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6 octobre 2021 3 06 /10 /octobre /2021 07:11

Source video: Gloria.Tv

 

Extrait :

 

"La cérémonie du 30e degré du chevalier Kadosh fait référence à trois crânes sur lesquels sont posés trois couronnes, la couronne royale, une couronne de laurier, et la tiare papale.

 

"Le candidat au 30e degré, celui qui va devenir chevalier Kadosh fait le geste de poignarder deux de ces couronnes, il s'agit de la couronne royale et de la tiare papale. Et on vous dira 'mais c'est symbolique'... Sauf que je produis dans mon livre les preuves selon lesquelles ces couronnes représentent la puissance temporelle (éventuellement la monarchie, le pouvoir temporel), et la puissance de l'Église. C'est dit en toutes lettres par une phrase que je tire d'un ouvrage extrêmement sérieux rédigé par une personne qui fait partie de la franc-maçonnerie dans les plus hauts grades. 

 

 

"Alors évidemment, si vous ne cherchez pas, vous ne trouvez pas !

 

"Et la couronne du milieu, c'est celle portée, prétendument, par Jacques de Molay (le fameux chef des Templiers), qui est une couronne de laurier, mais que l'on trouve au 4e degré sans qu'il soit fait référence aux Templiers et à cet instant de la progression initiatique. Et on vous dit dans le rituel (à l'aide de phrases toutes faites) que 'vous portez cette couronne de laurier parce que vous avez conscience de votre devoir.' Alors quel est-il ce devoir ? Je l'explique, avec une foule de références, et une analyse qui m'est personnelle mais qui est confirmée par ces références : la franc-maçonnerie combat l'Église." (Serge Abad-Gallardo, Secret maçonnique ou vérité catholique, Ce que j'ai découvert dans les loges, Artège)

 

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"Selon Charles Webster Leadbeater, il existerait une maçonnerie noire qui se consacre à l'étude du mal entre le 19e degré et le 30e degré du rite écossais, le 30e degré étant connu sous le nom de chevalier Kadosh.

 

Dans son livre intitulé The Ancien Mystic Rites, Leadbeater définit ainsi cette maçonnerie noire :

 

"Rares sont les frères égyptiens qui semblent avoir dépassé le degré de la Rose-Croix. Ce sont ceux qui ont besoin de connaître davantage que la splendide révélation de l'amour de Dieu qu'ils ont reçu dans ce que l'on appelle le 18e degré. Mais pour ceux qui ressentent qu'il y a encore beaucoup plus à apprendre de la nature de Dieu et qui souhaitent ardemment comprendre le sens du mal et de la souffrance, ainsi que sa relation avec le plan divin, le prototype d'une maçonnerie noire existe. L'enseignement est compris entre le 19e et le 30 degré. Cette section des mystères s'est particulièrement intéressée au travail sur le karma sous ses différents aspects. Ainsi, la première étape de l'instruction plus élevée, celle de la Rose-Croix ou de la maçonnerie rouge se consacre à la connaissance du bien tandis que la seconde étape, celle du Kadosh, celle de la maçonnerie noire, se consacre à la connaissance du mal."

 

Certes, tout cela reste hermétique pour un profane mais laisse tout de même interrogatif.

 

Dans son livre La Conjuration antichrétienne, Mgr Henri Delassus déclare que certaines sections des chevaliers Kadosh rendent un culte à Ibliss, qui en orient est le nom du démon, le Sheitan.

 

Dans son Encyclopedia of freemasonery, Albert Mackey explique que la doctrine Kadosh représente les persécutions qu'ont subi les chevaliers Templiers. Il écrit : 'Les chevaliers Kadosh modernes sont les anciens chevaliers Templiers et que le constructeur du temple de Salomon est aujourd'hui remplacé par Jacques de Molay, le grand maître templier martyr.

 

Il est à noter que l'ordre des Templiers auquel se réfère cette maçonnerie noire, avec la doctrine Kadosh, pratiquait des rituels sataniques.

 

Eliphas Levi a écrit dans son livre Histoire de la magie :

"Les Templiers avaient deux doctrines, une cachée et réservée aux maîtres, c'était celle du johanisme ; l'autre publique, c'était celle de la doctrine catholique romaine".

 

Ils trompaient ainsi les adversaires qu'ils s'appliquaient à supplanter. Le johanisme des adeptes étaient la cabale des gnostiques, dégénérée bientôt en un panthéisme mystique poussé jusqu'à l'idolâtrie de la nature et la haine de tout dogme révélé. Ils en vinrent ainsi jusqu'à reconnaitre le symbolisme panthéistique des grands maîtres en magie noire. Et, pour mieux se détacher de l'obéissance à la religion qui d'avance les condamnait, ils rendirent les honneurs divins à l'idole monstrueuse du Baphomet, comme jadis les tribus dissidentes avaient adoré les veaux d'or de Dan et de Bethel (Ier Livre des Rois).

 

La maçonnerie noire nourrit donc une vengeance contre les persécuteurs des chevaliers Templiers, c'est-à-dire l'Église catholique.

 

"Dans son livre The Ancient Mystic Rites, Leadbeater écrit que :

 

'La tradition de la vengeance contre le roi exécrable, le pape et le traître, s'est transmise à travers les âges et est intimement liée à la tradition égyptienne, correspondant à notre maçonnerie noire qui aboutit à ce que nous appelons aujourd'hui le 30e degré.'

 

La maçonnerie noire, avec les chevaliers Kadosh, les templiers modernes a donc travaillé ardemment à la destruction du Royaume de France et de son Église.

 

La lutte occulte de la franc-maçonnerie contre le roi et contre l'Église catholique est expliquée en détail dans l'excellent ouvrage de Mgr Henri Delassus, intitulé La Conjuration antichrétienne. Le franc-maçon fait chevalier Kadosh est donc fermement anticatholique, et la vengeance est un point central dans ce grade initiatique maçonnique.

 

Lorsque le chevalier Kadosh a prononcé son serment, on lui met le poignard en main et l'on dépose à ses pieds un crucifix. Puis le Très-Grand lui dit 'foule aux pieds cette image de la superstition. Brise-la. S'il ne le fait pas afin de ne rien faire deviner, on applaudit et le Très-Grand lui adresse un discours sur sa piété. On le reçoit alors sans lui révéler les grands secrets. Mais s'il écrase le crucifix, alors on le fait approcher de l'autel où sont trois représentations, trois cadavres si l'on peut s'en procurer, des vessies pleines de sang sont à l'endroit où on lui crie de frapper; il exécute l'ordre et le sang rejaillit sur lui, et en prenant par les cheveux les têtes coupées, il s'écrie Nékom, la vengeance est faite.' Alors le Très-Grand lui parle ainsi : 'Par votre constance et par votre fidélité vous avez mérité d'apprendre les secret des vrais maçons. Ces trois hommes que vous venez de frapper sont la superstition, le roi et le pape. Ces trois idoles des peuples ne sont que des tyrans aux yeux des sages.'

 

Une chose importante à préciser est que les hautes loges maçonniques internationales, qu'elles soient noires, ou dites pures, ou dites authentiques, s'entendent et parlent toutes le même langage quand il s'agit de détruire l'Église catholique. Il s'agit donc d'une force occulte antichristique."

 

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Note du Blog Christroi. Dans ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme (1798), l'Abbé Barruel écrit ceci sur le chevalier Kadosch :

 

"Il faut encore ici renouveler l'épreuve du grade où l'initié se change en assassin; mais le maître des frères à venger n'est plus Hiram; c'est Molay, le grand maître des Templiers; et celui qu'il faut tuer, c'est un roi, c'est Philippe le Bel, sous qui l'ordre des chevaliers du Temple fut détruit. Au moment où l'adepte sort de l'antre, portant la tête de ce roi, il s'écrie Nékom, je l'ai tué. Après l'atroce épreuve, on l'admet au serment." (Abbé Augustin Barruel, Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome I, p. 408.)

 

Dans le second volume de ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, l'abbé Barruel précise en note quant à l'initiation du chevalier Kadosch :

 

"C'est en second lieu, que dans la loge du Chevalier Kadosch, après tous les serments, toutes les épreuves et cérémonies plus ou moins fortes, coupables et impies, le dénouement de la scène est de présenter au Récipiendaire trois mannequins représentant Clément V, Philippe le Bel et le Grand Maître de Malte. Leurs têtes sont couvertes des attributs de leurs dignités. Il faut que le malheureux fanatique jure haine et mort à ces trois têtes proscrites, parlant à leurs successeurs, à leur défaut. On lui fait abattre ces trois têtes qui, comme dans le grade d'Élu, sont ou véritables, si on a pu s'en procurer, ou pleines de sang, si ce n'est qu'une simple représentation; et cela en criant, vengeance ! vengeance ! etc. On voit ici qu'en effet j'avais adouci le grade, car je n'y annonçais qu'une tête à couper. Je ne nommerai point les auteurs de ces deux lettres : mais deux autres témoins que je puis nommer, sont MM. les comtes de Gilliers et d'Orfeuil. Celui-là ayant beaucoup vécu avec de grands francs-maçons, tout en se moquant d'eux, leur avait arraché leur secret, au point d'être admis sans épreuves dans leurs loges. Il ne fait point de difficulté de dire qu'il a vu chez eux les trois quarts de ce que j'en ai dit. Celui-ci me permet aussi de dire que très longtemps Maître des Loges, il n'a vu que de très petites différences entre les grades de Rose-Croix tels que je les dépeins, et ceux qu'il a donnés et vu donner. J'ai en effet en ce moment vingt grades maçonniques originaux. J'en ai quatre de Rose-Croix, dont deux manuscrits, deux imprimés. [...] La rédaction dont je me suis servi dans mon second volume est celle des grades publiés par M. l'abbé Le Franc, dans dans son Voile levé et sa Conjuration découverte. Je savais de nos francs-maçons français combien cette rédaction était conforme à ce qui se passait dans leurs loges; je sais aujourd'hui d'où lui étaient venus tous ces grades maçonniques, dont il décrit si exactement les cérémonies; et voici comment je l'ai appris : Un de ces respectables ecclésiastiques, à qui les bontés de la nation anglaise ont offert un asile, un de ces hommes qui joignent à une grande simplicité les mœurs la science et la pratique de leurs devoirs, M. de La Haye, curé de Fié, diocèse du Mans, apprenant que j'avais travaillé sur les francs-maçons, mais avant d'avoir lu ce que j'en disais, voulut bien me confier un ouvrage dont il s'était occupé lui-même sur le même objet. Lorsqu'il revint me demander mon opinion : Au style près, lui dis-je, votre ouvrage est imprimé depuis longtemps; et les Jacobins en ont récompensé l'auteur en le massacrant aux Carmes, le fameux Deux Septembre. Je lui montrai alors l'ouvrage de M. Le Franc, qui n'avait en effet ajouté au sien que bien peu de chose.

L'assassinat du R. P. Le Franc, supérieur des Eudistes, auteur de deux ouvrages contre la franc-maçonnerie (2 septembre 1792) vu par Pierre Méjanel

L'assassinat du R. P. Le Franc, supérieur des Eudistes, auteur de deux ouvrages contre la franc-maçonnerie (2 septembre 1792) vu par Pierre Méjanel

"[...] J'ignorais, me dit alors ce digne ecclésiastique, l'ouvrage de M. Le Franc : mais je peux vous expliquer aisément pourquoi il ressemble si fort au mien. J'avais dans ma paroisse divers francs-maçons ; j'avais surtout dans mon voisinage ce malheureux Fessier, fameux frère de la loge d'Alençon, devenu si terrible Jacobin et intrus de Sées. Plusieurs de ces francs-maçons reconnurent leur erreur ; et en preuve de leur total renoncement aux loges, ils me livrèrent leurs papiers et grades maçonniques. J'avais fait sur ces grades sur ces grades le recueil de mes idées ; M. Le Franc, alors dans notre Diocèse, me pressa de l'imprimer. La crainte des Maçons m'en empêcha ; j'aimais mieux donner à M. Le Franc une copie du tout, en le priant d'en faire l'usage qu'il croirait utile. M. Le Franc partit pour Paris ; la Révolution arriva ; et sans doute il crut alors utile de publier ce qu'il tenait de moi. Si cela a dû faire quelque bien, je lui en sais bon gré ; mais je suis bien fâché que cela ait été la cause de sa mort. Ce dernier sentiment et l'attention de justifier M. Le Franc de tout abus de confiance, me parurent occuper ce digne curé, bien plus que le soin de revendiquer son ouvrage. Je ne lui cachai point que je louais beaucoup M. Le Franc d'avoir eu plus de courage, et d'avoir donné d'ailleurs à son ouvrage le style et la tournure d'un homme de lettres. Mais dans toute cette anecdote, ce qui m'intéressa spécialement, ce fut d'y voir une nouvelle preuve de l'authenticité des grades publiés par M. Le Franc, que j'avais déjà cités moi-même avec tant de confiance. Le témoignage des Maçons convertis vaut bien celui des frères dupes ou persistant dans leur erreur. — J'adresse cette note à ceux qui auraient encore quelque doute sur l'authenticité de ces grades maçonniques, tels que je les ai publiés." (Abbé Augustin BarruelMémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome II, p. 309-311)

Enfin, l'abbé Augustin Barruel ajoute ces informations dans son second volume : 

 

Grand-Orient de Paris

 

"[L]e Grand-Orient, était moins une loge que la réunion de toutes les loges régulières du royaume, représentées par leurs députés. C'était en quelque sorte le grand parlement maçonnique, ayant ses quatre chambres, dont la réunion formait la grande loge du Conseil, où tout ce qui avait rapport aux intérêts de l'Ordre se décidait en dernier ressort. [...] [L]e premier de ces grands officiers était le très sérénissime frère duc d'Orléans, premier prince du Sang. [...] Ainsi Philippe d'Orléans et son Grand-Orient assuraient à la secte presque autant de conquêtes qu'elle en avait déjà fait en Allemagne sous Knigge et sous Weishaupt. [...]

 

Loge des Amis Réunis

 

"[...] Sous ce Grand-Orient, une loge plus spécialement chargée de la correspondance étrangère était, à Paris, la loge appelée des Amis-Réunis. Dans celle-ci se distinguait surtout le fameux révolutionnaire Savalette de Lange [...] [I]l avait fait de sa loge le mélange de tous les systèmes sophistiques, martinistes et maçonniques. Mais, pour en imposer davantage au public, il en avait fait en quelque sorte aussi la loge des plaisirs et dy luxe de l'aristocratie. Une musique mélodieuse, les concerts et les bals y appelaient les frères du haut parage : ils y accouraient en pompeux équipages. Les alentours étaient munis de gardes. [...] La loge était brillante, les Crésus de la Maçonnerie fournissaient aux dépenses de l'orchestre des flambeaux, des rafraîchissements, et de tous les plaisirs qu'ils croyaient être le seul objet de leur réunion; mais, tandis que ces frères [...] dansaient ou chantaient [...] ils ignoraient qu'au-dessus d'eux était un comité secret, où tout se préparait.

 

"C'était réellement au-dessus de la loge commune qu'était deux hommes également fameux dans les mystères soit à Lyon, soit à Paris, l'un le grand W* [Jean-Baptiste Willermoz], et l'autre Chappe de la Henrière. [...] Là étaient les archives de la correspondance secrète.

 

"[...] [P]our être admis à ces conseils, il ne suffisait pas d'avoir été initié à tous les anciens grades ; il fallait être aussi ce que les frères appelaient Maître de tous les grades philosophiques ; c'est-à-dire, avoir juré avec les Chevaliers du Soleil, haine à tout christianisme, et avec les chevaliers Kadosch, haine à tout culte et à tout roi. (a)

 

[...]

 

"(a) J'ai su d'un de ces frères mêmes, qui longtemps fut le simple porteur de cette correspondance, que tenté de se faire initier à ces grades, pour avoir lui-même entrée au comité, il en fut détourné par la promesse qu'on exigeait d'un engagement pour la vie et d'une rétribution annuelle de six cents livres tournois. J'ai su encore de lui que la rétribution ordinaire de chaque frère, montait annuellement à la même somme. [...] C'est encore une ressource à joindre à toutes les celles des arrières-adeptes pour les frais de complot. Eh ! qui peut dire combien ces ressources s'augmentaient entre les mains d'un homme chargé de la garde du Trésor royal ! Les conjurés savent choisir les hommes et les places.

 

[...] C'est au  comité des Amis-Réunis [...] que Mirabeau adressa ses frères arrivés d'Allemagne. Savalette et Bonneville avaient fait de ce comité, le point central des adeptes les plus ardents pour la Révolution et les plus avancés dans les mystères. Là se rendaient [...], tous ceux que la secte appelait dans ses derniers conseils. C'étaient tout à la fois les élus Philalètes, et les élus Kadosch ou Rose-Croix; c'étaient ceux de la Sourdrière, des Neuf Soeurs, et de la Candeur, et des comités même les plus secrets du Grand-Orient. [...] Les frères arrivés d'Allemagne avec les nouveaux mystères, ne pouvaient pas trouver dans Paris un centre plus favorable à leur mission. C'est là qu'ils exposèrent l'objet et l'importance de leur commission. Le code de Weishaupt fut mis sur le bureau. [...] Les francs-maçons eux-mêmes [...] fixent l'arrivée de ces députés à la première convocation des notables, dont l'assemblée s'ouvrit le 22 février 1787. C'est en effet dès cette année que se manifeste parmi les francs-maçons français toute l'influence du code de Weishaupt.

 

(Abbé Augustin BarruelMémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Editions de Chiré, Chiré-en-Montreuil 2005, tome II, p. 428-430; 441-443)

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