Une épidémie qui a du bon pour un gouvernement qui souhaite contrôler les opinions de ses citoyens voit le 4 janvier, le Conseil d'Etat valider trois décrets du gouvernement qui "élargissent les possibilité de fichage" par la police et la gendarmerie, selon une information Le Parisien.
C'est un autre effet collatéral du covid. Le gouvernement pourra désormais ficher les gens "selon leurs opinions politiques", "leurs convictions philosophiques et religieuses", leur "appartenance syndicale", et les "données de santé", "alors que les précédents textes se limitaient à recenser des activités", et non les opinions politiques.
"Identifiants, photos et commentaires postés sur les réseaux sociaux y seront aussi listés."
Le Conseil d'Etat "a considéré que les trois décrets ne portaient pas une atteinte disproportionnée à la liberté d'opinion, de conscience et de religion ou à la liberté syndicale."
"Le ministre de l'Intérieur a réfuté à plusieurs reprises toute volonté de « créer un délit d'opinion » ou une surveillance de masse."
"L'attaque des décrets devant le Conseil d'Etat est intervenue dans un contexte d'accusations répétées de dérive autoritaire du gouvernement - notamment avec les restrictions imposées dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire."
"Le Conseil d'Etat avait été saisi en référé (procédure d'urgence) par plusieurs centrales syndicales dont la CGT, FO ou la FSU, mais aussi par le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France (SM et SAF, classés à gauche), qui dénonçaient le « spectre du Big brother en 2021 »."
Traçage, contrôle généralisé, font partie du grand reset.
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