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21 octobre 2007 7 21 /10 /octobre /2007 14:40

Sur son blog, Anne Kling nous rappelle cet avenir radieux promis par le communisme. Pour bien comprendre le monde dans lequel nous nous trouvons, la société 'libérale' capitaliste industrielle, il faut méditer quelques passages et notamment une phrase tirés du livre du juif Bernard Lazare (qu'on ne pourra pas accuser d'antisémitisme...) Je cite: "on peut dire que les Juifs sont aux deux pôles de la société contemporaine".

"Quant à leur action et à leur influence dans le socialisme contemporain, elle fut et elle est, on le sait, fort grande; on peut dire que les Juifs sont aux deux pôles de la société contemporaine. Ils ont été parmi les fondateurs du capitalisme industriel et financier et ils ont protesté avec la véhémence la plus extrême contre ce capital. A Rothschild correspondent Marx et Lassale; au combat pour l'argent, le combat contre l'argent, et le cosmopolitisme de l'agioteur devient l'internationalisme prolétarien et révolutionnaire" (
Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, rééd. Documents et Témoignages, Vienne 1969, p. 168-169). 

Par cette phrase, on saisit mieux la collusion du capitalisme libéral mondialiste (à ne pas confondre avec le capitalisme national et mercantiliste de type Ancien Régime) et du socialisme internationaliste dans la défense d'un même régime, la "démocratie" libérale. Ils sont aux deux pôles de la société contemporaine, frères jumeaux issus du même arbre 'libéral' issu des "Lumières du progrès"... Les deux se nourrissant l'un l'autre. Sur ce sujet, voir aussi : "
La collusion de la gauche et de la (fausse) droite" et "Collusion patronat-syndicat". 

Le livre de Bernard Lazare est capital car il va plus loin encore et établit une véritable radioscopie de notre monde contemporain, dont il situe l'origine dans la "Révolution française". 

A la page 66 de son livre, on lit que "[l]est talmudistes... accrurent le positivisme naturel des Juifs en leur présentant comme unique idéal un bonheur matériel et personnel bonheur que l'on pouvait atteindre sur la terre si on savait s'astreindre aux milles lois culturelles". On trouve donc dans le talmud et chez les talmudistes l'origine du mythe du bonheur sur terre à condition de suivre une transformation "culturelle". C'est la source des lendemains radieux promis par le talmudiste Karl Marx et les communistes à sa suite. Un peu plus loin, Bernard Lazare explique que "l'esprit révolutionnaire" se trouve dans le "judaïsme" (p. 151, chapitre XI,  "L'esprit révolutionnaire dans le judaïsme"). 

Dans ce chapitre on peut apprendre que "[l]'idée de la liberté politique naquit en Israël surtout au temps des
Antiokhos et à l'époque de la domination romaine, lorsque, soit Epiphane ou Sidétès, soit Aulus Gabinius ou les autres proconsuls, fomentèrent les persécutions religieuses, provoquant ainsi les grands mouvements nationalistes des Zélotes et des Sicaires. ... Nous avons dégagé tous les éléments dont fut formé l'esprit révolutionnaire dans le judaïsme: ce sont l'idée de justice, celle d'égalité et celle de liberté. ... Les Juifs crurent non seulement que la justice, la liberté et l'égalité pouvaient être les souveraines du monde, mais ils se crurent spécialement missionnés pour travailler à ce règne. Tous les désirs, toutes les espérances que ces trois idées faisaient naître finirent par se cristalliser autour d'une idée centrale: celle des temps messianiques, de la venue du Messie... Les prophètes entretinrent Israël dans ce rêve d'une ère de bonheur et de prospérité,... où "les pauvres posséderont la terre et se réjouiront dans la paix" (Ps. XXXVII, 10, 1.) (ibid.p. 158-159). A ce sujet, lire : "Aux sources bibliques du mondialisme (Hervé Ryssen)",  "Les origines religieuses du mondialisme (2ème partie)", "Les origines religieuses du mondialisme (1ère partie)".

Un peu plus loin, Bernard Lazare nous apprend que Marx "[c]e descendant d'une lignée de rabbins et de docteurs hérita de toute la force logique de ses ancêtres; il fut un talmudiste lucide et clair... [a]nimé de ce vieux matérialisme hébraïque qui rêva perpétuellement d'un paradis réalisé sur la terre" (ibid., p. 170). 

Pendant du communisme, à l'autre bout de la société contemporaine, on trouve la bourgeoisie. 
B. Lazare explique que "[la] Révolution française fut, avant tout, une Révolution économique"... L'aboutissement "d'une lutte entre deux formes du capital, le capital immobilier et le capital mobilier, le capital foncier et le capital industriel et agioteur. Avec la suprématie de la noblesse disparut la suprématie du capital foncier, et la suprématie de la bourgeoisie amena la suprématie du capital industriel et agioteur" (ibid., p. 115). Voir "
1789 Une aristocratie en chasse une autre, naissance de la bourgeoisie d'affaires et de l'Argent-Roi, la ploutocratie". La Révolution consacrait l'avènement du pouvoir de la bourgeoisie et des agioteurs; elle consacrait l'avènement d'une caste, une oligarchie (régime dans lequel la réalité du pouvoir appartient à une classe restreinte et privilégiée), l'Aristocratie des riches, l'Aristocratie de l'Argent, ploutocratie (gouvernement des plus fortunés). Dans ce système, le vote "démocratique" sert à donner aux masses l'illusion du choix et de la liberté d'opinion, quand ce sont les partis, eux-mêmes financés et manipulés par les grands groupes et grandes banques, qui mandatent sur des critères rigoureux, pré-définis (adhésion fanatique aux "valeurs" de l'oligarchie libérale mondialiste), les guignols chargés de faire "la politique".

"Dans la lutte qu'elle avait entreprise, la bourgeoisie avait besoin d'auxiliaires; le Juif fut pour elle un aide précieux, un aide qu'elle avait intérêt à délivrer. Dès la Révolution (de 1789), le Juif et le bourgeois marchèrent ensemble, ensemble ils soutinrent Napoléon. ... Les Juifs ... se montrèrent les plus sûrs alliés de la bourgeoisie, d'autant qu'en travaillant pour elle ils travaillaient pour eux et, dans toute l'Europe, ils furent au premier rang du mouvement 'libéral' qui, de 1815 à 1848, acheva d'établir la domination du capitalisme bourgeois" Bernard Lazare, L'antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, rééd. Documents et Témoignages, Vienne 1969, p. 116).
 L'antisémitisme, son histoire et ses causes, un livre à lire et à faire connaître (il est en ligne).

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