Les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers.
Les œuvres du Christ ne reculent pas, mais elles progressent.
Notre monde a besoin de vérité pour être libre. Dans sa dernière vidéo Véronique Lévy explique les raisons pour lesquelles son "programme" est le Christ Roi.
Extrait :
"J'ai parlé de Jean-Luc Melenchon en disant que certains points de son programme étaient intéressants.
"Je suis évidemment pour le Christ Roi. C'est cela mon programme. C'est cela mon choix. Et quand je parle de Christ Roi, ce n'est pas quelque chose de passéiste ni de rétrograde. Et je n'ai jamais compris pourquoi les gens qui sont pour le Christ Roi étaient placés dans la catégorie droite, extrême droite, conservateurs, etc.
"Pour moi il n'y a pas de plus nouveau, de plus radicalement nouveau que d'être pour le Christ Roi. Pourquoi ? Parce que le Christ Roi roi, c'est la garantie pour les plus fragiles, pour les plus petits dans notre société d'être protégés, d'être aidés, d'être respectés (Nous disions "Nos Seigneurs les pauvres" au Moyen-Âge. Ndlr.). C'est la garantie que règne non pas la loi du plus fort mais la loi du plus faible. C'est la phrase : "Les premiers seront les derniers."
"Qui d'autre pourrait dire cette phrase à part Jésus Christ, qui d'autre pourrait oser la dire ?
"Entre autres phrases extraordinaires, 'La vérité vous rendra libres'.
" Dans un monde corrompu par le mensonge, par les conflits d'intérêt, la vérité vous rendra libres. C'est la garantie d'un monde plus transparent. Un monde où là encore la quête de la vérité vous garantit une certaine liberté. Car il n'y a pas de liberté dans le mensonge. Il n'y a pas de liberté conditionnelle comme on l'a vu depuis deux ans, pas de liberté à condition de, à condition d'être de plus en plus soumis, à condition que tu passes par là où je veux que tu passes. Avec le Christ c'est la liberté dans la vérité. Un monde où le Christ serait roi, c'est le monde où le fragile, le petit, le pauvre serait au premier rang, où la vérité garantirait la liberté. Ce serait enfin où le lépreux, le malade, ne serait pas un proscrit, ne serait pas à rejeter mais serait mis à l'honneur. Donc cette fameuses société inclusive dont on nous parle tant, n'est possible, n'est envisageable que parce que à un moment l'Europe fut chrétienne. Et cela reste des reliquats de ce christianisme qui aujourd'hui malheureusement a été sacrifié aux enjeux économiques du mondialisme et de cette société transhumaniste et numérique.
"Le Christ Roi c'est la garantie de l'enfant aussi. L'enfant roi, non pas celui que l'on ne peut pas gâter mais l'enfant qui ne peut pas parler, celui qui n'a pas la parole. C'est le sans voix dont parlait l'abbé Pierre. Parce qu'aujourd'hui on voit des hommes politiques qui s'apitoient sur le broiement des poussins, dont Jean-Luc Mélenchon, mais qui ne s'apitoient pas sur l'enfant broyé dans le sein de sa mère. Puisque aujourd'hui le délai d'avortement a été allongé à quatorze semaines : le crâne de l'enfant est déjà formé.
"Le Christ Roi c'est la garantie où les femmes seront reines, où les femmes seront le couronnement de l'homme. Mais si une femme a été violentée c'est parce que le Christ n'est pas roi. C'est parce que c'est l'argent, c'est le pouvoir (la force Ndlr.), c'est la violence qui sont rois.
"Le Christ Roi, c'est la garantie d'un monde plus juste, plus équitable, plus vrai, où l'homme a un droit, celui d'adorer Dieu. Et adorer Dieu c'est la garantie de la liberté. (La garantie d'un monde dualiste où les deux pouvoirs temporel et spirituel, autonomes et non sur la même tête, s'équilibrent l'un l'autre, offrant un espace au développement de la personne et au développement de la science. Ndlr.)
"Une société où le Christ est Roi, c'est cette société où tout homme a droit au respect, à l'amour, au soin, à la dignité, à la liberté. Et non pas une apparence de liberté et de dignité comme dans l'humanisme sans Dieu, où l'on voit que tout cela finalement est sacrifié au profit.
"... Donc je m'adresse aux Insoumis dont j'ai trouvé que certains dans cette crise ont tenu des propos vraiment magnifiques. Et ils s'étaient opposés à ces discriminations légalisées.
"L'anticléricalisme ne me choque pas parce que il y a, il y a eu certains clercs qui ont démérité. Mais pas tous. Il y a des curés résistants, des évêques résistants qui dénoncent la dictature économique et le totalitarisme eugeniste. Et donc ce que l'on appelle l'extrême gauche aujourd'hui a beaucoup de points de proximités avec le peuple. Mais il lui manque une chose qui est... de comprendre que la défense du plus petit, défendre l'homme c'est aussi défendre l'homme en son germe, en ce qu'il a de plus démuni comme le disait Pier Paolo Pasolini. Éliminer ainsi des milliers de vie c'est éliminer l'être humain mais c'est aussi éliminer l'humanité, car toucher à l'embryon c'est toucher à la source de cette humanité... Et s'ils (l'extrême gauche) pouvaient comprendre que le plus grand humaniste c'est le Christ qui s'est fait chair pour nous aimer (pour prendre notre nature, parce qu'Il aimait notre nature et qu'Il nous avait fait à Son image. Ndlr). Voilà. Vive la France libre en Jésus-Christ ! Oui je suis insoumise à toutes ces dictatures totalitaires." (Fin de citation)
Merci à Véronique Lévy pour ce texte admirable.