19 décembre 2007
3
19
/12
/décembre
/2007
09:03
Une analyse Altermedia.info que je partage:
Avec l’effondrement sur lui même de l’état belge, nous vivons un moment historique. Le conflit linguistique et ethnique qui mine le « plat pays » depuis sa création, se double chaque jour davantage d’une crise politique. Avec les derniers soubresauts de l’actualité, cette guerre civile larvée débouche désormais sur une crise institutionnelle.
Cette évolution prévisible mais dont il était jusqu’à présent tabou de parler, illustre une nouvelle fois le caractère éphémère des institutions artificielles. Le mythe de la belgitude s’est épuisé. Il ne reste qu’un triste roi cosmopolite, dernier avatar d’une dynastie de pacotille, pour se sentir ressortissant de cette fiction. Même notre Johnny national qui, avec un sens aigu de l’humour belge avait fait semblant d’y prétendre, a renoncé rapidement à cette incongruité.
La Belgique, c’est le contraire d’une nation
La Belgique n’est pas une nation, c’est un pays bricolé dans le cadre de convenances historiques antifrançaises. Sa disparition en tant qu’Etat, ne peut donc pas s’analyser comme le triomphe des régions ou comme une dérive séparatiste qui constituerait à l’évidence un dangereux précédent pour tous les états nations d’Europe.
A l’instar de feu l’URSS, l’affaissement sur lui-même d’un état fondé sur une fiction s’inscrit au contraire dans une logique politique naturelle. Aux zélateurs irresponsables de la société multiculturelle, il vient rappeler la légitime aspiration naturelle des peuples à vivre au sein d’ensembles culturels et linguistiques homogènes. Il leur prouve par l’exemple, malgré les lavages de cerveaux permanents, leur irrésistible volonté de s’administrer eux-mêmes dans le cadre d’institutions fondées sur des sentiments réels d’appartenance nationale.
L’Union Européenne est à l’image de la Belgique
Pour l’Europe de Bruxelles comme pour les dirigeants français cosmopolites qui professent les mérites du multiculturalisme et construisent un état fédéraliste tout aussi factice, les ultimes convulsions de la monarchie belge se vivent comme un terrible désaveu et peut-être même comme un avertissement. C’est la raison pour laquelle, les uns et les autres, tétanisés par ce spectacle, font semblant de regarder ailleurs et s’abstiennent de commenter.
Pour les nationalistes français ou flamands, ce naufrage est une fête.
Pour la réunification avec la 23ème région
Il n’est pas temps de se demander si l’Etat belge va disparaître mais combien de temps encore cet échafaudage branlant va tenir debout. Pour les Flamands, la question semble tranchée. Les Wallons apparaissent plus réticents à se lancer dans l’aventure de la séparation par crainte de l’avenir, entretenue par la mafia politique socialiste.
Convaincus qu’il est temps de sortir du syndrome de Waterloo et de l’hypocrite position française du « ni indifférence ni ingérence », nous devons accompagner ce mouvement irréversible et aider le retour d’une région qui était française sous l’Empire.
S’ils confirmaient par référendum le choix de revenir dans la communauté nationale française, nous serions heureux de pouvoir souhaiter aux Wallons, Français de l’extérieur, la bienvenue chez nous…ou plutôt chez eux.
Olivier Carer Altermedia.info
Précision, le roi belge de 1830 était un libéral et un franc-maçon. Ceci explique sans doute cela. On dirait qu'on vit la fin d'une époque. Après l'effondrement de l'Urss en 1990-91, soyons au rendez-vous de l'histoire.
Avec l’effondrement sur lui même de l’état belge, nous vivons un moment historique. Le conflit linguistique et ethnique qui mine le « plat pays » depuis sa création, se double chaque jour davantage d’une crise politique. Avec les derniers soubresauts de l’actualité, cette guerre civile larvée débouche désormais sur une crise institutionnelle.
Cette évolution prévisible mais dont il était jusqu’à présent tabou de parler, illustre une nouvelle fois le caractère éphémère des institutions artificielles. Le mythe de la belgitude s’est épuisé. Il ne reste qu’un triste roi cosmopolite, dernier avatar d’une dynastie de pacotille, pour se sentir ressortissant de cette fiction. Même notre Johnny national qui, avec un sens aigu de l’humour belge avait fait semblant d’y prétendre, a renoncé rapidement à cette incongruité.
La Belgique, c’est le contraire d’une nation
La Belgique n’est pas une nation, c’est un pays bricolé dans le cadre de convenances historiques antifrançaises. Sa disparition en tant qu’Etat, ne peut donc pas s’analyser comme le triomphe des régions ou comme une dérive séparatiste qui constituerait à l’évidence un dangereux précédent pour tous les états nations d’Europe.
A l’instar de feu l’URSS, l’affaissement sur lui-même d’un état fondé sur une fiction s’inscrit au contraire dans une logique politique naturelle. Aux zélateurs irresponsables de la société multiculturelle, il vient rappeler la légitime aspiration naturelle des peuples à vivre au sein d’ensembles culturels et linguistiques homogènes. Il leur prouve par l’exemple, malgré les lavages de cerveaux permanents, leur irrésistible volonté de s’administrer eux-mêmes dans le cadre d’institutions fondées sur des sentiments réels d’appartenance nationale.
L’Union Européenne est à l’image de la Belgique
Pour l’Europe de Bruxelles comme pour les dirigeants français cosmopolites qui professent les mérites du multiculturalisme et construisent un état fédéraliste tout aussi factice, les ultimes convulsions de la monarchie belge se vivent comme un terrible désaveu et peut-être même comme un avertissement. C’est la raison pour laquelle, les uns et les autres, tétanisés par ce spectacle, font semblant de regarder ailleurs et s’abstiennent de commenter.
Pour les nationalistes français ou flamands, ce naufrage est une fête.
Pour la réunification avec la 23ème région
Il n’est pas temps de se demander si l’Etat belge va disparaître mais combien de temps encore cet échafaudage branlant va tenir debout. Pour les Flamands, la question semble tranchée. Les Wallons apparaissent plus réticents à se lancer dans l’aventure de la séparation par crainte de l’avenir, entretenue par la mafia politique socialiste.
Convaincus qu’il est temps de sortir du syndrome de Waterloo et de l’hypocrite position française du « ni indifférence ni ingérence », nous devons accompagner ce mouvement irréversible et aider le retour d’une région qui était française sous l’Empire.
S’ils confirmaient par référendum le choix de revenir dans la communauté nationale française, nous serions heureux de pouvoir souhaiter aux Wallons, Français de l’extérieur, la bienvenue chez nous…ou plutôt chez eux.
Olivier Carer Altermedia.info
Précision, le roi belge de 1830 était un libéral et un franc-maçon. Ceci explique sans doute cela. On dirait qu'on vit la fin d'une époque. Après l'effondrement de l'Urss en 1990-91, soyons au rendez-vous de l'histoire.