Certains élus socialistes semblent à court d'arguments :
- «Chez moi, comme partout en France, confie l'un d'eux, il y a des entreprises qui ferment. Comment va-t-on expliquer qu'un ministre du Budget avait 42 ans de salaire planqués en Suisse? Ce n'est pas possible.»
Le député de l'Essonne Malek Boutih est plus serein. Il appelle ses collègues à garder la tête froide:
- «Rappelons-nous l'affaire DSK! C'était plus qu'incroyable. Sur l'affaire Cahuzac, le côté surjoué est limite. Il faut se calmer et descendre d'un petit cran.»
Même analyse de Eckert:
«Les élus ne doivent pas paniquer. Cette affaire est plus qu'un coup de vent mais ce n'est pas un tsunami. Il ne faut pas avoir d'état d'âme. Il y a nécessité de serrer les rangs et d'être solidaires. Surtout, il faut éviter de surréagir».
Thierry Mandon est moins optimiste. Il prédit:
- «Les députés vont rentrer en début de semaine prochaine porteurs d'une demande de changements…»