23 octobre 2007
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LE MONDE | 23.10.07
Les autorités néerlandaises craignent un phénomène de violences "à la française" dans les banlieues après des incidents à Amsterdam.
Depuis une semaine, une dizaine d'arrestations ont été opérées et une vingtaine de voitures incendiées dans le quartier de Slotervaart, une zone "difficile", à l'ouest de la ville. Quelques voitures ont également pris feu à La Haye au cours du week-end du 20 octobre, sans qu'on sache avec précision si ces incidents sont liés.
C'est de Slotervaart qu'était originaire Bilal B., 22 ans, abattu par un policier le 14 octobre. Le jeune homme, souffrant de troubles psychiques, avait pénétré dans un commissariat pour poignarder deux gardiens de la paix. Il les avait blessés. Selon des sources policières, Bilal B. avait des liens avec les milieux islamistes. Il avait été interrogé comme témoin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat, en 2004, du cinéaste Theo Van Gogh par Mohammed Bouyeri, membre du groupe Hofstad, lui aussi originaire de Slotervaart.
Les autorités néerlandaises craignent un phénomène de violences "à la française" dans les banlieues après des incidents à Amsterdam.
Depuis une semaine, une dizaine d'arrestations ont été opérées et une vingtaine de voitures incendiées dans le quartier de Slotervaart, une zone "difficile", à l'ouest de la ville. Quelques voitures ont également pris feu à La Haye au cours du week-end du 20 octobre, sans qu'on sache avec précision si ces incidents sont liés.
C'est de Slotervaart qu'était originaire Bilal B., 22 ans, abattu par un policier le 14 octobre. Le jeune homme, souffrant de troubles psychiques, avait pénétré dans un commissariat pour poignarder deux gardiens de la paix. Il les avait blessés. Selon des sources policières, Bilal B. avait des liens avec les milieux islamistes. Il avait été interrogé comme témoin dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat, en 2004, du cinéaste Theo Van Gogh par Mohammed Bouyeri, membre du groupe Hofstad, lui aussi originaire de Slotervaart.
Malgré des appels au calme lancés par le maire du quartier, un travailliste d'origine marocaine, des groupes de jeunes ont, pendant plusieurs nuits, multiplié les incidents. ...
Jean-Pierre Stroobants
Article paru dans l'édition du 24.10.07.