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Christ Roi

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18 décembre 2007 2 18 /12 /décembre /2007 18:59
Auteur : Roger HOLEINDRE

Date : jeudi 13 décembre 2007

Sujet : Tribune sur le dernier voyage de M. Sarkozy en Algérie

"Il est toujours facile de traîner la France dans la boue en mettant en avant les us et coutumes des siècles passés, les comparant avec les lois laxistes et parfois dégradantes d’aujourd’hui… Pas un seul des accompagnateurs du Président n’a émis le moindre doute sur le « baratin vomitif » et la « diarrhée verbale » du plus grand bonimenteur que la France ait connu. Aucun de ces « messieurs-dames » de la diplomatie, aucun journaliste, mâle ou femelle, aucun « gamellard » de la suite n’émit la question de savoir comment la France arrivée en Algérie en 1830, pour en repartir en 1962, donc pendant 132 ans de malheur, de spoliation, et même, d’après certains ministres algériens,… de génocide humain, identitaire et culturel (excusez du peu), oui, comment se fait-il qu’à notre arrivée en 1830, il y avait dans cette possession ottomane, repaire de corsaires esclavagistes, moins d’un million d’habitants et, surtout, pas de peuple Algérien ; et, qu’à notre départ, en 1962, il y avait plus de neuf millions d’Algériens et un pays riche, en état de marche, qui faisait l’admiration des dirigeants arabes modérés.

C’est vrai, j’oubliais ! Il y avait aussi les « colons » qui avaient accaparé toutes les bonnes terres… comme la Mitidja, par exemple, cloaque infâme noyé dans l’eau saumâtre, nid de toutes les maladies, dont la malaria, et où mouraient, la pelle et la pioche à la main, de nombreux Alsaciens-Lorrains chassés de chez eux par les Prussiens.

Ces fameux colons, ces fameux gros colons qui, selon les légendes que nourrissent les propagandes antifrançaises, sont responsables de tout, d’absolument tout !

Il faut déjà savoir quand même, qu’entre un propriétaire chrétien et un propriétaire musulman, l’ouvrier agricole Algérien n’hésitait pas une seconde et choisissait le premier. Il faut surtout savoir aussi, comme le constatait la communiste Germaine Tillon, à l’époque, « il y a en Algérie 19 400 colons, 7 432 possèdent moins de 10 hectares, 1 200 ont de véritables grandes propriétés, 3 000 sont riches, une dizaine très riches. » Il est donc facile pour les gens honnêtes, y compris les « spécialistes », de constater que sur plus d’un million d’Européens, cela ne représente même pas la « norme métropolitaine » et que la majorité du million de « blancs » était constituée d’ouvriers, de travailleurs qui, pour un grand nombre, votaient « à gauche » avant les évènements, comme à Bab el-Oued, qui deviendra un bastion de l’Algérie française.

Comme il fallait s’y attendre, nombre d’envoyés spéciaux, à leur retour, surtout les plus ignares, ressortirent dans leurs papiers ce qu’ils avaient appris à l’école de journalisme de M. « Mohamed » Bourges, à savoir que l’armée française avait perdu la guerre d’Algérie.

M. Laurent Joffrin, dans Libération du 5 décembre 2007, explique la chose à sa façon… La France ne veut pas réellement se repentir… « car il est difficile à une nation de s’excuser quand elle a perdu une guerre… » (sic).

Le drame, c’est que ce colossal mensonge dure depuis 50 ans ; qu’il est bien entretenu et que tous ceux qui ne connaissent rien à la guerre d’Algérie et ceux qui ont toujours soutenu le FLN, (et ça fait du monde), avec l’aide des médias radiophoniques télévisuels et presque la quasi-totalité de la presse écrite, entretiennent constamment le mensonge.

La vérité, la seule vérité, c’est que l’armée française a gagné… la bataille d’Alger contre le terrorisme… et la guerre d’Algérie contre la guérilla. A la fin de la guerre, avant les accords d’Evian, le FLN sur le territoire algérien, était out ! et ne représentait plus rien, sinon des résidus de bandes… qui se terraient ! C’est De Gaulle, et lui seul, qui a bradé les trois départements et le Sahara, pour sa politique personnelle, ayant décidé de prendre la tête des non alignés et d’être ainsi le patron de la troisième force mondiale, entre Moscou et ses vassaux, Washington et ses obligés.

M. Joffrin, qui décidemment a réponse à tout, sauf à la vérité, écrit aussi… que la France, en Algérie, a commis un crime « en enfermant dans un statut inférieur des millions d’hommes et de femmes… »

Le crime, M. Joffrin, et s’en est un, s’appelle le Décret Crémieux, et vous vous gardez bien d’en parler, de même que tous vos confrères présents lors du voyage, car là, le bât blesse sérieusement. En effet, ce fameux décret, qui ne donnait la nationalité française qu’aux arabes juifs d’Algérie, est la cause majeure et continue de tous nos problèmes en Algérie.

Isaac Crémieux, né à Nîmes en 1796, fut avocat avant de devenir député de Chinon. Intelligent, très travailleur, frère franc-maçon au Grand Orient, puis au Rite écossais naissant, mais bientôt très puissant, il devint bien vite le champion de la cause israélite en France. Il participa, durant des années, à différents gouvernements, et, par la suite, Président de l’Alliance Israélite Universelle, entra comme ministre de la Justice dans le gouvernement qui succéda à l’Empire. C’est durant l’exode de ce gouvernement, présidé par le général Trochu, qu’à Tours, le 24 octobre 1870, il fit signer son décret qui accordait automatiquement la nationalité française aux juifs d’Algérie.

Cela amena immédiatement un soulèvement des musulmans, dont certains venaient de se battre courageusement contre les Prussiens. Beaucoup de hauts fonctionnaires de l’époque, au contact des populations du bled, ainsi que de nombreux militaires, firent campagne pour l’extension du décret aux musulmans, qui n’étaient alors qu’un million. Rien n’y fit. On connaît la suite !

On comprend que le silence est nécessaire pour certains, et que le mensonge, voire la chape de plomb mise sur cette triste histoire, arrange beaucoup d’«historiens de pacotille » et de « spécialistes » aveugles, sourds et muets, quand cela les arrange !

Je reviendrai bientôt… longuement, sur cette triste affaire et sur la façon exacte dont De Gaulle brada l’Algérie et le Sahara !"

Roger HOLEINDRE
Vice Président du Front National
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