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Si le Royaume du Christ "n'est pas de ce monde", cela ne saurait aucunement signifier, comme on l'entend par erreur, que sa royauté ne s'exerce pas sur ce monde (puisqu'Il en est le Créateur)... Le Christ ne tire pas sa royauté de ce monde, mais d'en-Haut.
Une année s'achève, une nouvelle démarre, une grande année pour la France j'espère. Sachons imiter les lituaniens de Salcininkai (l'exemple nous vient de l'est) qui, - interprétion saine et authentique de la laïcité -, viennent de proclamer le Christ Roi de leur municipalité !
Vive le Christ "Roi de France", pour une France libre, indépendante et souveraine !
Bonne et heureuse année à tous ! Spécialement à nos seniors relégués à la misère..., à nos frères et soeurs chrétiens persécutés ici en France, mais aussi dans le monde pour l'annonce de l'Evangile... Tenez bon ! Son Règne est proche !
N'oublions pas de prier pour nos tyrans totalitaires, Nicolas Sarkozy, Eric Besson, François Fillon, etc., et le salut de leurs âmes ! Ils veulent éliminer les Français, changer le peuple, créer l'homme nouveau... (thème des totalitaires Lénine et Staline avec l'homo sovieticus, Hitler avec l'homme aryen...), éliminer les nauséabonds, "faire la France d'après" (faire l'homme métissé, Sarkozy: objectif métissage laïque et obligatoire, "méthodes plus contraignantes encore"..), mais la France, elle, et les Français, continuent de vivre, malgré ces persécutions.
envoyé par thechouan
Domine salvum fac regem
Seigneur, sauve le roi.
Et axaudi nos in die,
Et exauce -nous.
Qua invocaverimus te.
Le jour où nous t’invoquerons.
Musique: Domine salvum fac regem par J-B Lully
VIVE LOUIS XX!
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Charpentier: Te Deum, H 146 / Le Parlement de Musique
A comparer avec les navets "laïques"... et obligatoires, décadents, servis ad nauseam par l'oligarchie mondialiste libérale et matérialiste..
Marc Antoine Charpentier (1643 - 1704).
Polyphonic motet Te Deum in D major (H.146).
Le Parlement de Musique.
Le Te Deum est un hymne chrétien, titre abrégé de l'expression latine Te Deum laudamus (Dieu, nous te louons). Charpentier a composé six Te Deum, bien que seulement quatre d'entre eux soient conservés jusqu'ici.
Il semble qu'il ait composé cette pièce pour la célébration de la Bataille et de la Victoire de Steinkerque en août 1692.
La composition contient trois parties:
1. Prélude.
2. Te Deum laudamus.
3. Te aeternum Patrem.
4. Pleni sunt coeli et terra.
5. Te per orbem terrarum.
6. Tu devicto mortis aculeo.
7. Te ergo quaesumus.
8. Aeterna fac sum Sanctis tuis.
9. Dignare, Domine.
10. In te, Domine, speravi.
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La Bataille de Steinkerque
En 1692, la guerre de la ligue d'Augsbourg fait rage. ... Fin juillet, le Maréchal de Luxembourg, commandant de l'armée des Flandres, s'installe vers Enghien pour se rapprocher des forces coalisées ennemies anglo-hollandaises de Guillaume III d'Orange. Mais un agent français est arrêté le 31 par l'Electeur de Bavière. "Retourné" par l'ennemi, le bougre est contraint de se lancer dans une opération de désinformation à l'encontre de son ancien employeur, et envoie une missive au Maréchal. Le 2 août, de Luxembourg apprend par son espion que les Coalisés feront "grand fourrage" le lendemain, sur la droite française, et s'attend donc à une belle journée calme... Pourtant, le Comte de Tracy découvre que l'ennemi se livre à de considérables mouvements de troupes et avertit son supérieur.
... Le 3 août au matin, l'armée française est attaquée. Les effectifs en question sont quasi identiques, avec environ 80.000 hommes de part et d'autre. Pris de court, le Maréchal de Luxembourg ordonne à ses brigades de se ranger en ligne dès que possible, et masse son infanterie en un pâté de 5 rangs. La cavalerie est déployée derrière l'infanterie, et sur les ailes afin de couvrir les flancs.
Extrait de F. Bluche (dir.), Dictionnaire du Grand Siècle, Fayard, 1990.
A neuf heures, l'ennemi débouche entre Rebecq et le Petit-Enghien, au nord de Steinkerque (aujourd'hui Steenkerque en Belgique wallonne). Heureusement, le terrain très accidenté entrave son avance. Il faudra une heure pour que les coalisés soient au contact, ce qui ôte quelque peu l'effet de surprise. Les Coalisés portent leur coups sur l'aile droite de nos glorieuses troupes. Les Princes (le duc de Bourbon, le Prince de Conti, le futur Régent alors Duc de Chartres et adolescent, le Duc de Vendôme...) eux-mêmes donnent l'exemple en chargeant à la tête des troupes de la Maison du Roi, à peine vêtus (entendez la cravate mal nouée, nous y reviendrons). Toute cohésion tactique est illusoire en un lieu si peu commode. Par fraction séparée, toutes les lignes françaises prendront part à l'action. Par ailleurs, au cours de l'engagement, les piquiers abandonnent leurs armes obsolètes pour ramasser les fusils de l'ennemi. Enfin, le Maréchal de Boufflers arrive d'Enghien à marche forcée avec ses dragons, au son du canon. Grouchy aurait dû en prendre de la graine le jour de Waterloo... Il charge la cavalerie ennemie avec intrépidité.
Partout, la ligne française est triomphante A la tombée de la nuit, Guillaume III fait retraite, en bon ordre. Il a perdu 10.000 soldats, 1.300 prisonniers, 9 drapeaux qui iront décorer la nef de Notre-Dame, 10 canons. Selon Voltaire, le peuple est en liesse "Les acclamations et la joie allaient jusqu'à la démence" écrit t-il dans son Siècle de Louis XIV.
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- God Save - 1686 - 1745 - 1795 - 1830 - Histoire d'un pillage...
- Saint Georges
- Les armes de France, Louis XIV