Le FMI conditionne l'octroi de l'aide financière à la Grèce à un plan de privatisations.
Les assassins économiques FMI, Commission européenne et Banque centrale européenne, ont obtenu d'Athènes la décision, réclamée par ses "partenaires européens", de créer une agence indépendante pour activer rapidement le programme de privatisations qui devrait "rapporter 50 milliards d'euros d'ici à la fin 2015" et que le gouvernement Papandréou n'avait jusqu'ici quasiment pas déclenché.
Dans le même temps, dimanche 5 juin, le nombre "d'Indignés campant depuis plus de deux semaines devant le "parlement" à Athènes a atteint 70.000 personnes.
En réponse, le Premier ministre grec Georges Papandréou, au cours d'une réunion-marathon du conseil des ministres dans la nuit de lundi à mardi, n'a pas exclut un referendum sur les changements envisagés. (1)
Bob Traa, le représentant du Fonds monétaire international (FMI) en Grèce a déclaré aujourd'hui que la Grèce était "à la croisée des chemins" et qu'elle n'avait "pas de temps à perdre". "Ce n'est pas le moment de ralentir", at-il précisé en estimant que le soutien aux réformes, "vacillant", avait accru l'incertitude. Le représentant du FMI a plaidé pour l'application immédiate du programme de privatisations d'Athènes. (2)
Le versement de la cinquième tranche de 12 milliards d'euros de l'aide 110 milliards décidée l'an dernier, est attendu fin juin, mais le feu vert de la troïka d'assassins est conditionné à un accord "sur les modalités de financement" du programme grec pour les années 2010-2013. (3)
Sources:
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