Dans ce texte publié jeudi par La Croix, le ministre se dit "sensible à l'intérêt dont témoigne l'Eglise de France pour les questions relatives à l'immigration", mais lui demande de s'exprimer "en toute connaissance de cause".
Le ministre reconnaît que la situation de nombreux immigrés est "douloureuse" et précaire mais demande s'il faut "compliquer leur situation en ouvrant les frontières à tout va", les accueillir "alors que la France manque de logements (...) Une générosité hâtive peut être lourde de conséquences", écrit-il.
… Il faut, dit-il, "démontrer" aux candidats à l'émigration que "la clandestinité est une voie sans issue". "La clarté à l'égard de l'immigration clandestine est nécessaire dans l'intérêt même des migrants", écrit encore le ministre, évoquant notamment la lutte contre "les passeurs sans vergogne", les "employeurs sans scrupules" et les "marchands de sommeil".
Il rappelle enfin les fondements de l'intégration à la communauté nationale, notamment l'emploi, l'usage de la langue française et la disposition d'un logement "décent". … Il conclut en évoquant l'identité nationale de la France, qui est "l'héritage d'une histoire" et en invitant les étrangers qui résident dans notre pays "à ne pas rester prisonniers de leurs communautés".