Il faut inquiéter leur ambition de réélection.
Prenez bien conscience de l'importance des enjeux. Au Canada, divers groupes de pression font campagne en faveur de la reconnaissance du mariage polygame.
En Suisse, le conseil fédéral songe à dépénaliser l'inceste. Cela se passe en ce moment ! Le monde occidental a ouvert la boîte de Pandore. Pour faire échec à ces folies, il est temps de choisir la bonne stratégie.
CIVITAS s'adresse à tous les catholiques et, plus largement, à tous les défenseurs de la Famille : optez sans plus tarder pour un discours de vérité, sans concession !"
- Alain Escada,
- président de CIVITAS
Source: http://www.civitas-institut.com/content/view/910/1/
Publié par Ingomer
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dans
Résistance - Reconstruction -Reconquête - Renaissance
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