Le franc-maçon Jean-François Copé, et président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, s'est déclaré dimanche déterminé à faire adopter le texte sur le travail le dimanche, en dépit de l'hostilité qu'il suscite auprès de nombreux députés de la majorité.
"Le compromis consiste à dire: premièrement on réaffirme que le repos dominical est la règle et deuxièmement on sort les grandes surfaces alimentaires du bénéfice de la loi", a déclaré M. Copé.
Concernant la principe d'une rémunération double par rapport à un jour de la semaine, Jean-François Copé a expliqué que les secteurs faisant déjà l'objet d'accords spécifiques en seraient exclus.
"La loi devra respecter les accords de branches, on ne va pas déstabiliser des secteurs économiques entiers. Il y a déjà près de 7 millions de Français qui travaillent peu ou prou le dimanche (...) En revanche pour les secteurs qui sont nouveaux, là ce sera doublé", a-t-il dit.
PARIS (AFP) —