Il ne s'agit pas uniquement de Mgr Strickland. La longue série d’évêques destitués prématurément par le pape François s’est accélérée depuis un an et demi.
ECCLÉSIE 25_11_2023
Chaque cas individuel laisse perplexe, mais le nombre total est choquant. Nous parlons des défenestrations d'évêques par le pape François, qui ont marqué tout son pontificat.
Le dernier cas flagrant est celui de l'évêque de Tyler (voir ici), Mgr Joseph Strickland, qui, suite aux pressions du nonce pour sa démission "volontaire" a été expulsé de son diocèse, sans qu'aucune explication ne soit donnée. Il n’y a aucune trace d’un quelconque scandale financier ni sexuel contre lui, encore moins qu’il ait été coupable d’hérésie (ce qui aurait probablement fait avancer sa carrière) ; plus simplement, Mgr Strickland semble avoir commis le crime de lèse-majesté, en prenant à plusieurs reprises des positions déplaisantes au Politburo ecclésiastique : résistance aux vaccins basés sur des lignées cellulaires fœtales, opposition à la 'bénédiction' des 'couples' homosexuels, résistance à Traditionis Custodes. Et puis ce vice impardonnable de vouloir continuer à avoir de nombreux séminaristes : 21 en formation, dans un diocèse d'un peu plus de 130 000 baptisés et 84 prêtres.
Un vice que Mgr Strickland partage avec un autre évêque pris dans la ligne de mire : Mgr Domique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, dans le diocèse duquel les ordinations sacerdotales sont gelées depuis plus d'un an, et une visite apostolique est en cours. La solution semble se profiler à l'horizon : selon Jean-Marie Guénois (voir ici) ce serait une "sortie honorable (...) tant pour Mgr Rey - qui reste à son poste - que pour son travail pastoral". Ce serait la nomination comme coadjuteur du diocèse de Fréjus-Toulone de Mgr François Touvet, évêque de Châlons en Champagne, qui flanquerait Mgr Rey avec droit de succession ; une sorte de diarchie pour les quatre années qui séparent Rey des fatidiques 75 ans. Ou, de manière plus réaliste, si l'on pense à ce qui est arrivé à l'évêque d'Albenga-Imperia, Mgr Mario Oliveri, un gel des facultés de l'évêque ordinaire. Il est difficile de comprendre comment le plein pouvoir de juridiction d'un évêque sur son diocèse et le partage de cette juridiction avec un coadjuteur peuvent coexister.
Mais Strickland et Rey sont les derniers d'une longue série qui, selon nos souvenirs, avait commencé avec la destitution, le 25 septembre 2014, de l'évêque de Ciudad del Este (Paraguay), Mgr Roger Ricardo Livieres Plano, membre de l'Opus Dei, qui avait refusé de démissionner sous la pression du Saint-Siège. Plusieurs critiques lui pesaient : avoir accueilli un prêtre américain accusé d'abus sur un garçon de plus de 18 ans, dont le dossier a ensuite été classé sans suite, faute de preuves ; mauvaise gestion des fonds du diocèse ; et puis la grande faute d'avoir voulu ériger un séminaire indépendant dans son propre diocèse.
Puis vint le 8 novembre 2014, avec la destitution du cardinal Raymond Leo Burke de son poste de préfet du Tribunal de la Signature apostolique, la plus haute instance judiciaire du Saint-Siège, pour le nommer patron de l'Ordre des Chevaliers de Malte, un poste dont il a été démis le 19 juin dernier, alors qu'il n'avait pas encore 75 ans, pour être remplacé par le cardinal Gianfranco Ghirlanda, âgé de 81 ans.
Ce fut ensuite le tour de l'évêque d'Albenga-Imperia susmentionné ; le 1er septembre 2016, sa démission a été acceptée par le pape François, après que Mgr Oliveri ait été flanqué pendant plus d'un an d'un coadjuteur, qui l'avait effectivement remplacé.
Le 1er septembre également, Mgr Josef Clemens, pendant de nombreuses années secrétaire personnel du cardinal Ratzinger, s'est retrouvé sans poste après la décision de François de supprimer le Conseil pontifical pour les laïcs.
Le 1er juillet 2017, le cardinal Gerhard Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été démis de ses fonctions à la fin de son quinquennat et, à sa propre demande, n'a reçu aucune autre mission. Le 24 octobre 2018, défenestration record : le pape destitue l'évêque de Memphis, Mgr Martin David Holley, qu'il avait nommé deux ans plus tôt. La série de renvois pour "questions administratives" avait commencé.
En 2018, les purges argentines commencent. Tout d’abord, l’archevêque de La Plata, Mgr Héctor Aguer, a fait ses adieux à peine une semaine après ses 75 ans et s’est retrouvé à la rue. Puis ce fut le tour de Mgr Pedro Daniel Martinez Perea, évêque de Saint Louis. En 2017, il prend position contre l’ouverture d’Amoris Lætitia ; en décembre 2019, le Saint-Siège a ordonné une visite apostolique dans son diocèse et, le 13 mars de l'année suivante, il a été convoqué à Rome pour demander sa démission. Le 9 juin 2020, l'acceptation de sa démission par le Pape a été annoncée. Aucune explication, aucune possibilité de défense. Lui aussi a été limogé, sans affectation.
Autre prélat argentin : Mgr Eduardo Maria Taussig, évêque de San Rafael ; l'intervention du Préfet de la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Beniamino Stella, l'a contraint à fermer le prospère séminaire diocésain en 2020 et en 2022, il a été "encouragé" à quitter ses fonctions, à seulement 68 ans. Le pape a accepté sa démission.
Le 17 janvier 2019, le Pape a décidé de supprimer la Commission pontificale Ecclesia Dei et son secrétaire, Mgr Guido Pozzo a été nommé, à seulement 68 ans, surintendant économique de la Chapelle Musicale Pontificale Sixtine. Un poste honorable. Puis ce fut le tour de Mgr Francesco Cavina, nommé évêque de Carpi le 14 novembre 2011, qui, après à peine huit ans, a été contraint de donner sa démission, après avoir vécu la tragédie du tremblement de terre et avoir travaillé dur pour la reconstruction; à 64 ans, il s'est retrouvé sans mission et vit encore aujourd'hui "sans emploi" dans sa maison familiale.
Aucune pitié pour une autre "victime du tremblement de terre". En effet, 2020 a été l'année du limogeage de Mgr Giovanni D'Ercole, qui a également été pressé de présenter sa démission. Impliqué dans le tragique tremblement de terre de L'Aquila (2009), où il était évêque auxiliaire, il s'est ensuite retrouvé en première ligne, comme évêque d'Ascoli Piceno, à la suite du tremblement de terre d'Amatrice-Norcia-Visso (2016-2017). Dans son cas également, aucune explication officielle. Il était cependant clair que sa vidéo dans laquelle il montrait qu’il n’aimait pas les restrictions continues dues au Covid, sur la vie sacramentelle de l’Église, n’avait pas été bien accueillie.
Novembre 2021. L'archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a été accusé par un hebdomadaire français d'être trop attentif à une femme neuf ans plus tôt. Le parquet français a ouvert une enquête préliminaire pour agression sexuelle sur personne vulnérable. Aupetit, âgé de 70 ans, présente sa démission, qui est immédiatement acceptée par le pape. Il a reconnu l'avoir accepté sous la pression des médias, car, dit-il, un homme diffamé n'est plus en mesure de gouverner. Clôture du dossier en septembre dernier, pour inexistence du délit.
Ainsi, au cours de la dernière année et demie, pas moins de six prélats ont été accablés par la miséricorde. Mgr Giacomo Morandi, après à peine cinq ans comme secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a pris le train le 10 janvier 2022 pour remplacer Mgr Massimo Camisasca dans le diocèse de Reggio Emilia-Guastalla. Récompense probable pour le Responsum sur la 'bénédiction' des 'couples' homosexuels.
9 mars 2022 : le pape François destitue l'évêque d'Arecibo (Porto Rico), Mgr Daniel Fernández Torres, à seulement 58 ans, après qu'il ait refusé de démissionner. Les raisons sont claires, mais ne sont pas publiquement recevables : refus de signer au préalable une déclaration commune des évêques portoricains, qui affirmait le devoir des catholiques de se faire vacciner contre le Covid-19 ; puis une seconde déclaration sur la limitation des messes dans le rite ancien. Torres avait également refusé d'envoyer ses séminaristes au séminaire interdiocésain nouvellement agréé. Pas synodal.
Puis, le même sort a été réservé aux deux secrétaires du pape Benoît XVI : Mgr Georg Gänswein, littéralement expulsé de Rome et envoyé en Allemagne, sans affectation ; et Mgr Alfred Xuereb, envoyé comme nonce en Corée et en Mongolie, avec cessation d'affectation au moment où se préparait le voyage apostolique de François. 64 ans, sans emploi.
Les limogeages de Strickland et Rey clôturent (pour l'instant) la série. Il faut également rappeler le traitement infligé au cardinal Giovanni Angelo Becciu, le renvoi soudain de Mgr José Rodríguez Carballo, le traitement infligé à Mgr André Léonard avec la suppression de la Fraternité sacerdotale des Saints Apôtres qu'il avait fondée. Le fait de plus en plus évident est que ce pape n’a pas l’intention de faire de prisonniers, même s’il prêche la miséricorde et la synodalité. Les renvois forcés d'évêques ordinaires, sans que les raisons en soient connues, non seulement du public, mais aussi d'eux-mêmes, sont plus préoccupants. Encore un signe dangereux d'une plenitudo potestatis (plénitude du pouvoir) mal comprise. Et d'une pastorale peu miséricordieuse consistant à "en frapper un pour en éduquer cent".
Cf : newdailycompass.com/en/the-pontificate-of-purges-ten-years-of-defenestrations
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Mise à jour du 29-11-2023. Le pape François aurait pris un appartement au Vatican et le salaire du cardinal Burke
Cité du Vatican, 28 novembre 2023 / 13h34
Le pape François a privé l'un de ses principaux critiques américains, le cardinal Raymond Burke, de ses privilèges en matière de logement et de salaire au Vatican, rapporte l'Associated Press.
Selon le rapport de l'AP, basé sur des conversations avec deux sources anonymes informées de ces mesures, le pape a discuté de ses actions prévues contre le prélat américain lors d'une réunion des chefs de bureaux du Vatican le 20 novembre.
Le pape aurait déclaré que Burke était une source de « désunion » au sein de l’Église et qu’il utilisait les privilèges accordés aux cardinaux à la retraite contre l’Église.
Le blog d'information catholique italien La Nuova Bussola Quotidiana a fait état pour la première fois d'actions en cours contre Burke le 27 novembre.
"Le cardinal Burke est mon ennemi, alors je lui enlève son appartement et son salaire", avait déclaré le pape lors de la réunion du 20 novembre, selon la source non divulguée de Bussola au Vatican.
Le bureau des communications du Vatican n'a pas répondu à la demande de commentaires d'EWTN au moment de la publication.
L'AP a rapporté que le porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, "a renvoyé les questions à Burke".
"Je n'ai rien de particulier à dire à ce sujet", a déclaré Bruni aux journalistes.
Le cardinal Burke a été ordonné prêtre par le pape Paul VI à Rome en 1975 et a été évêque de La Crosse, Wisconsin, de 1995 à 2004 et archevêque de Saint-Louis de 2004 à 2008. Largement considéré comme un expert en droit canonique, Burke a été nommé en 2008 comme préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique (la plus haute autorité judiciaire de l'Église) par le pape Benoît XVI. Deux ans plus tard, Benoît le fait cardinal.
Le pape François l'a démis de ses fonctions de préfet en 2014 et l'a nommé cardinal patron de l'Ordre Souverain Militaire de Malte, un rôle essentiellement cérémonial dédié au bien-être spirituel des membres de l'ordre. Il est resté patron jusqu'à cette année, mais n'en détenait que le titre, ayant été apparemment interdit de participation active depuis 2016 et donc mis à l'écart lors des vastes réformes institutionnelles de l'ordre au cours des dernières années. En juin, le pape François a nommé le cardinal Gianfranco Ghirlanda, SJ (âgé de 81 ans. Ndlr.), pour remplacer officiellement Burke. Au moment de l’annonce, Burke n’était qu’à quelques jours de l’âge habituel de la retraite pour les évêques, fixé à 75 ans.
Burke est devenu un fervent critique de certaines initiatives du pape François.
Il était l'un des cinq cardinaux qui ont envoyé des "dubia" au pape François pour lui demander des éclaircissements sur la position de l'Église sur le développement doctrinal, la bénédiction des unions homosexuelles, l'autorité du Synode sur la synodalité, l'ordination des femmes et l'absolution sacramentelle. Le document a été rendu public à la veille de l'ouverture du Synode sur la synodalité au Vatican et discuté lors d'une conférence de presse le 2 octobre à laquelle Burke a participé et a exprimé ses inquiétudes concernant le synode.
... Ceci est une histoire en développement
Cf : www.catholicnewsagency.com/news/256120/pope-francis-reportedly-takes-apartment-salary-from-cardinal-burke
Mise à jour du vendredi 1er décembre.
Le Cardinal Burke a l'intention de rester à Rome même s'il était contraint de trouver un autre endroit où vivre.
"Il est de mon devoir de cardinal de rester à Rome", a-t-il déclaré.
Le pape François a confirmé à Mr Ivereigh son intention de retirer au cardinal Raymond Burke son appartement et son salaire au Vatican, selon un article publié sur Internet par Austen Ivereigh, biographe du pape.
Le pape aurait annoncé lors d'une réunion des chefs du Vatican le 20 novembre qu'il avait l'intention de prendre des mesures contre le cardinal Burke, qui a publiquement critiqué certaines initiatives papales, selon le blog d'information catholique italien La Nuova Bussola Quotidiana, qui a rapporté l'information pour la première fois le 27 novembre.
L'Associated Press a ensuite confirmé l'information en s'appuyant sur des conversations avec deux sources anonymes.
Le Wall Street Journal a rapporté mercredi que le cardinal Burke avait déclaré ne pas avoir été informé de l'intention du pape de lui retirer son appartement et son salaire.
"Les gens peuvent tirer leurs propres conclusions sur les raisons pour lesquelles le Saint-Père a dit cela à Austen Ivereigh et non à la personne concernée", a déclaré le cardinal Burke. Il a déclaré à l'hebdomadaire qu'il avait l'intention de rester à Rome même s'il était contraint de trouver un autre endroit où vivre.
"Il est de mon devoir de cardinal de rester à Rome", a-t-il déclaré.
(Note : Austen Ivereigh avait été choisi par le Cardinal Murphy-O’Connor pour son responsable de la communication, ce Cardinal faisait partie des réunions annuelles à Saint-Gall ayant pour but de s’opposer à Saint Jean-Paul II et au Cardinal Ratzinger)
Cf : https://www.ncregister.com/cna/pope-francis-reportedly-confirms-he-is-taking-away-cardinal-burke-s-apartment-denies-calling-him-his-enemy
L’affaire Burke met la foi en jeu
Par Luisella Scrosati
Newdailycompass 30-11-2023
L'indiscrétion concernant la volonté du pape François de punir le cardinal américain Raymond Leo Burke en lui retirant son émolument et sa maison, rapportée en exclusivité par le Daily Compass, a fait le tour du monde. Certains écrivains ont tenté de corriger la trajectoire de l’actualité. Selon une source de Reuters, le pape aurait déclaré que le cardinal Burke "œuvrait contre l'Église et contre la papauté". Selon Associated Press, le pape a accusé Burke d'être « une source de désunion » et de vouloir lui retirer son salaire parce qu'il était coupable d'avoir utilisé ses "privilèges contre l'Église". Hier soir, Austen Ivereigh a publié une confirmation du pape , qu'il a contacté directement : "Burke a utilisé ses privilèges contre l'Église", je lui retire donc sa maison et son salaire. Une expression éloquente qui indique que le pape se considère comme l'Église.
Le cardinal Burke – comme nous aussi au Daily Compass – ne se soucie pas des étiquettes, l’Église catholique compte, la foi compte, la fidélité à Jésus-Christ compte. Et lorsque des questions sur lesquelles l’Église s’est déjà prononcée de manière définitive et cohérente sont à nouveau remises en question, afin de préserver son alliance avec le Seigneur et de la transmettre sans corruption, ce n’est pas seulement un droit, mais un grave devoir d’un évêque de prendre position publiquement pour poser des questions et apporter des éclaircissements. Que le pape confirme la foi n’est pas l’exigence irrévérencieuse de Burke, Strickland ou Zen : c’est le sens constitutif de sa fonction telle que Jésus-Christ l’a instituée. Et que le Pape fasse exactement le contraire est démontré par la confusion sans précédent - du moins dans les temps modernes - parmi les catholiques.
Au cours des dix dernières années de son pontificat, des points fixes de la discipline de l'Église , enracinés dans le dogme, ont été détruits soit directement par le pape, soit par des personnes qu'il a placées à des postes clés et qu'il s'est bien gardé de réprimander. Ce qui était clair est devenu confus, ce qui était certain est devenu discutable, ce qui était sacré a été profané. Rappelons-en quelques-unes : la possibilité pour ceux qui continuent à vivre à la manière d'époux de recevoir l'absolution sacramentelle et la Sainte Communion ; même possibilité pour ceux qui soutiennent publiquement l’avortement et d’autres péchés graves ; l'insistance pour que les prêtres absoutent toujours, sans vérifier le repentir sincère ; la possibilité de recourir à la contraception et même à la fécondation assistée homologue ; la possibilité de recourir à l'euthanasie ; la possibilité de bénir les couples non mariés et même les homosexuels ; l'affirmation que Dieu veut la pluralité des religions ; la révision du célibat obligatoire ; la possibilité d'un diaconat féminin ordonné et l'ouverture au sacerdoce féminin ; le renversement de l’enseignement de l’Église sur la peine de mort ; la possibilité de réviser l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité ; la possibilité pour les protestants de recevoir la Sainte Communion ; révolutionner la structure hiérarchique de l'Église en introduisant des laïcs avec droit de vote lors d'un synode des évêques.
S’opposer à ces dérives graves, ce n’est pas être un ennemi de la papauté ni diviser l’Église ; le drame est qu'il y a un pape qui les propose, les soutient et considère comme ennemi qui, au contraire, ne fait que son devoir.
Cf : https://newdailycompass.com/en/burke-case-puts-faith-at-stake
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Le Cardinal Burke a dirigé le diocèse de La Crosse, dans le Wisconsin, y fondant le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe. Il a ''écrit et parlé largement sur le droit canonique catholique romain, la Sainte Eucharistie, la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, la dévotion à Notre-Dame. de Guadalupe et le caractère sacré de la vie humaine.''
Cf : https://www.catholicnewsagency.com/news/256187/5-things-to-know-about-cardinal-burke