Lyndon LaRouche a mis en cause le rôle de l'agent britannique Georges Soros dans l’opération visant à provoquer une troisième guerre mondiale dans le Caucase. Or, Soros s’avère être « le parrain » à la fois du président géorgien Mikheil Saakashvili et du candidat à l’investiture démocrate américaine, Barack Obama.
Le 7 août, lorsqu’en fin de soirée, le président Saakashvili termine son allocution à la télévision nationale géorgienne, faisant croire au monde qu’il cherche honnêtement une solution diplomatique pour résoudre la crise qui frappe la région autonome d’Ossétie du Sud, il vient en réalité de donner l’assaut contre des militaires russes faisant partie d’une mission de la paix mandatée par l’ONU et stationnée dans la région depuis 1994.
Cette action irresponsable, si elle n’est pas arrêtée, risque d’attiser un nouveau conflit mondial, ce qui semble être la réponse de l’oligarchie financière à la faillite systémique d’un système financier qu’elle dominait.
« La démocratie et la société ouverte ne peuvent être imposées que de l’extérieur, parce que le principe de souveraineté fait obstacle à l’ingérence extérieure. (...) Certes, il est difficile de s’ingérer dans les affaires intérieures de pays souverains, mais il est important de reconnaître le problème. »
George Soros, “The Deficiencies of Global Capitalism”, in On Globalization, 2002
Depuis fort longtemps, l’action et l’argent de George Soros sont devenus des instruments pour démanteler la souveraineté nationale des Etats, en remplissant les caisses d’organisations « philanthropiques » ou « droitdelhommistes ».
... Dans ce but, Soros dote ses organisations philanthropiques de liquidités financières, qui « achètent » ensuite d’importants secteurs de la population, qui se déchaîne à son tour pour faire tomber tout gouvernement qui essaie de maintenir une « société fermée ».(*2)
Si une nation souhaite contrôler ses propres ressources naturelles, c’est une société fermée. Si une nation souhaite développer son économie et sa force de travail à l’aide de tarifs et de régulations, c’est une société fermée. Toute nation qui rejette la mondialisation (c’est-à-dire l’impérialisme du libre-échange) est condamnée au même titre et fera l’objet d’attaques de la part des organisations de Soros et de son organisation secrète.
Parmi les organisations de renseignement de style britannique sous la supervision de Soros, on trouve l’Open Society Institute (OSI), Human Rights Watch, la Fondation Soros, et l’Initiative relative à la transparence des industries extractives.
... Tout ce que ces messieurs considèrent comme un comportement « sociétal fermé » est mis devant le tribunal de manifestations orchestrées et financées, ou si ce comportement pose une menace sérieuse aux intérêts impériaux, les Nations unies, la Banque mondiale, le FMI ou l’OMC peuvent être mobilisés pour imposer des sanctions. Le processus de soumission d’un pays souverain à une norme de comportement internationale fixe s’appelle la « transparence ». La relation fixe entre ces pays soumis s’appelle l’empire.
Pourtant, beaucoup de gens bien intentionnés, aux Etats-Unis et ailleurs, soutiennent George Soros pour sa « défense des droits de l’homme » et sont inspirés par l’appel à mettre fin aux « régimes autoritaires » et à accroître la « transparence » démocratique.