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Christ Roi

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Horloge

4 août 2024 7 04 /08 /août /2024 20:49

Que ce soit au sujet du suffrage universel, du vote des femmes, de l'égalité fiscale, de la défense des travailleurs, les républicains sont restés restés plus longtemps hostiles à l'égalité que les royalistes.

"La République proclame, dans sa devise, son attachement à l'égalité, mais elle est très longtemps restée hostile au suffrage universel. Banni par la Constitution de l'an III (la première des constitutions républicaines appliquées - celle de 1793 était restée, du fait de la guerre, dans les limbes - réservait la citoyenneté à ceux qui payaient une contribution directe), il ne fut institué en 1848 sous la IIe République que pour qu'une loi électorale radie deux ans plus tard deux tiers des électeurs ("les vrais républicains redoutent la multitude, la vile multitude, qui a perdu toutes les républiques", avait statué Thiers). Rétabli par le prince-président après le coup d'État du 2 décembre, il fut amendé le 27 juillet 1872 par les pères fondateurs de la IIIe république qui en exclurent "les hommes sous les drapeaux", qu'il s'agisse de militaires de carrière ou de conscrits effectuant leur service militaire. Ultras et légitimistes n'avaient cessé au contraire de s'en réclamer tout au long du XIXe siècle. Jusqu'au comte de Chambord dans son Manifeste.

"Quant au vote des femmes, il avait été rejeté par les républicains par crainte de l'influence néfaste du clergé sur le sexe faible : ''Non, la femme n'est pas égale de l'homme, proclamait en 1881 l'éditorialiste de La République maçonnique, non, il n'y a égalité ni morale ni physique entre ces deux êtres. (…) A l'homme l'action extérieure, à lui la lutte de la vie et de la tribune. (…) A la femme l'action lente, douce et persévérante du foyer.''

Infatigable contempteur du régime républicain, Charles Maurras avait observé au contraire en 1910 : ''Quoi de plus arbitraire que d'exclure les femmes ? On dit que c'est injuste... Ce n'est pas injuste, c'est idiot !''

Horresco referens : l'accès des femmes au droit de vote apparut pour la première fois dans le droit français dans le projet de Constitution publié le 30 janvier 1944, par le Maréchal Pétain !" (Extrait de Ce qu'est la République, par Michel de JAEGHERE, in Le Figaro Histoire, août-septembre 2024, n° 75 Alexandre le Grand, l'empire impossible, p 4-5.)

 

De même, c'est la droite légitimiste et traditionaliste qui la première prend la défense des travailleurs, bien avant les socialistes ou les communistes.

C'est chez les monarchistes légitimistes que se manifeste la première réaction contre le traitement inhumain que la ploutocratie (bourgeoisie d'affaires) impose aux ouvriers. Avant l'utilisation de la question sociale par Karl Marx, c'est la droite légitimiste et traditionaliste qui la première, prend la défense des travailleurs. 

"Bonald (1754-1840) est le premier à se préoccuper de la misère ouvrière, consécutive au triomphe de la bourgeoisie et des nouvelles méthodes de travail, permettant l'exploitation des ouvriers depuis la destruction des barrières corporatistes. Ainsi est-il ... le précurseur des doctrinaires sociaux de droite du XIXe siècle, comme Le Play et La Tour du Pin" (Yves-Marie Adeline, Histoire mondiale des Idées politiques, Ellipses, Paris 2007, p. 349).

La "contestation (des marxistes) rencontrait celle des aristocrates catholiques qui avaient (vicomte Alban de Villeneuve-Bargemont et vicomte Armand de Melun) dénoncé les premiers l'exploitation manufacturière et fait voter les premières lois sociales. 

Dès 1841, c'est Alban de Villeneuve-Bargemont qui fait voter la loi règlementant le travail des enfants, réclamée aussi par le comte de Montalembert, autre grand aristocrate catholique. C'est Villeneuve-Bargemont qui pose le premier, devant la Chambre française, le problème ouvrier dans toute son ampleur (22 décembre 1840). Alors que l'ide de la lutte des classes n'est lancée qu'en 1843 par Flora Tristan, dans sa Lutte ouvrière.

En 1850 et 1851, c'est le catholique vicomte Armand de Melun qui fait voter le premier grand train de lois sociales : logements insalubres, caisse de retraite, délit d'usure, assistance judiciaire, assistance hospitalière, contrats d'apprentissage. En 1852, c'est le même qui rédige le décret légalisant et développant le grand mouvement mutualiste." (Jean Dumont, L'Eglise au risque de l'histoire, préface de Pierre Chaunu de l'Institut, Editions de Paris, Ulis 2002, p. 115-116). 

Villeneuve-Bargemont dénonce "l'état de dépendance et d'abandon dans lequel la société livre les ouvriers aux chefs et entrepreneurs de manufactures... la facilité illimitée laissée à des capitalistes spéculateurs de réunir autour d'eux des populations entières pour en employer les bras suivant leur intérêt, pour en disposer, en quelque sorte, à discrétion, sans qu'aucune garantie d'existence, d'avenir, d'amélioration morale ou physique soit donnée de leur part, ni à la population, ni à la société qui doit les protéger".

"Voyez par exemple, la fameuse Lettre sur les ouvriers, de M. le Comte de Chambord (Henri d'Artois). Elle date du 20 avril 1865, ... c'est la réplique d'un contemporain de Karl Marx. M. le Comte de Chambord rappelait d'abord que la royauté avait toujours été "la patronne des classes ouvrières".

"Les établissements de Saint Louis, rappelait-il, les règlements des métiers, le système des corporations, en sont les preuves manifestes. ... Louis XVI, un de nos rois qui ont le plus aimé le peuple, avait porté ses vues sur les améliorations nécessaires; mais les économistes qu'il consulta servirent mal ses paternelles intentions, et tous leurs plans échouèrent. L'Assemblée constituante ne se contenta pas, ainsi que l'avaient demandé les cahiers, de donner plus de liberté à l'industrie, au commerce et au travail; elle renversa toutes les barrières, et au lieu de dégager les associations des entraves qui les gênaient, elle prohiba jusqu'au droit de réunion et à la faculté de concert et d'entente" (Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 97). 

"Cette identification de la vraie droite à la justice sociale sera étouffée par la droite des affaires, opportuniste, qui se battra farouchement pour empêcher, à chaque occasion historique, la conjonction des traditionalistes et du peuple. On l'a vu en 1875 lorsqu'elle a refusé la restauration corporative du Comte de Chambord et en 1944, la même tentative corporative de la Révolution nationale. Il faut tout de même que cela soit sû" (Jacques Ploncard d'Assac, Les jeunes ont droit à la vérité, Société de philosophie politique, Lisbonne 1970, p. 107-108.)

Henri d'Artois, duc de Bordeaux

Monsieur de duc de Bordeaux, Henri V, Comte de Chambord

 

"... Ainsi, voilà plus d'un siècle, le Comte de Chambord parle comme un syndicaliste moderne, et le fait que cela surprenne montre à quel point la 'droite des affaires', les orléanistes, ont perverti la doctrine sociale de la vraie droite que Léon XIII ne fera que démarquer dans l'encyclique Rerum novarum. L'antériorité appartient au Comte de Chambord. C'est un fait." (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 98).

"Dès 1865, M. le Comte de Chambord montre le chemin à suivre : 'Quant aux remèdes, dit-il, voici ceux que les principes et l'expérience paraissent indiquer. "A l'individualisme, opposer l'association; à la concurrence effrénée le contre-poids de la défense commune; au privilège industriel la constitution volontaire et réglée des corporations libres.' Personne ne peut nier que toute la question sociale soit contenue et résolue dans ces trois lignes : On ne dira jamais mieux." (Comte de Chambord cité in Jacques Ploncard d'Assac, Les idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-102).

"La Tour du Pin, qui a du coup d'oeil, voit l'édifice à construire, trouve le nom : l'Ordre social-chrétien, le thème : "Aux doctrines subversives, aux enseignements funestes, il faut opposer les saintes leçons de l'Evangile; au matérialisme, les notions de sacrifice; à l'esprit cosmopolite, l'idée de Patrie; à la négation athée, l'affirmation catholique...'" (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 124).

"La vraie contre-révolution, écrit M. Dimier, ne vas pas sans un programme social, par la raison que le Révolution a fait état de méconnaître la catégorie des rapports économiques... Le syndicalisme, l'organisation du travail sont d'accord avec tous les principes de l'ordre, contraires à la Révolution.

"... C'est un des artifices les plus monstrueux de la propagande que d'avoir dressé les travailleurs contre la vraie droite, leur alliée naturelle, car, seule, elle préconise l'établissement d'un ordre social basé sur les lois naturelles, mais 'la Révolution dont ils éprouvent le mal, a façonné leur intelligence à ne maudire que ses ennemis'.

"On sait que Proudhon a été souvent revendiqué, comme un des maîtres de la pensée contrerévolutionnaire... Cela n'est étonnant qu'en apparence. Si l'on veut bien considérer que le socialisme - je ne dis pas le marxisme, qui est tout autre chose - traduit la révolte spontanée des prolétaires contre la société démo-capitaliste instaurée par les hommes de 1789, les choses deviennent plus claires.

Ce qui fait la nocivité du marxisme, c'est l'esprit de lutte des classes, destructeur de toute communauté nationale. Le socialisme n'est pas lié nécessairement à l'idée de lutte des classes et c'est précisément ce qui nous permet de revendiquer bien des pages de Proudhon comme authentiquement contre-révolutionnaire.

Voyez par exemple ce qu'il dit du véritable contrat social qu'il oppose aux sophismes de J.-J. Rousseau :

"... Le contrat social doit embrasser l'universalité des citoyens, de leurs intérêts et de leurs rapports. Si un seul homme était exclu du contrat, si un seul des intérêts sur lesquels les membres de la nation, êtres intelligents, industrieux, sensibles sont appelés à traiter, étaient omis, le contrat serait plus ou moins relatif et spécial; il ne serait pas social.

"Le contrat social doit augmenter pour chaque citoyen le bien-être et la liberté. S'il s'y glissait des conditions léonines, si une partie des citoyens se trouvait, en vertu du contrat, subalternisée, exploitée par l'autre, ce ne serait plus un contrat, ce serait une fraude contre laquelle la résiliation pourrait être à toute heure et de plein droit invoquée."

"Et Proudhon, s'en prenant directement à J.-J. Rousseau écrit :

"Rousseau définit ainsi le contrat social : 'Trouver une forme d'association qui défende et protège, de toute la force commune, la personne et les biens de chaque associé, et par laquelle chacun s'unissant à tous, n'obéisse, qu'à lui-même, et reste aussi libre qu'auparavant'.

"Oui, ce sont bien là des conditions du pacte social, quant à la protection et à la défense des biens et des personnes. mais, quant au mode d'acquisition et de transmission des biens, quant au travail, à l'échange, à la valeur et au prix des produits, à l'éducation, à cette foule de rapports qui, bon gré, mal gré, constituent l'homme en société perpétuelle avec ses semblables, Rousseau ne dit mot, sa théorie est de la plus parfaite insignifiance..."

"La Révolution a défait l'ancien ordre social. Elle n'a rien reconstitué et n'a songé à défendre que les biens de ceux qui l'avait faite. Alors, en face d'eux s'est levée la classe des oubliés. Il y a là une conséquence trop néfaste et trop évidente pour que l'école contrerévolutionnaire ne s'en soit pas emparée comme d'un argument irrésistible contre les Principes de 1789. Proudhon nous rejoint, ou nous rejoignons Proudhon, comme on voudra. 

"... Et Proudhon de conclure sur Rousseau en ces termes : 'Jamais homme n'avait réuni à un tel degré l'orgueil de l'esprit, la sécheresse de l'âme, la bassesse des inclinations, la dépravation des habitudes, l'ingratitude de coeur; jamais l'éloquence des passions, l'ostentation de la sensibilité, l'effronterie du paradoxe, n'excitèrent une telle fièvre d'engouement... Disons pour finir, qu'à la honte du XVIIIe siècle et du nôtre, le Contrat social de Rousseau, chef d'oeuvre de jonglerie oratoire, a été admiré, porté aux nues, regardé comme la table des libertés publiques; que Constituante, Girondins, Jacobins, Cordeliers le prirent tous pour oracle. Qu'il a servi de texte à la constitution de 1793, déclarée absurde par ses propres auteurs..., et que c'est encore de ce livre que s'inspirent aujourd'hui les plus zélés réformateurs de la science politique et sociale. Le cadavre de l'auteur que le peuple trainera à Montfaucon le jour où il aura compris le sens de ces mots, Liberté, Justice, Morale, Raison, Société, Ordre, repose glorieux et vénéré sous les catacombes du Panthéon, où n'entrera jamais un de ces honnêtes travailleurs qui nourrissent de leur sang leur pauvre famille, tandis que les profonds génies qu'on expose à leur adoration, envoient dans leur rage lubrique, leurs bâtards à l'hôpital". Comment ne pas comprendre que l'Ecole contrerévolutionnaire se réclame, aussi, du socialiste national Proudhon ?" (Jacques Ploncard d'AssacLes Idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 39-40).

"Il y a dans ces années 1860 trois courants qui s'affrontent : l'individualisme libéral ploutocratique ("droite" orléaniste), le socialisme marxiste et le corporatisme traditionaliste. Avec des fortunes variées, ces trois courants vont continuer d'exister dans les cent années qui suivent. On verra les deux premiers s'allier contre le troisième dans lequel ils ont reconnu leur commun ennemi et cette collusion seule désigne le corporatisme comme la solution vraie, exacte, correcte du problème économico-social. ...

"L'Encyclopédie soviétique rappelle justement que Marx et Engels admettaient parfaitement la 'collaboration des communistes avec les démocrates petits bourgeois dans le cadre d'une même organisation', pourvu qu'ils n'oublient pas que 'la Révolution démocratique bourgeoise n'est qu'une étape indispensable de la lutte et non le but final'. Alors que le Comte de Chambord cherche sincèrement à améliorer le sort des classes ouvrières en les organisant, en les protégeant contre l'arbitraire patronal, en faisant de l'Etat l'arbitre des intérêts divergents, Karl Marx, lui, entend exploiter les contradictions internes du système capitaliste... pour faire la Révolution et installer son parti au pouvoir..." (Jacques Ploncard d'AssacLes idées qui tuent, Société de philosophie politique, Lisbonne 1971, p. 101-104).

"Ces notes sont importantes pour l'histoire des idées. Elles confirment que la question sociale ... n'avait pas échappé à la droite légitimiste ..., mais que, seule, elle insistait sur cette question et, qu'en définitive elle manqua le pouvoir par la conjugaison de la gauche républicaine et de la 'droite' orléaniste, celle des affaires..." (Jacques Ploncard d'Assac, ibid., p. 131.)

Au XXe siècle, Même chose que pour l'égalité fiscale des Français devant l'impôt, qu'il s'agisse des "congés payés", de la "liberté syndicale", des Caisses de maladie, des Caisses de retraites et de secours mutuelles, de la participation, de la loi des huit heures, du minimum salarial, du minimum vieillesse, la gauche n’a rien inventé : elle recopia ces lois sociales des royalistes des années 1840 et des propositions de lois qu'ils firent depuis la Révolution de 1789 que les républicains refusèrent pendant un siècle aux ouvriers...

 

"La Révolution a défait l'ancien ordre social. Elle n'a rien reconstitué et n'a songé à défendre que les biens de ceux qui l'avait faite", écrivit Proudhon à propos du XIXe siècle. Au XXIe siècle, les héritiers macronistes de la Révolution de 1789 "ont un rapport purement utilitariste et prédateur aux choses; Ils viennent, ils se servent, ils cassent, ils repartent. C'est typiquement un BDE d'école de commerce qui fait une soirée : ils viennent, ils cassent tout, ils s'en vont en disant qu'ils ne sont pas responsables. Ils font cela avec l'hôpital, l'école, la police, avec l'Etat de manière générale, avec le langage politique, avec la démocratie. On a élu des gens d'une médiocrité morale et intellectuelle stupéfiante", comme l'a parfaitement résumé l'historien Johann Chapoutot.

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