Au revoir l'Etat de droit, bienvenue dans l'Etat totalitaire européen, l'Union des républiques socialistes soviétiques d'Europe de l'Ouest ! Après la proposition du socialiste Michel Rocard d'envoyer un "pouvoir militaire" en Grèce, voici venu le temps du cassage de bras des Grecs et l'invention par la force et la violence de la nation européenne "en commençant par la case grecque, celle par qui tout a débuté il y a maintenant de longs et longs millénaires." Vu sous l'angle religieux, cet appel ahurissant et d'une violence inouïe du journaliste néo-mondialiste Christophe Barbier à tordre le bras des Grecs s'ils venaient à rejeter l'euro, transpire la haine juive recuite et ancestrale contre la Grèce et une certaine volonté de revanche contre les Grecs et l'hellénisme.
"C'est le moment, dit-il de rendre à la Grèce ce qu'elle nous a apporté, c'est-à-dire une gouvernance moderne. Il faudra que de l'extérieur, de Paris, de Berlin, viennent les instruments, viennent les hommes, viennent les méthodes, pour remettre la Grèce dans le bon sens. Cela veut dire, réinventer un Etat, réinventer une fiscalité, tordre le bras à ceux qui ne jouent pas le jeu, que ce soit l'Eglise, les armateurs, ou les gros contribuables. Il faudra remettre les Grecs devant leur défi, se réinventer un esprit national, sauver le pays, mais dans le cadre d'une nouvelle nation qui s'appelle la nation européenne. Oui, il serait formidable finalement qu'on inventât la nation européenne en commençant par la case grecque, celle par qui tout a débuté il y a maintenant de longs et longs millénaires." (Fin de citation)
Outre le fait que la méthode du tordage de bras a été employée par Nicolas Sarkozy pour contourner par le soit-disant "parlement" le non des Français au referendum sur le traité européen en 2005, les tenants de la démocratie et des "droits de l'Homme" (sans Dieu) conduisant toujours dans les faits à l'exact inverse des belles déclarations d'intention et à la barbarie, devraient tout de même se poser la question de la pertinence de leurs présupposés idéologiques lorsque ceux-ci systématiquement dans l'histoire justifient la violence (1789, 1917-1945, 2012). C'est qu'à la base il y a bien une aporie, une contradiction, à tout le moins une défaillance qui conduit toujours à la violence... Nous attendons toujours les remarques des droits de l'hommistes à ce sujet.