Alors que les medias ont commencé à parler aujourd'hui de "piste de l'extrême-droite néo-nazie" ou de l'"Utra-droite" et d'"actes d'antisémitisme" à propos de l'assassinat de trois militaires issus des minorités, et de 4 personnes de confession juive, dont 3 enfants, devant une école juive, le site 911nwo.info du Mouvement pour la Vérité, a publié dès hier soir un article au sujet de ces attentats, article intitulé "Consciemment ou non, pour qui roule le tueur « fou » au scooter de Toulouse ?", et avance plusieurs pistes. Dont celle du "Golem du choc des Civilisations", "un acte de racisme gratuit", "qu'il convient de replacer dans son contexte. Le tueur déséquilibré, serait alors ... une sorte de bras armé des forces obscures qui se déchainent de par le monde et qui nous poussent vers le chaos". Et celle de la manipulation politique : "Outre le terrain sécuritaire (qui pourrait aussi bénéficier à Marine Le Pen), on peut penser que le terrain du racisme et de l'anti-sémitisme sera placé au centre de la campagne électorale par les faiseurs d'opinion (ce qui favoriserait les partis du PS et de l'UMP ou encore le Front de gauche)".
Sur un blog "antifasciste" d'un nouveau genre, on parle de "Carpentras bis" (Profanations d'un cimetière juif attribuées à tort au Front national en 1990 par l'ensemble de la classe médiatico-politique): "Comme par hasard, cet acte antisémite arrive quelques semaines avant les élections. Pour nous, il s'agit très probablement d'une manipulation des services pour effrayer la population face au danger que représenterait le Front national. C'est un Carpentras bis, en somme, qui doit bien satisfaire l'ami Sarkozy." Source: http://anarchiste.vefblog.net/lien_article.php?id_art=1177729&nom_url=Carpentras_bis
Dans son livre "Le Fanatisme juif", publié en 2007 (chapitre intitulé "Bluffs et canulars"), Hervé Ryssen rapporte qu'un certain nombre de crimes et d'attentats attribués immédiatement à l'antisémitisme par les mediats occidentaux, se révélèrent par la suite n'être que des canulars.
Ainsi, écrit-il, il s'avère "que les canulars médiatiques sont assez fréquents sur ce sujet. Une étude publiée aux Etats-Unis et traduite en français en 2003 par la revue Tabou (Laird Wolcox, Crying wolfes, hate crime hoaxes in America, Editorial researche service, Kansas, 1994, in Tabou, volume 4, Editions Akribeia, 2003, p. 64-120) recense plusieurs dizaines d'actes prétendument antisémites, aux Etats-Unis et à l'étranger, qui se sont avérés finalement avoir été commis par des juifs 'à l'esprit dérangé'. Cette étude recense également des dizaines d'accusations d'antisémitisme contre des individus que l'on tente de discréditer. L'affaire, qui fait toujours grand bruit au départ, est ensuite étouffée avec soin, après la découverte de la supercherie."
Après avoir présenté quelques-uns de ces canulars outre-Atlantique, le chercheur Hervé Ryssen reproduit quelques-unes de ces manipulations médiatiques en France.
"En France, l'actualité récente présente aussi fréquemment des canulars qui donnent lieu à des 'boursouflures médiatiques'. En voici quelques exemples :
En mars 1990, Louisa Zemour, militante de SOS-Racisme à Grenoble était blessée par un 'nervi du Front nationa' qui avait dissimulé son visage derrière un foulard 'bleu-blanc-rouge'. Il s'avéra par la suite qu'en réalité, elle s'était blessée en tenant de rentrer par la fenêtre de sa maison parce que son mari refusait de lui ouvrir la porte à la suite d'une scène de ménage. (Rivarol du 15 juin 1990).
En 1992, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, un coktail Molotov provoquait un incendie de la synagogue de Lilepinte, en Seine-Saint-Denis. L'attentat fut revendiqué par un mystérieux groupuscule baptisé 'France pure'. Ce fut l''émoi dans la communauté'. Le 10 janvier 1993, plusieurs ministres participaient à la manifestation organisée par le grand rabbin Joseph Sitruk pour protester contre cet acte barbare. Mais il s'avéra par la suite que l'auteur était en fait un certain Michel Zoubiri, juif algérien, qui voulait imputer l'attentat à Patrick E. un rival amoureux, membre du Front national (Rivarol du 15 janvier 1993).
En janvier 2003, l'agression au couteau contre le rabbin Gabriel Farhi avait été démesurément médiatisée et politisée, avant d'être enterrée : il n'y avait eu en fait aucune agression. ... Faute de témoins, tout reposait sur la déclaration de la victime, qui avait signalé un 'homme casqué', qui aurait crié 'Allah Akbar' avec 'un accent français'. En réalité, le rabbin Fahri s'était poignardé lui-même.
L'incendie d'un centre social juif à Paris, le 22 août 2004 avait aussi fait grand bruit dans tous les mediats. Les coupables avaient laissé des inscriptions antisémites, des slogans islamistes et des croix gammées à l'envers, agrémentées de fautes d'orthographe grossières. Le maire de Paris et le Premier ministre s'étaient succédés sur les lieux de l'incendie pour dire leur indignation. L'attentat avait déterminé le maire à débloquer 300 000 euros supplémentaires pour la sécurisation des lieux fréquentés par la communauté juive à Paris. Mais l'enquête avait finalement abouti à un homme âgé de 52 ans, issu de la communauté, qui y travaillait au titre de bénévole et bénéficiait des repas qui y étaient servis pour les plus démunis. 'Fragile psychologiquement', il n'avait pas supporté la perte annoncée de son appartement que lui louait le centre.'"
Les exécutions par armes à feu étant facilement identifiables, le fait que le tueur des attentats de Toulouse, devenu l'"ennemi public n° 1" n'ait toujours pas été retrouvé malgré l'ampleur des moyens mis en oeuvres (lutte antiterrorisme, plan vigipirate réactivé, police scientifique, raid, etc.) est une coïncidence qui indique une anomalie dans ce que les élites nomment le "tout sera mis en oeuvre", dans les recherches policières.
Quoiqu'il en soit, le mobile et les ressorts réels de ces attentats restent à découvrir.
(A suivre)