"Il se crée sans cesses des variants.
"Il est bien possible que la vaccination soit moins efficace vers ce nouveau variant (indien) et envers d'autres comme en Israël et que donc la politique extrêmement active de vaccination n'aura pas donné les résultats escomptés, et que donc le modèle que l'on nous présentait (du tout vaccinal sans traitement précoce Ndlr) est actuellement derrière nous en terme épidémiologique.
"La courbe des vaccinés .augmente et on n'a pas l'impression qu'elle soit radicalement différente de celle des non-vaccinés.
"Donc on n'a pas de solution parfaite avec ce type de vaccins.
"Pour les vaccinés nous avons globalement une mortalité qui est comparable à celle que nous avions pour celle des non-vaccinés. Mais les gens qui meurent sont des sujets très âgés et qui ont une espérance de vie très faible. C'est une maladie qui tue des gens de plus de 65 ans qui ont des facteurs de risques associés, ou des gens de plus de 75 ou de 85 ans qui ont une espérance de vie très faible. Donc ce n'est pas une maladie qui va se mettre à tuer les enfants, sauf si le virus change. Mais ce n'est pas le cas.
"Donc 1, cela ne mérite pas un tel affolement,
2 il faut soigner et en particulier soigner les personnes âgées
3 il faut tester les molécules comme l'hydroxychloroquine et l'ivermectine, en particulier dans les EHPAD où c'est le problème le plus important. Or on sait que presque toutes les demandes d'essais thérapeutiques dans les EHPAD ont été refusées.
"On a l'impression sur nos données que le variant indien est plutôt relativement plus fréquent chez les personnes vaccinées. On voit qu'en Angleterre et en Israël c'est comme cela que cela se passe."
Source: Bulletin d'information scientifique de l'IHU Méditerranée-Infection 29 juin 2021