ou Aymeric, ou (en hongrois) Imre, fils du roi de Hongrie, saint Etienne.
Pour le préparer à la royauté, son père aurait composé pour lui un recueil d'Instructions - fort pieuses. Ce Libellum de institutione morum ad Emericum ducemnote est un ''Miroir du prince'' classique où sont prodigués les conseils de bon gouvernement : avant tout préserver sa foi, ne pas sombrer dans la tyrannie par arrogance, choisir des conseillers intelligents et expérimentés, rester patient, modeste, miséricordieux, juste.
Prince-moine qui vit dans une continence rigoureuse aux côtés de sa jeune épouse et fréquente assidument les bénédictins de Pannonhalma (Hongrie) qu'il affectionne pour leur chasteté (1), Émeric est un bon père de famille et bon chrétien, il ne monta pas sur le trône puisqu'il mourut avant son père.(2)
Certains moines ne l'estimaient pas; quand il rendait visite à un monastère, son intuition spirituelle le portait vers les plus fervents et il ne saluait qu'avec un simple baiser de paix les religieux sans ferveur.
Émeric mourut prématurément le 2 septembre 1031, tué, dit-on, par un sanglier au cours d'une partie de chasse. Il fut enseveli dans l'église de Székesfehérvár (Alba Regalis) fondée par son père, où celui-ci le rejoignit sept ans plus tard.
En 1083, sous le règne de saint Ladislas et le pontificat de Grégoire VII, les reliques du père et du fils furent élevées conjointement, ce qui équivalait à une canonisation.
En 1093 une abbaye fut fondée sous son patronage en forêt d'Igfon, près du lieu présumé de l'accident. Il a été accueilli dans le martyrologe romain à la date du 4 novembre.
À Albe-Royale en Pannonie, l'an 1031, la mise au tombeau de saint Emeric ou Henri, fils de saint Étienne, roi de Hongrie, mort prématurément.
Martyrologe romain
Sources:
(1) https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89meric_de_Hongrie
(2) https://nominis.cef.fr/contenus/saint/44/Saint-Emeric-de-Hongrie.html