Afin d'interdire aux personnes qui ne veulent pas se vacciner Covid de précisément faire le choix de ne pas se vacciner, Emmanuel Macron est venu sur le terrain de la philosophie morale et a déclaré que "la liberté s'arrête là où commence celle des autres".
Sur sa chaîne YouTube, l'avocat Fabrice Di Vizio, revient longuement sur cette parole du président afin d'expliquer en profondeur la notion de "liberté" et sa conclusion est que la liberté proposée par le président de la république n'est pas une liberté : "Les conditions pour un choix libre ne sont pas réunies. Les conditions d'exercice de ma liberté ne sont pas réunies, et aujourd'hui le choix d'une vaccination n'est pas un choix libre, mais un choix intrinsèquement mauvais."
Extrait :
"J'ai été choqué par le mot de Macron qui a dit que la liberté était une fiction. [Ndlr. Précisément : "La liberté où je ne dois rien à personne n'existe pas. Que vaut votre liberté si vous me dites que vous ne voulez pas vous faire vacciner? Si demain vous contaminez votre père, votre mère ou moi-même, je suis victime de votre liberté (...) Ça, ce n'est pas la liberté, ça s'appelle l'irresponsabilité, l'égoïsme". [...] J’assume totalement d’avoir pris des décisions éclairées pour protéger les Français et les Françaises." Fin de citation.]
https://www.lindependant.fr/2021/07/25/vaccination-la-liberte-ou-je-ne-dois-rien-a-personne-est-une-fiction-estime-emmanuel-macron-9692813.php
"La liberté c'est le cœur de la philosophie morale.
La philosophie morale, je vous le rappelle, c'est ce qui conditionne l'agir de l'homme, c'est ce qui fait que l'homme est homme. Et c'est ce qui fait que l'homme est incliné vers le bien, et l'inclinaison de l'âme vers le bien.
La liberté est-elle une fiction ?
C'est déjà très inquiétant qu'il dise cela. Parce que en fait, non, la liberté est d'abord une réalité. Elle n'est pas une fiction, elle n'est jamais une fiction. Ce qu'il aurait dû dire c'est que la liberté totale est une fiction.
Réfléchissons sur un point. Je me vaccine pour les autres. Si je ne me vaccine pas je mets en danger les autres. Dès lors effectivement, je suis libre de ne pas me faire vacciner mais il faut que j'accepte les conséquences de ma liberté. Et dès lors, il est naturel que l'on me restreigne ma liberté, puisque si je l'exerçais sans entrave, je me verrais me constituer un danger pour les autres, ce qui naturellement est inacceptable.
Réfléchissons-y un instant. Commençons par le commencement. C'est quoi la liberté ?
La liberté, faculté naturelle pour l'homme de choisir
La liberté, je prends Saint Thomas. Les commentateurs de Saint Thomas disent en substance que la liberté, c'est une faculté naturelle pour l'homme de choisir. C'est vraiment la première étape.
Il est libre lorsque il ne dépend pas des autres et lorsqu'il a la faculté de choisir, c'est-à-dire que notre liberté suppose un choix.
Cette notion de choix est intéressante parce que pour qu'il y ait un choix, il faut qu'il y ait une orientation vers le bien. Je choisis le bien, et évidemment je peux choisir le mal. Mais ma liberté est tout entière orientée vers le bien. Et pour qu'elle soit orientée vers le bien, il y a des conditions, il faut que mon choix soit prudent. Il faut qu'il soit conforme à la vertu de prudence, vertu cardinale, au sens où c'est une inclinaison naturelle de l'homme, consubstantielle à l'homme, et l'homme est le seul être de la création à en disposer.
Je viens faire un choix libre lorsque je fais un choix qui est prudent.
La prudence permet de discerner en toutes circonstances quel est le bien, et du coup, d'adapter les moyens pour y parvenir. Elle est complètement liée à l'intelligence. C'est la raison pratique, celle qui, effectivement, va se guider vers l'action. Il n'y a pas d'action bonne s'il n'y a pas d'exercice de la vertu de prudence.
Pour qu'il y ait une vertu de prudence, pour que vous fassiez un choix libre, il vous faut trois conditions. Un, il faut une délibération. Je dois préalablement peser les conséquences de mon choix; je vois si, effectivement, je me remémore la fin que je vise. Quel est le but ? Est-ce que ma fin est juste et bonne ? Si ma fin n'est pas bonne, c'est un problème. Exemple : Je pose un acte non pas par solidarité mais juste pour moi (Exemple : la vaine gloire. Je viens effectivement accomplir non pas un acte de charité envers mon frère parce que c'est bien pour lui, l'aider, mais je le fais par vaine gloire (mon but est d'en tirer une gloire).
À l'inverse, si la fin est bonne, si le but est bon (aider mon frère), il va falloir que je vérifie si mes moyens sont proportionnés. Exemple : ici, la vaccination. Pourquoi je me vaccine ? Est-ce que je me vaccine parce que c'est important pour mes frères et pour la communauté ? Ou est-ce que je me vaccine pour aller au restaurant ? Si je me vaccine pour aider mes frères, ma fin est bonne. Si je me vaccine pour aller au restaurant, c'est un problème parce que là, j'oriente ma liberté vers un bien matériel. Et donc ma fin n'est pas bonne, elle n'est pas celle visée par la vaccination.
Deuxième étape, une fois que nous avons délibéré, nous devons choisir. En effet, là, c'est le moment où nous nous posons la question de savoir si les moyens que je vais utiliser sont bons, le moment où je vais peser toutes les conséquences du choix que je vais faire, le moment où je vais vérifier que ce choix n'est pas entravé par la passion, par l'émotion, mais qu'il est bien un choix rationnel, et qu'il est un choix que j'ai pris le temps de réfléchir. Il n'y a pas de choix libre dans l'impulsion. Le choix nécessite une raison, la raison est le contraire de l'impulsion. Exemple : Je me fais vacciner parce que j'ai entendu Emmanuel Macron et que tout à coup j'ai peur, j'ai peur de ce qu'il dit. Ou bien : Je vais me faire vacciner parce que j'ai un pistolet sur la tempe et que j'ai peur. Mon choix n'est pas libre.
[Chez Saint Thomas, l'homme n'est pas libre lorsqu'il est contraint par une force extérieure à agir d'une certaine façon. De même, l'homme n'est pas libre lorsqu'il ne possède pas le libre arbitre et la volonté libre. La liberté est la faculté de se mouvoir vers le bien, c'est l'auto-mouvement, l'engagement vers une fin métaphysique (le bien), un choix en vue d'une fin que la volonté peut ne pas vouloir. (Cf. Pdf. "La liberté humaine chez Thomas d'Aquin".) Ndlr.]
Là, en l'occurrence je n'exerce pas un choix prudentiel la deuxième étape - celle du discernement - manque. Ce n'est pas possible car il manque la raison. Je ne peux pas poser un acte libre si c'est un acte passionné ou émotif.
Troisième étape. Je décide.
Tout cela, cette prudence, ce choix, cette liberté, c'est pour mon bien. Soyons clair : il n'existe pas de choix libre qui soit orienté uniquement vers le bien de l'autre sans que mon bien soit pris en compte.
Ce qui est mal pour moi n'est jamais bien pour l'autre. Cela n'existe pas car je ne peux pas faire un choix mauvais.
Si mon choix est bon pour l'autre, c'est qu'il est bon pour moi. Et il n'existe pas de choix qui serait mauvais pour moi mais bon pour les autres. Il existe des choix qui seraient bons pour moi et mauvais pour les autres, cela est possible, mais il n'existe pas de choix qui serait mauvais pour moi et bon pour les autres. Donc, si je fais un choix qui est bon pour les autres, c'est que j'ai fait le choix d'un renoncement finalement (à un confort, à ce que vous voulez) pour moi, mais, effectivement, c'est parce qu'il me procure un plus grand bien. Ce renoncement me procure un plus grand bien.
Donc, lorsque Emmanuel Macron dit 'votre liberté est une fiction', il se trompe.
Quand on vous dit, 'écoutez, vous devriez vous vacciner pour protéger les autres', ce n'est pas possible. Ce n'est pas un acte bon. Cet acte n'est bon que s'il est bon pour moi.
Je le dis autrement. Si effectivement je viens me vacciner pour protéger les autres sans que je n'y retire un bien personnel, mon bien personnel ce sera le bien des autres, cela est possible, mais cela il ne peut pas me l'imposer. Cela n'est pas possible philosophiquement. Il ne peut pas m'imposer un acte qui n'a aucune espèce de bien pour moi mais qui a un bien uniquement pour les autres et que je tirerai par la force du canon. Exemple : la collectivisation soviétique. Le Parti m'impose un choix sans considérer mon bien personnel, je ne suis plus personne, je suis rien, je suis un numéro au milieu d'une foule, et ce qui m'importe c'est le bien de la foule et mon bien à moi ne compte pas. Cela n'est pas possible parce qu'effectivement, en philosophie morale, la recherche de mon bien n'est pas égoïste, au contraire c'est la première étape vers la recherche d'un bien commun. Le Bien commun se nourrit du bien individuel et il n'y a pas en soi d'opposition entre mon bien propre et le bien de la communauté. Cela n'existe pas. Il n'y a pas de bonheur de la collectivité tiré du malheur de ses individus.
Le bonheur de la communauté, le bien de la communauté est toujours issu de la rencontre des bonheurs individuels. Cela n'existe pas une société où il y aurait une communauté, une collectivité un intérêt général préservé, une nation heureuse avec des gens malheureux. C'est n'importe quoi. [Nldr. C'est d'ailleurs la première phrase de la déclaration des droits de l'homme de 1789 : "Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que [...] les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous."]
Si je me vaccine, est-ce que j'en tire un bien personnel ?
Oui, parce que cela évite de faire des formes graves (nous dit-on) si je suis une personne à risque.
Si votre plus grand bien est d'éviter les formes graves, alors, vous devez vérifier si la probabilité d'en faire, c'est-à-dire le moyen que vous allez adopter - qui est la vaccination - est le moyen le plus proportionné et les plus adéquat ?
En Angleterre, plus les gens sont vaccinés, plus ils décèdent
Telegraph : études britanniques sur la Covid. La recrudescence des hospitalisations et des décès est dominée par ceux qui ont reçu deux doses du vaccin, représentant respectivement environ 60 et 70 pour cent de la vague
Je pourrais très bien décider de mettre des masques FFP2, de respecter de la distanciation sociale, d'adopter tout moyen qui serait effectivement proportionné et dont j'estimerai qu'au regard de la fin visée et de la probabilité pour qu'elle se réalise et du risque qu'il se réalise (développer des formes graves), j'adapte des moyens à la fin que je vise, qui est la protection des formes graves (Cf. Les liens d'articles ci-dessus), j'estime que le vaccin n'est pas le moyen le plus proportionné.
Si j'ai 70 ans, je pourrais me dire que la vaccination est un moyen proportionné parce que je suis susceptible de faire une forme grave si je l'attrape, et le vaccin, potentiellement m'en empêche et donc ce serait le moyen le plus proportionné. Mon bien n'est pas le même, la probabilité de faire une forme grave n'est pas la même à 30 ans, à 40 ans, à 20 ans, à 12 ans qu'à 70 ans, c'est incontestable. Donc l'argument consistant à dire que le but de la vaccination c'est de me protéger de faire des formes graves cela ne marche plus. Et dans ces cas là aussi la solidarité n'a plus rien à voir.
Mais on nous dit aussi 'c'est pour protéger les autres'.
Qui ? Je protège qui ? Je ne peux par nature protéger que les personnes non-vaccinées. Puisque les personnes vaccinées sont protégées par leur vaccin. Le président de la république l'a dit encore ce matin en Polynésie française : 'si vous l'attrapez vous ne ferez pas de forme grave.' Donc protéger les personnes vaccinées n'a aucun sens. La cause finale du vaccin ne peut pas être par nature de protéger les personnes vaccinées.
[...] J'ai 20 ans, j'ai 30 ans, j'ai 40 ans, l'État m'oblige en me disant tu te vaccines par solidarité avec les autres et ne pas te vacciner est un acte égoïste.
D'abord, ce n'est pas vrai. Si je ne tire aucun bénéfice personnel de ce bien ce n'est pas de l'égoïsme. La vertu, je vous le redis, c'est la recherche du bien, l'inclinaison au bien et un bien qui m'est propre. Cela n'existe pas un bien collectif sans bien propre [Cela n'existe pas un bien collectif sans les droits naturels. Cf. L'introduction à la déclaration des droits de l'homme de 1789 citée un peu plus haut... Ndlr.]. Sinon c'est du communisme, sinon effectivement c'est du fascisme, sinon c'est de la dictature. Sinon c'est du contrôle des populations à la coréenne. Cela ne marche pas. En philosophie morale, mon bien personnel compte. Je suis un homme, et j'ai un droit, un droit naturel à avoir une inclinaison au bien, puisque c'est de cela qu'il s'agit et que c'est cela qui me caractérise.
[...] Mais ici (dans la configuration de Macron. Ndlr.], je ne tire aucun avantage de mon bien, plus exactement, je ne tire aucun avantage à me faire vacciner, aucun avantage pour ce qui me concerne, mais je vais devoir faire ce choix, pour 'protéger', par 'solidarité' des gens dans une tranche d'âge qui refusent, eux, de poser un acte libre, qui pour eux est bon potentiellement, et qui donc les incline au bien.
Vous comprenez l'idée ?
Il y a ce paradoxe, ce renversement de situation, qu'au fond, c'est à moi, et écoutez bien le mot que je vais employer, de me sacrifier. C'est un sacrifice. La nation me demande un sacrifice, à moi. Et parce que je ne veux pas me sacrifier, elle me restreint mes libertés, dans l'espoir que ceux qui ne veulent pas se faire vacciner, et qu'y trouveraient un bien en ce qui les concerne, le fassent finalement parce que contraints par les circonstances à défaut d'être libres intérieurement.
En d'autres, termes, on me parle d'égoïsme, mais qui est égoïste dans l'histoire ? Est-ce que c'est moi qui est égoïste ou est-ce que c'est l'État qui est profondément égoïste, lorsqu'il vient faire en sorte que (1) je sois vacciné non pas parce que c'est bien pour moi mais parce que je le fais sous la peur. Donc déjà je ne suis plus libre, je ne suis plus dicté par la raison mais par la contrainte. Et (2) l'État le fait pour protéger des populations qui ne veulent pas se faire vacciner et qu'il n'est pas je ne suis pas capable de convaincre que c'est conforme à leur bien.
Parce que au fond, si tous les fragiles étaient vaccinés, il n'y aurait pas de problème. Ce débat (le discours du président de la république ce matin en Polynésie), on ne l'aurait pas.
[...]
Je devrais me faire vacciner, et faire vacciner mes enfants pour protéger des personnes âgées, fragiles, qui considèrent - et c'est leur droit le plus élémentaire, je ne le débats pas -, que finalement elles ne tirent pas avantage à la vaccination, ne le souhaitent pas, parce que elles considèrent que ce n'est pas le moyen le plus proportionné pour leur plus grand bien, ou alors n'ont pas fait un choix libre parce que on ne les a pas aidées à le faire. Et bien, cela n'est pas possible.
[...] Dès lors, le président de la république qui vous dit ensuite qu'il y a douze fois moins de chance qu'un vacciné contamine douze fois moins, c'est faux. C'est une projection, une hypothèse. Il ne peut pas se baser sur une projection pour affirmer une vérité. Donc on voit que le président de la république ment. Et s'il ment, ce ne peut pas être un choix en vérité. S'il ne mentait pas, il n'aurait pas besoin d'utiliser la contrainte. Tous ces gouvernements qui échouent à vacciner la population c'est parce qu'ils mentent en permanence. À partir du moment où vous mentez pour obtenir l'adhésion, il y a un problème, cela veut dire que votre choix n'est plus libre.
Aujourd'hui, celui qui décide de se vacciner sur la base des déclarations d'Emmanuel Macron fait un choix qui concrètement est un choix qui n'est pas libre.
Le choix libre c'est celui qui consiste à dire je ne sais pas si le vaccin va empêcher la transmission ou dans quelles proportions; je ne sais pas si c'est bien douze fois ou pas, j'en sais rien, mais je choisis avec ces inconnues néanmoins de le faire quand même parce que je considère que cela me protège moi, même si je ne suis pas à risque, parce que je considère qu'il est proportionné; je veux bien considérer qu'il protège les autres même si je ne suis pas sûr, et qu'en plus cela me permets d'avoir une petite médaille et cela fait de moi un mec bien. ok, je le fais. Mais concrètement ici, les conditions ne sont pas réunies pour qu'un choix soit libre.
Et je suis très étonné que le président de la république vienne employer ce mots de liberté parce que concrètement dans cette histoire de la vaccination (obligatoire contre la Covid. Ndlr.), on ne peut pas faire un choix libre.
Pourquoi on ne peut pas faire un choix libre ?
Dernier élément. Parce qu'un choix libre est un choix qui est fait en fonction des considérations dont je dispose pour pouvoir discerner. Aujourd'hui, je n'ai pas assez de données pour dire que ce choix est bon, qu'il est incliné au bien. J'ai une autorisation d'urgence, une autorisation de mise sur le marché (AMM) 'conditionnelle'. L'autorité sanitaire n'a pas encore d'idée précise du point de savoir si le vaccin est totalement favorable sur le plan de la balance bénéfices risques, et si les données dont nous disposons sont complètes. Or, ces données ne sont pas complètes. Et donc, je ne peux pas faire un choix libre sur la base d'un manque de données. Je ne sais pas encore quels sont les inconvénients du choix que je vais faire, ni d'ailleurs les avantages du choix que je vais faire. Exemple: est-ce que si j'avais su en janvier 2021 qu'il fallait faire trois doses de vaccin je l'aurais fait ? Les gens n'ont pas été prévenus qu'il faudrait une troisième dose. Ceux qui ont fait le choix de se vacciner en janvier 2021 sans savoir qu'il faudrait une troisième dose n'ont pas fait un choix libre. Puisque (1) on leur a menti. (2) Il leur manquait des données, et ils n'ont pas pu faire un discernement libre sur ces données.
Donc aujourd'hui, la liberté, elle est complètement battue en brèche. La condition d'un choix bon, c'est un choix libre et la condition d'un choix libre, c'est un choix bon. Et donc je n'ai pas suffisamment d'éléments pour faire un choix, qui est celui de la vaccination.
[...]
Donc ici, à la question égoïsme versus générosité, je réponds émotion versus raison. Je suis un être de raison. Et aujourd'hui, la raison commande (1) de ne pas me faire vacciner si je ne suis pas dans les conditions d'un choix libre, d'un choix prudent. Si je posais un tel acte serait désordonné, il serait mauvais puisque je n'ai pas tous les éléments, toutes les données. (2) de ne pas me faire vacciner parce que l'autorité sanitaire elle-même dit qu'elle n'est pas sûre.
[...]
Les conditions pour un choix libre ne sont pas réunies. Les conditions d'exercice de ma liberté ne sont pas réunies, et aujourd'hui le choix d'une vaccination n'est pas un choix libre, mais un choix intrinsèquement mauvais." (Fin de citation)
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Un grand merci à Maître Fabrice Di Vizio pour cette démonstration.
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