« Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, [...] qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cœur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile. » (Testament de Louis XVI)
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Demain le 1er juillet, les Américains du Nord fêtent le 150e anniversaire de la commémoration de labataille de Gettysburg (1er - 3 juillet 1863), en Pennsylvanie, durant la Guerre de Sécession 1861-1865 (un million de morts, dont 600.000 soldats tués pour 400.000 civils massacrés). Cette bataille qui vit la défaite des Sudistes, fut la plus lourde en termes de pertes humaines (53.000 victimes confondues de l'Union et de la Confédération). Elle est souvent considérée comme le tournant de la guerre.
La ville de Gettysburg, fondée en 1786, est un carrefour de routes : Baltimore est à 52 miles (84 km), Washington D.C. à 90 miles (145 km) et New York à 266 miles (367 km). Une victoire sudiste eut ouvert la porte vers la capitale.
L'Angleterre abolit l'esclavage le 2 mars 1807, et interdit à cette date la traite atlantique, c'est-à-dire la déportation des Africains en Amérique (la France l'abolit en 1794). Selon certains historiens, cette abolition (annoncée de longue date), serait en 1775 une des causes cachées de la Guerre d’indépendance des USA contre l’Angleterre (1775-1783), par la peur qu'elle suscita chez les propriétaires d’esclaves américains francs-maçons comme George Washington, qui ne virent leur salut que dans l’indépendance pour que la loi anglaise ne s’applique pas.
Cemetary in Gettysburg park. Cimetière dans le "Parc Gettysburg"
Le régime américain commence donc son entrée dans l’histoire par deux atteintes majeures aux droits de l’homme : le massacre des Indiens et l’esclavage des Noirs.
Les Confédérés n'ont eu pour seul tort que de pratiquer l'esclavage. Hormis cela, ils ont tenté de défendre un style de vie, une véritable culture populaire, isolationniste, teintée d'anti-impérialisme yankee, qui prédomine encore aujourd'hui aux USA.
militant non violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, soutenu par John F. Kennedy.
Les Nordistes, anti-esclavagistes, après leur victoire, instaurèrent la ségrégation raciale pour un siècle jusqu'aux années 1960 et les actions de Martin Luther King.
Le "pays de la liberté" était et est resté de longues années le pays esclavagiste et néo-esclavagiste par excellence.
L'esclavage était une conséquence particulière d’une conception anglo-saxonne qui réduisait les hommes à des matières premières. C’est cette conception utilitariste qui fut mise au service du racisme à l’égard des Noirs. Mais c’est cette même conception que nous retrouvons dans l’antiracisme dogmatique du système américain actuel. La "race" biologique comme l’ethnie culturelle sont des obstacles au besoin économique de rendre la main-d’œuvre parfaitement interchangeable, comme des blocs de charbon ou de marbre sont interchangeables lorsqu’ils sont stockés à des fins de production. Il faudrait donc les effacer dans le grand "melting pot". Des biologistes américains ont pu montrer que si le mélange intégral des races se faisait aux USA les Noirs disparaîtraient totalement car ils ne sont que 12% et la loi de la régression à la moyenne ferait disparaître leurs traits physiques spécifiques dans la population majoritaire : une forme de solution finale du problème noir par le métissage en quelque sorte. Les plus lucides des porte- parole de la communauté noire de ce point de vue, comme Louis Farrakhan, l’ont bien vu.
Dans les années 1920, les membres du Klan continuent de pourchasser les Noirs, les immigrants, les catholiques, les juifs et tous ceux qui les côtoient et qui les aident.
Pendant la seconde guerre mondiale, l'armée US est une armée qui pratique la ségrégation raciale à grande échelle.
La ségrégation dans l'armée n'est supprimée qu'en 1948.
La capitale des Etats-Unis porte le nom d’un propriétaire d’esclaves franc-maçon, Washington.
(Aujourd'hui, en Israël, la ségrégation continue. Le 3 mars 2013, le ministre israélien des Transports a annoncé la mise en place de lignes de bus réservées aux usagers palestiniens travaillant dans l'État hébreu. Les lignes de bus partant du point de passage d'Eyal, situé près de Qalqilya rejoignant la métropole de Tel-Aviv sont concernées.)
Un film très réaliste, que nous conseillons, a été produit sur la bataille de Gettysburg en 1993 :
titre original
"Gettysburg"
année de production
1993
réalisation
Ronald F. Maxwell
interprétation
Tom Berenger, Jeff Daniels, Martin Sheen
Extrait du film Gettysburg. Le général sudiste Robert E. Lee, parmi ses soldats à Gettysburg.
Devils Den à Little Round To.
"Little Round Top", au sud de Gettysburg, la plus petite des deux collines, fut le site de l'assaut infructueux des troupes confédérées contre le flanc gauche de l'Union, le 2 juillet 1863, lors du deuxième jour de la Bataille de Gettysburg.
Considéré par nombre d'historiens comme le lieu clé de la ligne défensive de l'Armée de l'Union à la bataille de Gettysburg, Little Round Top fut défendue avec succès par la brigade du colonel Strong Vincent, le 20ème Maine Volunteer Infantry Regiment commandé par le colonel Lawrence Chamberlain. Ce dernier mena en ce lieu le plus fameux des engagements, culminant par une charge à la baïonnette qui est resté comme l'un des faits d'armes les plus connus de la Guerre de Sécession.
Little Round Top (à gauche) et (Big) Round Top, photographiées depuis la Plum Run Valley en 1909.
General George Gordon Meade, général nordiste (Valencian's, avr. 2013)
General Robert E Lee (Valencian's, avr. 2013)
Vue de la charge de Pickett, Gettysburg
Une vue du champ de bataille regardant vers la Charge de Pickett.
La Charge de Pickett, vue du camp Confédéré (Sudiste)
Cemetery Hill (warrengoblue, mars 2009) Gettysburg
La première banque centrale américaine vit le jour en 1790 sur l'initiative du secrétaire au Trésor franc-maçon Alexander Hamilton, lors de la première session du Premier Congrès de 1790.
Son modèle était la banque d'Angleterre (première banque centrale européenne et du monde qui fut fondée en 1694).
La première banque centrale en France (en réalité un groupe de représentants de banques privées dont Pergot Mallet et compagnie) sera créée 113 ans avant la Fed par Napoléon Ier, sur ordre des banquiers en 1800.
On nous a appris petits que l'on ne devait pas prendre de crédit si l'on ne gagnait pas assez, cette sagesse populaire et domestique semble totalement ignorée quand il s'agit de l'Etat.
Le Secrétaire d'État Thomas Jefferson (futur 3e président de 1801 à 1809), franc-maçon comme Alexander Hamilton, s'opposa à ce dernier (Ces oppositions factices - un coup toi un coup moi - sont montées de toutes pièces afin de duper un public nourri de démocratisme).
Hamilton et Jefferson s'écharpèrent.
Les invectives fusèrent.
Jefferson arguait que la banque violait les traditions propres aux lois :
"Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés qu'une armée ennemie... Si jamais le peuple américain autorise les banques privées à contrôler la création de leur monnaie, premièrement par l'inflation, puis par la déflation, les banques et les corporations qui croîtront de tous côtés vont déposséder les gens de toutes leurs possessions jusqu'à ce que leurs enfants se retrouvent sans maison sur le continent que leurs pères avaient conquis. Le pouvoir de génération monétaire devrait être pris aux banques et restauré au peuple, à qui cela appartient proprement." Thomas Jefferson (1743-1826).
Hamilton lui répondait que l'utilisation de la puissance fédérale pour moderniser la nation était nécessaire... Il convainquit le Congrès d'interpréter largement la Constitution "pour passer des lois audacieuses", dont, bien évidemment, la création d'une dette nationale, la garantie fédérale des dettes des États, la création d'une banque nationaleet un système de taxes à travers des tarifs sur les importations et une taxe sur le whisky qui paierait le tout !...
En affaires étrangères, ce personnage cynique favorisa les Anglais; il donna les instructions pour le traité de Londres signé en 1794, tout en s'opposant bien évidemment vigoureusement à la Révolution dite "française", qui pourtant suscitée et financée par la franc-maçonnerie "française" et britannique vit l'"Angleterre gagnante" sur tous les tableaux, dans "un recul sans appel" pour la France. (René Sédillot, Le coût de la Révolution française, Vérités et Légendes, Perrin Mesnil-sur-l'Estrée 1987, p. 222.)
Hasard... Hamilton fut proclamé "citoyen français" par l’Assemblée "nationale" législative de France le 26 août 1792 (Décret du 26 août 1792). Cette assemblée dite "nationale" essayait de rallier l'opinion internationale en faisant "citoyen français" tous ceux qui, passant par là, professaient les mêmes doctrines "démocratiques" et "républicaines".
La Patrie n'était plus conçue comme la réunion et l'amour commun de tous ceux qui habitaient un même sol, non, elle était désormais conçue comme un creuset, la fédération passionnée de tous ceux qui professaient la même idéologie, et qui pour l'imposer, ne reculaient devant rien, pas même devant le massacre, la torture, la terreur ou le génocide : "La fin sanctifie les moyens" (Adam Weishaupt).
Hamilton se défendit en disant qu'aussi longtemps que la Constitution stipulera qu'aucun gouvernement seul ne pourra émettre de monnaie courante, il n'y a aucune raison de se méfier de ce que le gouvernement fédéral permette la création de cette banque centrale...
Un autre franc-maçon vint mettre tout le monde d'accord: George Washington...
Ainsi naquit la première banque centrale américaine par la signature d'une loi le 25 avril 1791 pour une durée de 20 ans...
Deux pas en arrière.
Selon le principe léniniste "Un pas en avant, deux pas en arrière"
(Lénine, Réponse à Rosa Luxembourg), la Révolution avance toujours...
Vingt ans plus tard, la majorité démocrate-républicaine vota contre le renouvellement de la dite banque centrale, et la première Banque centrale des États-Unis ferma officiellement ses portes le 3 mars 1811.
La guerre de 1812.
Nathan Mayer Rothschild, fils de Mayer Amschel Rothschild est cité par certains historiens pour avoir averti :
"que les États-Unis se trouveraient impliqués dans une guerre des plus désastreuses si la charte de la banque centrale n'était pas renouvelée"...
Nouvel hasard..., cinq mois après la fermeture de la première banque des États-Unis, l'Angleterre déclara une guerre financée par des prêts faits aux Rothschilds qui étaient déjà les banquiers prééminents en Europe à cette époque-là (y compris sous la Restauration puisque James de Rothschild finança le gouvernement de Louis XVIII, "puis celui de la monarchie de Juillet, et gèrera la fortune personnelle du roi Louis-Philippe". Il financera également l’État Belge nouvellement indépendant, l’Indépendance Grecque, l’Unité Italienne, secourut les trésoreries de l’Espagne, de l’Autriche et des États-Unis... Source Wikipedia)
La guerre de 1812 des banquiers contre les Etats-Unis résulta de la première création significative de bons du trésor par les États-Unis d'Amérique. Ces bons différaient des bons des banques privées européennes parce qu'ils étaient échangés sans aucune existence d'intérêts (dette) à payer sur la somme. Les banques ne pouvaient accepter que les nations ne leur payassent pas la dîme !
La guerre de 1812 se termina donc sans vainqueurs en 1814.
Les britanniques étaient occupés à combattre Napoléon sur le Continent.
Un NOUVEAU pas en avant...
La seconde banque "centrale" des États-Unis.
En 1816, une seconde banque des États-Unis fut autorisée durant une période de vingt ans sous le président franc-maçonJames Madison.
Elle fut fondée avec un mandat similaire à celle de la précédente banque centrale des États-Unis, dont la charte avait expiré cinq ans plus tôt.
Ces mandats avaient pour but de générer de la monnaie courante, acheter la dette du gouvernement, et servir comme dépositaire officiel pour les fonds du Trésor.
En 1832, la Secte fit deux pas en arrière pour un peu plus tard faire à nouveau un pas en avant.
Le slogan de ré-élection du président franc-maçon Andrew Jackson était "JACKSON and NO BANK!" (Jackson et pas de banque).
Le 10 juillet 1832, Jackson mis son veto sur la décision du Congrès de renouveler la charte de la seconde banque centrale des États-Unis et travailla à créer une véritable banque fédérale qui, dans l'intérêt du peuple, serait sous le contrôle de l'Etat et non des banques privées.
Près du peuple, Jackson ne supporte pas les politiciens et les institutions telles que la Banque centrale, ancêtre de la FED créée en 1791 par Alexander Hamilton qui tendaient à acquérir un pouvoir indépendant.
Son héritage est vu de manière contrastée aujourd'hui : décrit comme un protecteur de la démocratie populaire et de la liberté individuelle, Andrew Jackson est critiqué pour son soutien à la déportation des Amérindiens à l'ouest du Mississippi et à l'esclavage.
En 1835, Jackson paya le montant final de la dette nationale. Il fut le premier et seul président à l'avoir jamais accompli. Quelques semaines plus tard, Richard Lawrence essaya de tirer sur Jackson. Cependant, les deux révolvers - nouvel hasard - n'atteignirent pas leur cible (voilà comment on fabrique une légende aux Etats-Unis), et il fut arrêté et jugé mais ne fut pas considéré coupable pour raison d'"insanité" (en gros, déclaré fou, il fut relâché pour bons et loyaux services !...) Prétendument, il déclara à quelques amis que de riches personnes d'Europe l'avaient engagé pour faire cela et lui avaient promis de le faire relâcher s'il était pris.
Quoiqu'il en soit, pris ou pas il était quand même relâché.
Pour la petite histoire, la résistance de Jackson aux puissances d’argent qu'il considérait comme très dangereuses était si cruciale à ses yeux qu’il fit graver comme épitaphe : "I killed the Bank" (J'ai tué la banque) sur sa pierre tombale...
En 1836, il mit de nouveau son veto à la création d’une banque centrale (la Réserve fédérale des États-Unis n’aura le monopole de l’émission de monnaie qu’à partir de 1913).
Jackson mourut le 8 juin 1845 ; son décès est aujourd’hui attribué à un empoisonnement au plomb à la suite d’une blessure reçue en 1813.
La guerre de Sécession (1861-1865): un héritage ambigu
Forcer le pays à avoir besoin d'argent, donc à emprunter était une manière pour les banquiers de reprendre la main.
Ils exploitèrent les dissensions entre Nord et Sud et exacerbèrent les tensions, ce qui aboutit à la Guerre de Sécession.
La confiance dans l'utilisation quotidienne du papier-monnaieà une époque où seul l'or comptait dans les échanges commerciaux, fut progressivement répandue. Le budget de guerre finit par intégrer des outils de gestion modernes comme l’endettement, l’émission de papier-monnaie et de bons du Trésor ou le recours à l’emprunt de guerre. D'une certaine façon, la Guerre de Sécession est la deuxième phase d’une Révolution commencée au XVIIIe siècle. Elle a permis à la société américaine de s'immerger dans la passion nationale du XIXe siècle, aussi active en Europe qu'en Amérique latine. Elle fut longtemps considérée comme une proto guerre totale, annonciatrice des deux grands massacres mondiaux du XXe siècle...
L’Union a gagné grâce à un afflux permanent de liquidités générées par une économie prospère (exportation de céréales vers l’Europe, dynamisme de l’industrie textile lainière, lignes de chemin de fer modernes), des troupes fraîches (le flux migratoire ne s’est pas tari entre 1861et 1865), une urbanisation et une industrialisation forte de forte de matières premières minières et agricoles abondantes et bien exploitées, unesociété attachée à une totale liberté, mais coupée des traditions et de l'héritage du passé. A ce modèle s'opposeun Sud confédéré rural, écartelé entre des grands propriétaires cotonniers bénéficiaires de l’esclavage, et une paysannerie pauvre vivant d'expédients dans de petites exploitations vivrières. Au-delà du problème de l’esclavage, se dessine un conflit idéologique national, une opposition générale de principes. Ce conflit touche aux fondements d’une République inachevée : sur le socle constitué par la Déclaration d’Indépendance, la Constitution et les dix premiers Amendements, le peuple doit-il privilégier l’unité du pays ou la liberté des états ?
La guerre a redéfini la place des Noirs au sein de la nation, sans pour autant que ces derniers en aient tiré de substantiels avantages, exceptée l’abolition de l’esclavage.
Peu opérants dans l’armée nordiste (1/10e des combattants sont d'anciens esclaves mal utilisés, souvent indécis de leur engagement dans les armées de l'Union, brimés et effrayés à l’idée de combattre les maîtres de la veille), les Noirs sont peu nombreux à quitter le Sud après 1865.
Incapables d’acquérir les parcelles des grandes propriétés mises en vente par le gouvernement fédéral, les Noirs sont contraints d'accepter un métayage qui reproduit la servitude économique du passé, aggravée par l'individualisme de la culture Yankee, seuls et isolés.
Le film "Glory", réalisé en 1989 par Edward Zwick, raconte l'histoire des volontaires du 54e régiment du Massachusetts, constitué uniquement d'enrôlés Afro-Américains dans un État du Nord (sans les officiers) et la tentative de prise du Fort Wagner (Caroline du Sud), réputé imprenable.
Durant l’assaut une grande partie des hommes du 54e périt, le colonel Robert Gould Shaw y compris.
Ce film montre assez bien parfois les difficultés des Noirs, à choisir lors du conflit entre les deux camps, à choisir entre deux cultures différentes, l'une moderne mais tout aussi brutale et violente, l'autre traditionnelle.
Joan Baez 1971 Lincoln freed me today The slave
La chanson de Joan Baez, L'Esclave, raconte que quand il était jeune un vieil esclave rêvait d'être libre. Aujourd'hui, vieux, il conclut que finalement il se trouve très bien chez son maître, parce que trop vieux, libre, il serait bon à rien. A la fin, il apprend l'abolition de l'esclavage de la bouche de son maître...
Si le Sud n’a pu longtemps assumer sa mission de conservatoire de civilisation, de gardien de valeurs traditionnelles anéanties ou ignorées par le Nord, il a triomphé dans la représentation du conflit et dans la constitution du mythe du "vieux Sud" au XXe siècle, porté par Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell et sa célèbre adaptation cinématographique.
Armement. Si de nouvelles armes ont été testées : le blindage pour les cuirassiers de la flotte confédérée ; les premiers essais de sous-marins (le Hunley en 1865) afin de contourner le blocus ; le fusil à chargement par la culasse et la mitrailleuse, déjà expérimentée au Mexique, ces innovations sont peu déterminantes. La Guerre de Sécession reste une guerre du XIXe siècle, une guerre de paysans plutôt pauvres, maniant des fusils Einfeild et Renfield à longue portée (300 mètres) avec de plus en plus d’adresse, peu aidés par une cavalerie marginale et inopérante sur des terrains vallonnés ou encaissés, une artillerie statique peu efficace, et une médecine militaire dépassée par son ignorance (les amputations à la chaîne, l’absence de recours à l'antisepsie) et responsable de deux tiers des morts au combat.
Source: John Keegan, La Guerre de Sécession, Paris, édition Perrin, 2011.
Le plan des banquiers
Diviser les États-Unis entre l’Angleterre contrôlée par Lionel Rothschild (fils de Nathan Rothschild, fondateur de la branche londonienne de la banque) et la France, contrôlée par James de Rothschild.
La France gouvernée par le carbonari Napoléon III devait prendre en charge tout le Sud tandis que le Canada devait annexer le Nord vaincu.
En 1863, la France et l’Espagne envahirent le Mexique avec 30 000 soldats. Les États Confédérés en conflit offrirent la Louisiane et le Texas à la France en échange d’une aide. La Grande-Bretagne et la France étaient prêtes à étouffer la jeune république, mais en furent dissuadées par la Russie, la seule puissance européenne n’étant pas encore sous l’emprise des Rothschild. Le Tsar Alexandre II envoya sa flotte à New York et à San Francisco et déclara qu’une attaque sur Lincoln serait une attaque contre la Russie.
En 1861, Abraham Lincoln était confronté au problème du financement de son armée et des efforts de guerre de l'Union contre le Sud confédéré. Il approcha les banques européennes alors contrôlées par les Rothschilds. Celles-ci demandèrent de 24 à 36% de taux d'intérêt...
Lincoln éventa le piège, il refusa, et passa à la place le "Legal Tender Act" de 1862.
Sous cette nouvelle pièce de législation, Lincoln généra 449.338.902 dollars de monnaie libre d'intérêts, connue comme les Greenbacks, ainsi appelées pour l'encre verte qu'elles utilisaient.
Le gouvernement devrait créer, contrôler et faire circuler toute la monnaie courante et le crédit demandé pour satisfaire pouvoir dépensier du gouvernement et le pouvoir d'achat du consommateur.
Le privilège de créer et contrôler la monnaie n'est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c'est la meilleure opportunité de création du gouvernement.
Par l'adoption de ces principes, la volonté longuement sentie d'avoir un moyen constant sera satisfaite.
Les payeurs de taxe seront sauvés des immenses sommes d'intérêts...
Abraham Lincoln
En 1863, Lincoln instaura donc la "National Bank Act", banque américaine dépendant du gouvernement, grâce à laquelle toute monnaie en circulation (greenbacks) serait créée à partir de la dette des banquiers achetant des bons du gouvernement en échange de bons de banque.
Le Greenback Party lui-même (connu successivement sous le nom de Parti indépendant, Parti national indépendant et Parti travailliste vert) était un parti politique américain à l'idéologie anti-monopole, actif de 1874 à 1889. Le parti présenta des candidats à trois élections présidentielles, en 1876, 1880 et 1884, avant de disparaître absorbé par l'aile Bryan du Parti démocrate. Le nom du parti faisait référence à la monnaie papier non garantie par l'or, communément appelée "greenbacks", qui avait été émise par le Nord pendant la guerre civile américaine et peu après. Le parti s'opposait à la baisse déflationniste des prix payés aux producteurs qu'impliquait le retour à un système monétaire basé sur les lingots, politique privilégiée par les partis républicain et démocrate. On pensait que l'utilisation continue de monnaie non garantie favoriserait les affaires et aiderait les agriculteurs en augmentant les prix et en facilitant le paiement des dettes.
À l'origine une organisation agraire associée aux politiques de la Grange, l'organisation prit le nom de Greenback Labor Party en 1878 et tenta de forger une alliance entre les agriculteurs et les ouvriers en ajoutant des réformes industrielles à son programme, comme le soutien à la journée de 8 heures et l'opposition à l'utilisation de la force publique ou privée pour réprimer les grèves syndicales. L'organisation tomba dans l'oubli dans la seconde moitié des années 1880, son programme de base renaissant peu de temps après sous l'égide du People's Party (Parti des gens ou Parti populaire), communément appelé les "populistes". Plus tard, au début du XXe siècle, certaines parties du programme des deux partis furent réalisées par les progressistes. Les historiens voient les populistes comme une réaction au pouvoir des intérêts des grandes entreprises, ils débattent du degré auquel les populistes étaient anti-modernes et "nationalistes"...
Abraham Lincoln, seizième président des Etats-Unis, né dans l'Etat esclavagiste du Kentucky en 1809, n'était pas franc-maçon, mais plutôt déiste.
De culture chrétienne baptiste, il n'a jamais appartenu à aucune communauté religieuse.
Les baptistes prônaient la séparation des églises et de l'état (ils en ont été les pionniers avec Roger Williams dans le Massachusetts), ils n'avaient quasiment pas de dogme et laissaient chacun libre de ses interprétations de la Bible (ce qui est ridicule car à partir de là on peut faire dire tout et n'importe quoi à la Bible...,)
En 1817, les Lincoln émigrèrent en Indiana. A partir de cette date, ils n'adhérèrent plus à aucune église. Le jeune Abraham ne reçut que peu d'instruction religieuse et celle qu'il eut, avant l'âge de huit ans, était pour l'essentiel une invitation à lire la Bible et à se laisser aller à ses émotions au moment des cérémonies.
Partisan d'une laïcité chrétienne de distinction des pouvoirs temporel et spirituel (ce qui ne signifie pas séparation étanche), dans son premier grand texte politique, le "Discours sur la préservation de nos institutions politiques", lu le 27 janvier 1838, au Young Men's Lyceum de Springfield (Illinois), Lincoln dénonça le principe de l'union de l'église et de l'état, et évoqua "la plus noble des causes, la fondation et la préservation de la liberté civile et religieuse". The noblest of causes, the establishment and maintenance of civil and religious liberty. (in The Collected Works of Abraham Lincoln, ed. Roy P. Basler (New Brunswick : Rutgers University Press, 1953 et 1974 (Supplément), ci-après CW, CWS, 1, 114).
Pendant sa présidence, Lincoln, n'a pas été confronté à des tentatives de remise en cause du principe de séparation. Le seul problème touchant aux rapports entre l'état et les religions auquel il fut confronté concerna les Juifs. Le général nordiste Grant, qui n'était pas encore général en chef, publia une instruction excluant les Juifs des zones sous son autorité, au motif que les marchands juifs qui suivaient l'armée "violaient toutes les règles sur le commerce" en temps de guerre. Lincoln, saisi de l'affaire, jugea qu'il était illégal de prendre une mesure contre les Juifs, "en tant que groupe" "as a class" et chargea le Général en chef, Halleck, de révoquer cet ordre, ce qu'il fit. Lincoln se montra favorable à une demande de modification de la législation pour permettre la présence d'aumôniers juifs dans les armées à côté des aumôniers chrétiens, et cette modification intervint le 17 juillet 1862. Face à une opinion publique largement antisémite, et un corps des officiers plus antisémite encore, Lincoln maintint le principe de neutralité religieuse de l'état (Neely, Mark. E, Jr., The Fate of Liberty : Abraham Lincoln and Civil Liberties, New York, Oxford University Press, 1991, 107-109).
Si en France en 2013, le Régime républicain franc-maçon n'a pas fait la promotion du 150e anniversaire de la commémoration de la bataille de Gettysburg, ni parlé de Lincoln d'ailleurs..., c'est sans doute, d'une part, parce que la Secte ne souhaite pas communiquer sur la proposition d'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis n'a pas été le fait de francs-maçons (les francs-maçonsau XVIIIe siècleétaient majoritairement impliqués dans la traite atlantique !) mais de personnalités chrétiennes, protestantes ou catholiques.
Et d'autre part, comme on l'a vu, parce qu'à sa manière, Lincoln a représenté un modèle de souveraineté financière nationale (les greenbacks), indépendant des banques privées, ce qui est insupportable pour les banquiers.
Greenbacks, 1862
Concernant l'abolition de l'esclavage aux Etats-Unis, alors qu'il n'y était pas encore décidé avant juillet 1862, Lincoln se trouva confronté à la pression des anti-esclavagistes chrétiens. Bien qu'anti-esclavagiste, il estimait que l'abolition remettait en cause le droit de propriété, et que les conditions politiques n'étaient pas réunies. Il reçut des dizaines de visiteurs tous les jours, et les ecclésiastiques, les "délégations de chrétiens" étaient assidus auprès de lui pour plaider la cause de l'abolition de l'esclavage. Parfois, il céda, signa une proclamation ordonnant un jour de jeûne national à la demande du Congrès (Le 12 août 1861, CW 4, 482) et, lorsqu'un autre anti-esclavagiste pieux, Salmon P. Chase, lui suggéra d'inclure une référence à Dieu dans la Proclamation d'émancipation des esclaves, il y consentit. Et de fait, à partir de ce tournant qui vit la cause du début de la guerre du Nord devenir l'abolition de l'esclavage et non plus seulement la restauration de l'Union, on trouvera la mention de Dieu de plus en plus fréquemment dans les déclarations du président.
Après sa réélection en 1864 et quelques semaines avant la victoire sur les Sécessionnistes et son assassinat, le deuxième discours inaugural de Lincoln, de mars 1865, est un texte de deux pages, dont la moitié ou presque est consacrée à une réflexion sur le sens de l'histoire et où Dieu intervient à chaque ligne (4 mars 1865, CW 8, 332-333) :
« Chacun [des deux camps] s'attendait triompher plus facilement, et à ce que l'issue soit moins radicale et moins incroyable. Les deux camps lisent la même Bible, prient le même Dieu, et chacun invoque son aide contre l'autre. Il peut paraître étrange que quiconque ose demander le secours d'un Dieu juste pour continuer à gagner son pain à la sueur du front des autres ; mais ne jugeons pas, de peur d'être jugés. Les prières des deux camps ne pouvaient pas être exaucées toutes les deux, et aucune des deux ne l'a été complètement. Les desseins du Tout-puissant sont impénétrables.»
Lincoln fut assassiné le 14 avril 1865, par John Wilkes Booth, vraisemblablement un agent des banquiers internationaux, cinq jours après que le général Lee se soit rendu à Grant.
En 1913, la Banque centrale américaine (FED) ou Réserve fédérale estcréée par le Federal Reserve Act.
Le Congrès la dote de trois objectifs : plein emploi, stabilité des prix, et taux d'intérêt à long terme modérés.
La Fed est "indépendante" : ses décisions ne sont pas sujettes à l'autorisation du Président des États-Unis ou d'une autre partie du gouvernement fédéral, elle ne reçoit pas de budget du Congrès. Le pseudo droit de surveillance du Congrès sur la Fed, dans la pratique, est réduit à néant.
La Banque "Goldman Sachs" sera une nouvelle fois en 2008 à l'origine d'une crise financière. L'argent-dette plongera de nouveau les Etats dans la spirale de la dette cumulative.
L'acte de création de 1913 transférait le contrôle de la masse et de la création monétaire détenue par le Congrès (Parlement américain) à l'élite des banquiers privés.
Ceci revenait à transférer la souveraineté financière du "peuple", à des entreprises privées, reléguant la nation en question au rang d'esclave d'entreprises privées...
La terminologie même de "Réserve fédérale" est mensongère puisque la FED n'est pas une entité du gouvernement fédéral, mais un cartel légalisé opérant pour le bénéfice de quelques-uns sous le faux nez de la protection de l'"intérêt public" (sic).
Le président Woodrow Wilson, pourtant à l'origine de la création de la FED, écrivit un livre, "The New Freedom" (La Nouvelle Liberté) dans lequel il semblait condamner le principe de la Réserve fédérale :
"Notre grande nation industrielle est contrôlée par son système de crédit.
Notre système de crédit est concentré dans le privé.
La croissance de la nation, cependant, et toutes nos activités sont tenues par quelques hommes...
Nous sommes devenus l'un des pays les plus mal gouvernés, l'un des gouvernements les plus complètement contrôlés et dominés de tout le monde civilisé.
Plus un gouvernement de libre opinion, plus un gouvernement créé par la conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement fait par l'opinion et la contrainte de petits groupes d'hommes dominants." (Woodrow Wilson, The New Freedom: Un appel pour l'émancipation des énergies généreuses d'un peuple.)
En 1913, il n'y avait pourtant pas de dette de l'Etat américain.
Mais, du jour où l'Amérique consentit à se financer auprès de banques privées la dette explosa. Un nouvel hasard sans doute ?
En France, le même hasard engendrera la même conséquence...
Il est intéressant de noter que 1913 est également l'année de l'introduction aux Etats-Unis du Seizième Amendement, qui donna au gouvernement fédéral le droit de collecter des taxes basées sur le revenu.
Un autre hasard sans doute...
"La création de la FED en 1913 était indispensable pour permettre de financer la boucherie de 14-18...
Sans cette finance, les hostilités se seraient arrêtés rapidement faute d'argent.
Et qui a bénéficié du massacre des peuples français et allemands?
L'oligarchie américaine et les banquiers de Londres qui finançaient la boucherie !
-Vente d'armes et prêts (économique)
-avancée vers la gouvernance mondiale- "le nationalisme, c'est la guerre" (politique)
-sacrifices humains à grande échelle (religieux)
Les trois piliers de toute action de la secte mondialiste..." Stanislas Berton
La Iere Guerre mondiale 1914-1918
En 1914, quand la guerre éclata en Europe, le public américain ne voulait pas être impliqué dans cette guerre. Pendant que le président Wilson déclara publiquement que les États-Unis demeureraient neutres, des efforts étaient faits en coulisses pour faire entrer l'Amérique dans le conflit.
Les guerres sont extrêmement profitables pour les banquiers centraux parce que cela force les gouvernements à emprunter davantage d'argent à intérêt. Le secrétaire d'État, William Jennings Bryan, écrivit:
"Les larges intérêts banquiers étaient profondément intéressés par la guerre mondiale à cause des larges opportunités de profits".
Finalement, le 7 mai 1915, le Lusitania, un bateau transportant des passagers américains, fut délibérément envoyé dans les eaux contrôlées par les Allemands. L'ambassade Impériale Germanique avait envoyé des avertissements à environ cinquante journaux de la Côte Est, incluant ceux de New York, comme quoi les passagers à bord du Lusitania y monteraient à leurs propres risques et périls. L'avertissement n'apparut seulement que dans le Des Moines Register.
Comme prévu, un bateau allemand torpilla le Lusitania. Les enregistrements de l'Allemagne indiquèrent qu'une seconde explosion suivit le coup de la torpille, causée par les stocks de munitions. En conséquence, 1198 des 1959 passagers perdirent la vie et les États-Unis entrèrent en guerre peu après.
La révolution bolchévique de 1917
En 1920 Churchill déclara :
« Depuis l'époque de Spartakus Weishaupt (pseudonyme du chef des illuministes allemands au XVIIIe siècle, NdT) jusqu'à celle de Karl Marx puis, plus tard encore, celle de Trotski (Russie, Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis) cette conjuration mondiale visant à renverser la civilisation et à révolutionner la société … sous prétexte de réaliser une égalité impossible, est en pleine croissance. […] [Ce mouvement] fut la force motrice qui se cachait derrière chacun des mouvements subversifs du XIXe siècle ; aujourd'hui, ce ramassis de personnalités extraordinaires venues des bas-fonds des grandes villes européennes et américaines a pris le peuple russe au collet et s'est pratiquement rendu le maître incontesté d'un immense empire »
(Alex P. Schmid, Churchills privater Krieg. Intervention und Konterrevolution im russischen Bürgerkrieg, november 1918-märz 1920, Zurich 1974, p, 312, cité in Ernest Nolte, La Guerre civile européenne, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945, Collection Tempus 2011, p. 169.)
La crise de 1929
Le "Jeudi Noir", le crash initial, est survenu le 24 octobre. Le crash qui causa la panique générale fut le "Mardi Noir", cinq jours plus tard, le 29 octobre.
Au lieu d'étendre la masse monétaire, la Réserve Fédérale la contracta, créant ainsi la période connue sous le nom de Grande Dépression. Le député Wright Patman, dans "A Primer On Money", reporte que la masse monétaire baissa de 8 milliards de dollars de 1929 à 1933, causant la banqueroute de 11 630 banques sur le total de 26 401 existantes aux États-Unis. Cela permis aux banquiers centraux de racheter des banques rivales et des corporations entières à des prix désiroires...
Il est intéressant de noter que dans les biographies de J.P. Morgan, Joe F. Kennedy, J.D. Rockefeller et Bernard Baruch, il est indiqué qu'ils ont tous réussi à transférer leurs capitaux hors du marché et à les convertir en or juste avant le crash de 1929... Joe Kennedy passa d'une fortune de 4 millions de dollars en 1929 à 100 millions de dollars en 1935.
Comme aujourd'hui, les élites bancaires sont tellement certaines de la réussite de leur forfait qu'elles peuvent se permette le luxe de déclarer au grand jour les plans de leurs politiques oligarchiques. Paul Warburg, un fondateur et membre de la Réserve Fédérale, avait averti de la crise et de la dépression dans un rapport annuel aux détenteurs de stocks de son "International Acceptance Bank":
"Si l'on permet aux orgies de spéculations de s'étendre, la crise qui en viendra n'affectera clairement pas seulement les spéculateurs eux-mêmes, mais prendra le pays entier dans une dépression générale." Paul Warburg, mars 1929...
Le 10 juin 1932, le député Louis Thomas McFadden, un banquier président de la Pennsylvania Bankers' Association (1914-15), représentant de Pennsylvanie pacifiste (critique de l'engagement militaire des États-Unis dans la Première Guerre mondiale), adversaire de longue date de la Réserve Fédérale qu'il considérait comme contraire aux intérêts du peuple, fit un discours de 25 minutes devant la Chambre des Représentants, dans lequel il accusa la Réserve Fédérale d'avoir délibérément causé la Grande dépression, " appauvri et ruiné le peuple des États-Unis", un peuple "outragé, volé, pillé, insulté et trahi". Dans ce discours Mcfadden préconisait "un retour à la Constitution des États-Unis", "un divorce complet de la Banque et l'État", l'abrogation de la Réserve fédérale, la liquidation des banques de la Réserve fédérale "ayant violé leurs chartes", la mise en accusation de fonctionnaires ayant violé leurs serments et l'expulsion des "manipulateurs de la monnaie hors du temple".
En 1933, McFadden introduisit la "House Resolution N°158," "Articles of Impeachment for the Secretary of the Treasury", le "Comptroller of the Currency", et le "Board of Governors of the Federal Reserve", pour de nombreux actes criminels, incluant mais ne s'y limitant pas, la conspiration, la fraude, la trahison et leur conversion en hors-la-loi.
McFadden a été la cible de plusieurs tentatives de meurtres. On lui tira deux fois dessus à Washington, D.C. alors qu'il descendait d'un taxi devant l'un des hôtels de la capitale, les deux balles s'encastrèrent dans le taxi. Il survécut à un violent malaise lors d'un banquet politique à Washington, D.C. grâce à la présence d'un médecin qui lui fournit un traitement d'urgence. Ce médecin annonça ultérieurement qu'il s'agissait d'un empoisonnement.
Le 3 octobre 1936, la mort soudaine de McFadden est attribuée à une crise cardiaque, lors d'une visite à New York; l'hypothèse d'un empoisonnement a rapidement été émise. Il est enterré dans le East Canton Cemetery de Canton en Pennsylvanie.
Un lointain descendant de McFadden, Ron Paul, représentant du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis, déposera le 15 juin 2007 un amendement visant à supprimer la Réserve fédérale.
La Seconde Guerre mondiale
Il existe quelques preuves évidentes que l'Administration Roosevelt a provoqué les Japonais pour provoquer l'attaque de Pearl Harbor contre les forces américaines qui y étaient stationnées.
Le 4 décembre, trois jours avant l'attaque sur Pearl Habor, les services de renseignements australiens avertirent le franc-maçon Roosevelt ( À Paris son nom a été donné à une avenue du rond-point des Champs-Élysées et à la station de métro qui le dessert Franklin D. Roosevelt), qu'un groupe de forces japonaises se dirigeaient vers Pearl Harbor. Mais il n'en tint pas compte. L'attaque causa la mort de 2400 soldats américains et l'entrée en guerre des États-Unis.
Avant l'attaque sur Pearl Harbor, 83% du public américain ne voulait pas entrer en guerre. Après l'attaque, un million d'hommes se portèrent volontaires pour le service militaire.
En 1952, avec la publication des Secrets de la Réserve fédérale, Eustace Mullins dénonça la création de la Réserve Fédérale comme un complot pour asseoir l'économie et la politique américaine dans le giron de la finance internationale.
L'assassinat de kennedy
Le Président catholique John Fitzgerald kennedy(1960-1963), le dernier président à s'être dressé contre la FED,autorisa le 4 juin 1963 l'émission de nouveaux United States Note (les fameux greenback de Lincoln) adossés aux réserves d'argent du gouvernement fédéral (ordre exécutif 11110). Quelque 4 milliards de dollars en petites coupures furent émis, menaçant le monopole d'émission de la monnaie de la Réserve Fédérale et de ses actionnaires privés. (Source: Les secrets de l’institut d’émission des Etats-Unis, par Wolfgang Freisleben).
Six mois plus tard, JFK alla à Dallas et n'en revint jamais.
Selon certains historiens, l'assassinat du Président kennedy et celui de son assassin, résulterait d'un complot mis en place par un groupe en ayant à la fois les moyens et les motifs.
Dans un discours enregistré à l'Université de Columbia, le 12 novembre 1963, Kennedy divulgua une "conspiration monolithique impitoyable", d'"anéantissement de la liberté du peuple américain" :
JFK-10 jours avant - sous-titré français
« Le mot "secret" est en lui-même répugnant dans une société libre et ouverte. Et en tant que peuple, par nature et historiquement, nous nous opposons aux sociétés secrètes, aux serments secrets et aux procédures secrètes. Parce que nous devons faire face tout autour du monde à une conspiration massive et impitoyable qui s'appuie d'abord sur des moyens déguisés permettant le déploiement de leur sphère d'influence, basée sur l'infiltration plutôt que l'invasion, utilisant la subversion plutôt que les élections, et de l'intimidation au lieu du libre-arbitre. C'est un système qui a nécessité énormément de ressources humaines et matérielles dans la construction d'une machine étroitement soudée et d'une efficacité remarquable, elle combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignement, économiques, scientifiques et politiques. Leurs planifications sont occultées et non publiées. Leurs erreurs sont passées sous silence ou non relayées par la presse. Leurs détracteurs sont réduits au silence et leurs avis non sollicités. Aucune dépense n'est remise en question, aucun secret n'est révélé. C'est pourquoi le législateur athénien Solon décrète comme crime tout citoyen se désintéressant du débat. Je sollicite votre aide dans l'immense tâche qui est d'informer et d'alerter le peuple américain, avec la certitude qu'avec votre aide l'homme deviendra ce pourquoi il est né: libre et indépendant. »
John Fitzgerald kennedy, dans un discours à l'Université de Columbia le 12 novembre 1963, soit dix jours avant son meurtre le 22 novembre.
United States Note de 5 dollars à l'effigie de Lincoln, introduit par le président Kennedy en 1963. Ordre exécutif 11110
Plus aucun greenback n'a été mis en circulation depuis le 21 janvier 1971.
Le 15 août 1971, le président Richard Nixon (1969-1974) rendit le dollar inconvertible en or directement, excepté sur les marchés ouverts.
En 1982, la dette publique américaine s'évaluait à 1.250 milliards de dollars. Actuellement, elle est de plus de 9.000 milliards de dollars.
"Nous avons devant nous l'opportunité de forger pour nous-mêmes et pour les générations futures un Nouvel Ordre Mondial, un monde où les règles de la loi, pas les règles de la jungle, gouvernent la conduite des nations. Quand nous serons victorieux, et nous le serons, nous aurons une vraie chance pour ce Nouvel Ordre Mondial, un ordre dans lequel des Nations Unies crédibles pourrait utiliser leur rôle de maintien de la paix pour réaliser la promesse et la vision des fondateurs des Nations Unies."
En 1994, G. Edward Griffin dans son livre qui fut un bestseller populaire ainsi que dans les milieux des affaires The Creature from Jekyll Island: A Second Look at the Federal Reserve, et qui en est à sa sixième édition, dénonce « les banques privées qui possèdent effectivement la Réserve fédérale », qui génère les taxes et impôts les plus injustes, elle encourage la guerre et déstabilise l'économie.
En 1995, dans Le complot de la réserve fédérale (Federal Reserve Conspiracy), Antony Cyril Sutton dénonce la Réserve fédérale américaine comme une institution contrôlée par des banquiers privés afin de s'arroger le droit exclusif de battre monnaie aux États-Unis. Il y expose le grand danger que représente une telle organisation pour une nation qui se voudrait "démocratique" et un peuple qui se croirait "souverain".
Malgré les déclarations d'intention d'Obama aux banquiers, en novembre 2008, dès son arrivée au pouvoir ("dehors le peuple vous attend avec des fourches et veut voir des têtes tomber"...), les politiques économiques mondiales continuent de plonger les nations dans la crise de la dette. Les États-Unis continuent de profiter de réserves courantes garanties par leur passé historique et un arrangement fait avec l'OPEP en 1973 stipule que le prix du pétrole du monde serait fixé en dollars...
La cause de la crise financière n'est pas le résultat du libre-marché capitaliste comme on le croit communément. Le capitalisme de libre-marché a toujours existé depuis le Moyen-Âge, comme la banque (banquiers lombards, guildes, templiers pratiquant le change, le virement et l'avance aux rois, Médicis, Fugger) sans que les peuples soient pour autant endettés et sommés de rembourser jusqu'aux générations futures.
L'argent-dette, les manipulations monétaires des banques centrales, ne diffèrent pas, dans le principe, des interventions soviétiques sur le marché pendant l'époque de l'URSS.
La dette publique qui ne doit pas être confondue avec le déficit budgétaire (recettes fiscales de l’État inférieures à ses dépenses) augmente à chaque fois qu'une dépense publique est financée par l'emprunt (avec intérêts).
L'objectif assigné à la Fed du plein emploi n'ayant pas été atteint, la dette doit cesser d'être conçue comme un outil efficace du développement économique.
La crise est la conséquencedirecte de l'intervention de l'Etat dans le domaine économique, monétaire et financier et du financement des politiques publiques(investissement ou fonctionnement) par la dette. Que ce soit des banques "nationales" publiques ou que ce soit des banques "centrales" privées d'ailleurs, cette intervention enfreint, outre le principe de non-ingérence de l'Etat dans le domaine économique sauf à la marge (colbertisme, protectionnisme), le principe de sagesse populaire et domestique selon lequel on n'emprunte pas plus que ce que l'on gagne... Pourquoi ce qui s'applique au niveau familial ne devrait-il pas s'appliquer au niveau national ?
Hormis l'ouverture des frontières, la libre circulation des hommes (jusqu'à un certain point, il y a toujours autant de péages...), des marchandises et des capitaux, on ne vit pas dans un monde "libéral", ni même "ultra-libéral", mais dans un monde communiste, plus inégalitaire que jamais, avec d'un côté la Nomenklatura, ses élites politiques et leurs satellites oligarchiques, et de l'autre côté la masse des peuples appauvris, ruinés et enchaînés.
Ce système a été conçu dès le départ comme un "régime dominateur universel" (ancien terme du "Nouvel Ordre mondial") qui sous couvert de philanthropie et d'élimination des inégalités dans le monde devait creuser en réalité incroyablement l'écart de richesse entre riches et pauvres (cet écart ne cesse de croître avec des fortunes individuelles dépassant des PIB de nations... et des banques qui se gavent sur le dos des peuples).
La destruction méthodique et régulière de la morale naturelle, des dogmes religieux, de la propriété, de la famille, de l'amour de la patrie et de la nation (lire AugustinBarruel, citant les archives de la Secte Illuminée dans son ouvrage "Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme" en 1798), tous ces éléments qui agissaient comme autant de barrières naturelles intermédiaires devaient sauter pour ne plus rien laisser entre l'individu et le Léviathan.
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