https://www.lifesitenews.com/news/cardinals-burke-muller-condemn-francis-endorsement-of-same-sex-blessings-communion-for-adulterers/
Dans un article publié le 6 octobre, LifeSiteNews indique : ''les cardinaux Raymond Burke et Gerhard Müller ont dénoncé l'approbation apparente du pape François des 'bénédictions' pour les personnes de même sexe et son soutien à l'autorisation des personnes divorcées et 'remariées' de recevoir l'Eucharistie tout en vivant dans l'adultère dans des entretiens avec Raymond Arroyo sur l'émission The E WTN. Le monde entier hier soir,'' (soit le 5 octobre Ndlr.).
Les éminents cardinaux ont … souligné que le pape n'a pas le pouvoir de contredire les vérités de la foi.
''Vous ne pouvez pas concilier ces positions avec la foi et la pratique catholiques, et cela doit être clair pour tout le monde'', a déclaré le cardinal Burke.
Le cardinal Müller a accusé le pape François "d’aller directement à l’encontre de la Parole de Dieu" en approuvant la communion pour les divorcés et "remariés" illégalement qui rejettent la chasteté.
"Le pape et personne dans l'Église n'a le pouvoir de relativiser les commandements de Dieu", a déclaré le prélat et théologien allemand, notant que le Magistère "n'est pas supérieur à la Parole de Dieu mais est sous la Parole de Dieu".
Le pape François a envoyé une onde de choc dans l’Église lundi 2 octobre avec une lettre qui semble autoriser les prêtres à "bénir" les unions homosexuelles sur la base d’une "prudence pastorale". Le pape François a déclaré au clergé qu’il pouvait décider lui-même s’il devait "bénir" les unions homosexuelles.
Répondant à une question dubia soumise par cinq cardinaux, à savoir si l'Église peut un jour accepter comme un "bien possible" des situations objectivement pécheresses, telles que les unions homosexuelles, le pape François a déclaré que "la prudence pastorale doit donc discerner correctement s'il existe des formes de bénédiction, demandées par une ou plusieurs personnes, qui ne véhiculent pas une conception erronée du mariage.''
Lundi, le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) du Vatican a également publié un document signé par François indiquant que son exhortation apostolique Amoris Laetitia de 2016 permet aux divorcés ''remariés'' de recevoir l'Eucharistie sans s'abstenir de toute intimité sexuelle.
Lire : Amoris laetitia reposerait sur des prémisses erronées
Le 2 octobre, cinq cardinaux avaient rendu publique une série de lettres qu'ils envoyèrent au pape François, exprimant de sérieux doutes et inquiétudes concernant le Synode sur la synodalité et les récents commentaires papaux.
C'est dans la lettre du 11 juillet que le Pape répondait aux cinq préoccupations exprimées par les cardinaux : à savoir ... la possibilité de ''bénédictions'' homosexuelles, le poids de l'enseignement accordé au Synode, l'ordination des femmes et la nécessité du repentir dans la confession sacramentelle.
On peut interpréter la ''réponse'' de François dans les deux sens opposés : le pape sous-entend en effet que s'il n'existe pas de demandes de bénédictions ''par une ou plusieurs personnes'' véhiculant ''une conception erronée du mariage'', il serait possible d'envisager une bénédiction.
La lettre du pape était si ''vague'' que les cinq cardinaux lui écrivirent à nouveau le 21 août, mais cette fois ils ne reçurent aucune réponse.
François a déclaré que "l’Église a une conception très claire du mariage : une union exclusive, stable et indissoluble entre un homme et une femme, naturellement ouverte à la procréation d’enfants". Cependant, il a poursuivi en exprimant son ouverture à ce que d’autres formes d’unions, y compris les couples de même sexe, bénéficient d’une ''bénédiction'' :
''Néanmoins, dans nos relations avec les gens, nous ne devons pas perdre la charité pastorale qui doit imprégner toutes nos décisions et nos attitudes. La défense de la vérité objective n’est pas la seule expression de cette charité, qui est aussi faite de bonté, de patience, de compréhension, de tendresse et d’encouragement. Nous ne pouvons donc pas devenir des juges qui se contentent de nier, de rejeter et d’exclure.''
C'est suite à la réception de cette lettre du Pape que les cinq cardinaux dubia ont publié leur correspondance du 21 août. Ils ont déclaré dans la deuxième lettre que toute ''bénédiction'' des couples de même sexe ''pourrait en tout état de cause créer de la confusion, non seulement dans le sens où cela pourrait les faire ressembler à un mariage, mais aussi dans le sens où les actes homosexuels seraient présentés pratiquement comme une bonne chose'', ou du moins comme le bien possible que Dieu demande aux hommes dans leur cheminement vers Lui.
Les cinq cardinaux demandèrent ainsi :
Est-il possible que dans certaines circonstances un pasteur puisse bénir les unions entre personnes homosexuelles, suggérant ainsi que le comportement homosexuel en tant que tel ne serait pas contraire à la loi de Dieu et au cheminement de la personne vers Dieu ? A ce dubium est lié la nécessité d'en soulever un autre : l'enseignement soutenu par le magistère ordinaire universel, selon lequel tout acte sexuel hors mariage, et en particulier les actes homosexuels, constitue un péché objectivement grave contre la loi de Dieu, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elle a lieu et l'intention avec laquelle elle est réalisée, continue-t-elle d'être valable ?
Le pape François n'a pas répondu à cette question.