"Les choix du pape Léon XIV de prendre un nom traditionnel et d'apparaître dans des vêtements papaux traditionnels - comme Benoît XVI l'a fait et comme François ne l'a pas fait - sont des signes modestes mais encourageants d'un homme qui se subordonne à la fonction papale et qui comprend l'importance de la continuité avec le passé." (Edward Feser)
Le lendemain de son élection, dans sa première homélie, un mot extrait de sa première homélie confirme que Léon XIV se subordonne à sa fonction puisqu'il dit souhaiter "disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié" :
"[A]lors que je commence ma mission d’Évêque de l’Église qui est à Rome, appelée à présider dans la charité l’Église universelle, selon la célèbre expression de S. Ignace d’Antioche (cf. Lettre aux Romains, Prologue). Conduit enchaîné vers cette ville, lieu de son sacrifice imminent, il écrivait aux chrétiens qui s’y trouvaient : 'Alors je serai vraiment disciple de Jésus-Christ, quand le monde ne verra plus mon corps' (Lettre aux Romains, IV, 1). Il faisait référence au fait d’être dévoré par les bêtes sauvages dans le cirque – et c’est ce qui arriva –, mais ses paroles renvoient de manière plus générale à un engagement inconditionnel pour quiconque exerce un ministère d’autorité dans l’Église : disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu’Il soit connu et glorifié (cf. Jn 3, 30), se dépenser jusqu’au bout pour que personne ne manque l’occasion de Le connaître et de L’aimer.
Que Dieu m’accorde cette grâce, aujourd’hui et toujours, avec l’aide de la très tendre intercession de Marie, Mère de l’Église.''
(Fin de citation)
Cf. https://www.lejdd.fr/Societe/la-premiere-homelie-de-leon-xiv-successeur-de-pierre-157872
Lui, il faut qu’il grandisse ; et moi, que je diminue.