Mise à jour le 09/12/2021. Nous vivons dans un asile psychiatrique à ciel ouvert.
Vraiment très intéressant sur le sujet du Totalitarisme... très éclairant
— Corinne Reverbel (@CorinneReverbel) November 27, 2021
Echange entre l'avocat international Reiner Fuellmich and Ariane Bilheran Dr en Psychopathologie pour comprendre la manière dont se met en place le totalitarisme.https://t.co/oSbBKt8adV
Video https://rumble.com/vpma0v-the-path-out-of-trauma-enfr-reiner-fuellmich-ariane-bilheran.html
Note du blog Christroi. Le site NouveauMonde.ca évoque la rencontre entre la psychologue clinicienne Ariane Bilheran et l'avocat international Reiner Fuellmich qui vont travailler ensemble.
Dans cette video, Ariane Bilheran, explique d'un point de vue de philosophie morale et politique "pourquoi les gens sont-ils pris dans un tel délire collectif ?"
> Les masques consacrent une paranoïa collective
... ainsi que la mise en place psychologique du totalitarisme dans un environnement politique où l'Etat (le collectif) est tout (holisme) et où l'individu n'est rien.
"Nous sommes dans une dérive totalitaire, où le totalitarisme vise jusqu'à la domination totale sur la vie intime des individus."
"Le totalitarisme fonctionne à l'idéologie, c'est-à-dire à la création d'un récit ou d'une croyance fausse qui se substitut à la réalité et auquel l'on est prié d'adhérer.
> "En 2020 seulement 2% des hospitalisations étaient liées au Covid, 5% en Réa" (ATIH - C-News - LCP) - "La peur a été instrumentalisée" (Ce qui ne correspond pas du tout au récit public d'hôpitaux débordés de personnes hospitalisés covid et ten réanimation, et l'explosion du nombre des morts covid.)
"L'idéologie n'est ni plus ni moins qu'un délire, parce que le récit ne correspond pas à la réalité de l'expérience. Un délire en psychopathologie est la création d'un nouvelle réalité dans un récit pour remplacer la réalité existante. Et nous sommes donc dans un délire collectif."
"Pour comprendre comment cela fonctionne, il faut comprendre que le régime totalitaire s'appuie sur des maladies mentales. Ces sont des maladies mentales qui font le régime totalitaire.
"Ces maladies mentales qui prennent le pouvoir dans un régime totalitaire sont la psychose paranoïaque, la perversion et la psychopathie.
"La paranoïa est sans doute ce qui va nous intéresser le plus car la paranoïa fonctionne au délire de persécution. Il s'agit de désigner un ennemi qui peut être extérieur ou intérieur."
"Donc ici il est important de remarquer que l'ennemi désigné est un virus, ce qui est en soi fou puisque nous sommes constitué de virus."
"Il va s'agir dans la paranoïa de harceler en justifiant le harcèlement pour éliminer l'ennemi désigné par la persécution. Ici c'est le virus mais maintenant cela glisse, cela évolue. Du virus on passe aux non-vaccinés. Pour faire rentrer tout le monde dans le délire, il faut convaincre. La paranoïa nous l'appelons en psychiatrie une folie raisonnante. Elle a l'apparence de la raison, mais c'est faux. Mais c'est un délire d'interprétation, c'est-à-dire que c'est un raisonnement qui se fonde sur des interprétations et c'est un délire qui ne suit pas les règles de la logique et n'est pas en rapport avec la réalité de l'expérience.
Pour s'instaurer et survivre, le régime totalitaire a besoin d'un ennemi identifié qui légitime son existence.
[Il est intéressant de remarquer que la république en France a déjà donné dans ce registre paranoïaque en 1792 avec la fausse nouvelle des armées autrichiennes prêtes à fondre sur le pays, la fabrication d'un ennemi imaginaire à l'extérieur et à l'intérieur avec des ennemis tout désignés qu'il s'agit d'éliminer et d'expurger du corps social pour retrouver le paradis perdu, les "contre-révolutionnaires", les "complotistes royalistes", les "vendéens", etc.
Dans son livre "La Politique de la Terreur", l'historien Patrice Gueniffey explique que "la tendance des professionnels de la politique à dénoncer un complot, est ancienne." En 1789, "Le fantasme du 'complot aristocratique' envahit très vite l'espace du discours révolutionnaire. [...] [I]l suffit de considérer le flot ininterrompu des dénonciations qui sont adressées au Comité des recherches de l'Assemblée constituante (Pierre Caillet, Comité des recherches de l'Assemblée nationale 1789-1791, Inventaire analytique de la sous-série D XXIX bis, Paris, Archives nationales, 1993.) [...]. Il convient de préciser que cette frénésie dénonciatrice témoigne autant de l'irruption de l'esprit révolutionnaire que de la persistance de cette mentalité traditionnelle déjà évoquée et accoutumée à incriminer des conspirateurs". (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, Essai sur la violence révolutionnaire, Fayard 2000, réed. Tel Gallimard, Mesnil-sur-l'Estrée 2003, p. 64.)
En 1792 la république du soupçon des "Argus, Surveillants, Dénonciateurs, Sentinelles et Aveugles clairvoyants" (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, ibid, p. 70) repose tout entière et seulement dans l'exercice du soupçon ! "L'idéologie révolutionnaire est à la recherche d'auteurs, de responsables, d'un ou plusieurs "individus" à désigner." (Lucien Jaume, Le Discours jacobin et la démocratie, Fayard, Saint-Amand-Montrond 1989, note 65, p. 170.) "La recherche et la dénonciation nominale des ennemis de la Nation ou du Peuple n'a pas été le propre des Jacobins; il s'agit d'une conduite généralisée dès le début de la Révolution." (Lucien Jaume, Le Discours jacobin, ibid., p. 192.)
"L'imaginaire du complot remplit une autre fonction encore. La crainte du 'complot aristocratique' est en effet le vecteur par lequel la nation se constitue. [...] La nation [révolutionnaire. NdCR.] se définit par ce qu'elle rejette; elle prend forme forme matérielle, consistance et réalité, à travers la mobilisation qu'entraînent les rumeurs sur les complots qui le menacent." (Patrice Gueniffey, La Politique de la Terreur, ibid p. 65.)]
"Et parce que ce régime n'est pas légitime, la présence de cet ennemi justifie la mise en place de mesures d'exception, de confiscation des droits. Et cela passe par le harcèlement, pour justifier de rester au pouvoir.
"Le harcèlement est la méthode du régime totalitaire. Le harcèlement est le fait d'exercer des pressions sur des individus pour entretenir un état de terreur. Le harcèlement va utiliser la manipulation à la terreur et à l'empathie. (Ex: si tu ne mets pas ton masque tu vas tuer ta grand-mère.) C'est deux émotions (la terreur et l'empathie) manipulées.
"Le but du harcèlement c'est d'obtenir quelque chose des individus (Ex: le consentement) qu'ils n'auraient pas donné s'ils n'avaient pas été harcelés. Pour faire un harcèlement efficace il faut utiliser des traumatismes répétés sur la durée. Un traumatisme c'est une menace à l'intégrité de la personne et une menace de mort et c'est le message qui a été passé à la population en 2020 : 'nous allons tous mourir.'
Le harcèlement utilise aussi le sentiment de culpabilité et la séduction des populations, mais aussi le chantage, l'intimidation et la menace... Et c'est un abus de pouvoir parce que c'est toujours une personne qui a du pouvoir sur les autres qui peut exercer le harcèlement. Le harcèlement est le chef d'œuvre des psychoses paranoïaques : il comprend l'intention de nuire à l'autre.
La nuisance à l'autre est considérée comme nécessaire au nom d'un idéal délirant ou inatteignable (Ex: Jean-François Delfraissy, président du conseil "scientifique" qui reconnait que le passe sanitaire ne protège pas réellement pour arrêter le virus puisque "on peut être vacciné et porteur du virus", mais qui justifie sa prolongation par la nécessité de convaincre plus de personnes à se vacciner...) comme l'éradication d'un virus (c'est impossible.)
🔴 #Delfraissy déclare que le #PasseSanitaire ne protège pas mais qu'on doit le laisser quand même, qu'on en rediscutera plus tard...
— 💥COVID COPPERFIELD💥 (@COV_COPPERFIELD) December 8, 2021
Depuis quand une poignée d'individus se permettent de JOUER avec nos libertés ?? 😡😡😡#TouchezPasAuxEnfants @aragon_jb @JeanYvesCAPO pic.twitter.com/HeZPMSuAbr
Le totalitarisme justifie les mesures totalitaires de suppression des libertés, la réduction des droits de l'individu au nom du "bien commun", du bonheur du collectif, "la prise en charge totale de la souffrance des individus et le retour à un paradis perdu" (promesse messianique), sur la base d'un récit faux qui ne correspond pas à la réalité (le danger du virus corona, en Allemagne dans les années 30, les Juifs porteurs du typhus...), et donc "une croyance d'enfant" (Reiner Fuellmich), "une tentation pour la majorité de régresser dans les bras de maman et de ne pas prendre ses responsabilités." (Ariane Bilheran)