Comme je l'avais écrit dès le 10 août, le 13 août et le 3 septembre, les atlantistes devaient lâcher leur golem géorgien, après la condamnation du 3 septembre sous forme de résolution par le Parlement européen du recours à la force en Ossétie du Sud (résolution), c'est à présent aux Etats-Unis de lâcher Saakachvili.
Selon l'ambassadeur de Russie à l'OTAN, les EUA vont procéder au remplacement du président géorgien Saakachvili. Ce dernier « comprend lui-même qu'une autre décision a été prise [...] qui prépare un autre leader pour la Géorgie », affime le diplomate russe qui avance même le nom du successeur. Les Etats-Unis auraient choisi pour prochain président l'ancien présidente du Parlement Nino Bourdjanadzé qui avait été elle-même au cœur de la « révolution des roses », l'une des innombrables manipulations des services américains et de la fondation du levantin George Soros.
Saakachvili semble pourtant s'accrocher encore au pouvoir et tente de convaincre ses maîtres américains de son utilité. Saakachvili a affirmé ainsi que « les Américains poussent même plus qu'en avril ».